- Bôndy, une jeune entreprise malgache adopte le reboisement à impacts sociaux comme principale composante de son « business model ».
- Elle génère des bénéfices en proposant une solution de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) à d’autres entreprises, en reboisant en leurs noms les terres des paysans.
- Malgré sa nouveauté, le modèle de l’entreprise séduit et a du succès auprès des destinataires des arbres et des entreprises qui le financent.
- Mais de leur côté, les conservateurs de l’environnement sont sceptiques concernant les impacts environnementaux de cette solution.
ANDRAMASINA, Madagascar —À 40 kilomètres (25 miles) et deux heures et demie en voiture au sud d’Antananarivo, la capitale animée de Madagascar, la saison est au repiquage du riz dans les rizières de la commune urbaine d’Andramasina. Célèbre site de randonnées pour les tananariviens, le niveau de la rivière Sisaony qui traverse la commune est anormalement bas pour un mois de décembre.
« Avant il y avait beaucoup d’eau et de sources naturelles dans cette zone », raconte Gilbert Randrianarisoa, chef pépiniériste de Bôndy. « Mais à cause de la déforestation, c’est devenu très sec. » Ce quadragénaire a passé son enfance à Andramasina dans les années ‘80 et a vu de ses propres yeux la dégradation du paysage. Il essaie aujourd’hui de le restaurer, petit à petit, avec les arbres qu’il fait pousser, plus de 186 000 pousses vertes qui tapissent de longs bancs à la pépinière.
Face à l’urgence climatique mondiale, le reboisement est partout adopté comme solution facile et à la portée de tout le monde, pour essayer de restaurer un équilibre. À Madagascar, diverses associations et entreprises commencent à germer, et font du reboisement une des principales composantes de leur « business model ». Bôndy, une entreprise malgache, en fait partie.
Créé en 2018 par un jeune Malgache qui a aujourd’hui 26 ans, Bôndy travaille sur une demi-douzaine de sites, dont la plupart se trouvent dans la région d’Analamanga, où se situe Andramasina. En tant qu’entreprise sociale, elle vise en même temps à générer des impacts positifs pour l’environnement et à créer de la valeur économique pour les paysans qui participent à ses projets.
« Les agriculteurs sont les plus nombreux et sont pourtant les moins inclus dans la société », dit Max Fontaine, fondateur et dirigeant de Bôndy. « Ce sont eux qui nourrissent tout Madagascar et aussi ceux qui souffrent le plus du changement climatique. »
L’approche de Bôndy consiste à planter des arbres utiles dans des zones rurales déboisées comme Andramasina, afin de fournir aux agriculteurs un moyen de gagner leur vie et de réduire la pression sur les forêts restantes. Celles-ci sont défrichées à un rythme rapide à travers le pays insulaire à la biodiversité riche, en tant que source de charbon de bois, de matériaux de construction et pour laisser place à des terres arables pour l’agriculture. Bôndy génère des bénéfices, en se proposant en tant que solution de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) à d’autres entreprises et en reboisant en leurs noms les terres des paysans.
Malgré sa nouveauté, le modèle de l’entreprise séduit et a du succès auprès des destinataires ruraux et des entreprises qui le financent. Dans ce sens, la jeune entreprise semble peut-être pouvoir atteindre ses objectifs sociaux. Cependant, les conservateurs de l’environnement se posent des questions sur les impacts environnementaux d’un tel modèle.
Le business model de l’entreprise
Pour implanter ses projets, Bôndy sélectionne des zones rurales où la déforestation a provoqué de profonds changements dans les paysages. Les régions peuvent être aussi choisies à la demande de personnalités locales, tel le défunt et relativement célèbre promoteur de l’économie et de la culture malgache, Michel Domenichini Ramiaramanana, qui était originaire d’Andramasina. Avant de s’installer, l’entreprise consulte également les paysans, pour avoir leur autorisation, leur soumettre les termes d’un partenariat contractuel et évaluer leurs besoins.
Dans ce contexte de reboisement utilitaire, les arbres plantés par Bôndy comme le Leucaena leucocephala (dont les pousses peuvent aussi être consommées), l’Acacia dealbata et diverses espèces d’eucalyptus, servent de bois d’énergie ou de construction. Ce sont notamment des espèces exotiques à croissance rapide, dont les paysans peuvent se servir pour faire du charbon — la première source d’énergie à Madagascar, où en 2020, un tiers seulement des citoyens avait accès à l’électricité, selon la Banque Mondiale.
Des espèces de bambou (comme le Dendrocalamus strictus) sont aussi plantées pour améliorer la fertilité des sols ainsi que pour leur protection contre l’érosion. Bôndy plante aussi des arbres fruitiers, pour des cultures de rente. L’entreprise peut aussi répondre aux demandes particulières des paysans, comme ceux d’Andramasina qui ont demandé des harongas (Harungana madagascariensis), une espèce d’arbre natif, utile dans la médecine traditionnelle.
Il est important de noter que le reboisement, comme celui pratiqué par Bôndy, est différent de la reforestation, car il se contente de planter des arbres élevés en pépinière sur des terrains déboisés, que le type d’arbre soit indigène, exotique, ou cultivé dans des systèmes agroforestiers. La reforestation par contre, se concentre sur des objectifs plus larges en tenant compte des écosystèmes et en visant à restaurer ce qui existait originellement.
D’après Fontaine, il existe beaucoup de projets de reboisement à Madagascar, mais ils manqueraient d’impacts et de transparence, une raison de plus qui l’a motivé à créer Bôndy. L’entreprise utilise notamment des technologies comme le GPS et la « blockchain » pour assurer le suivi de ses projets, et en garantir la transparence et les impacts. Grâce à ces technologies, toutes les données sur les arbres, depuis la pépinière à leur mise en terre —y compris le nom, l’âge et la taille des plantes, la qualité du sol, les limites et les coordonnées GPS des parcelles, jusqu’aux paysans qui les ont plantés — sont répertoriées par l’entreprise.
Pour satisfaire les engagements RSE et les termes des contrats des entreprises qui la financent, Bôndy s’occupe du suivi des opérations de reboisement, du début jusqu’à la fin d’un contrat qui dure cinq années. Elle prend 10 à 15% du financement pour son fonctionnement, et espère également des retours sur investissements en prenant plus tard une partie (environ 49%) des récoltes des paysans.
Bôndy compte parmi ses clients des très grandes entreprises internationales, comme Lacoste, qui avec son fournisseur malgache, Epsilon, appuient les projets à Antolojanahary (à 60 km au nord d’Antananarivo). Nexta, un incubateur de start-up appartenant au groupe Axian (un des plus grands groupes à Madagascar) financent les projets de Bôndy à Andramasina. Le groupe Axian, qui inclut près de 35 entreprises à Madagascar (comme l’entreprise de télécoms Telma, la banque BNI et le groupe industriel Viseo), est aussi en partenariat avec Bôndy sur d’autres projets de reboisement comme celui des mangroves de Majunga, dans le nord-ouest du pays. Les hôtelleries Tamboho, qui appartiennent aujourd’hui au groupe Radisson, financent aussi Bôndy à Andramasina.
Des projets surtout axés sur le côté social
Le niveau de la Sisaony, rivière nourricière d’Andramasina, était si bas que l’on pouvait aisément marcher dans le canyon qui forme son lit. En temps normal, en été, la partie de la rivière qui jouxte la petite colline de forêt primaire, devrait être des rapides.
À l’instar de beaucoup de régions à Madagascar, Andramasina a vu son calendrier agricole être perturbé à cause de la sécheresse. Pour ne pas impacter les rendements, certains ruisseaux et cours d’eau ont dû être détournés de leur chemin habituel, pour pouvoir irriguer les rizières ou d’autres plantations. Les paysans utilisent aussi le lac sacré d’Ambohimanjaka, bien qu’artificiel, pour irriguer les plantations alentours. Le manque d’arbres engendré par l’exploitation du bois et par le défrichement pour les parcelles agricoles, a envasé le lac et baissé son niveau d’eau.
C’est pour essayer de pallier à ce genre de conséquences, que Bôndy a installé son projet de pépinière d’arbres fruitiers et utiles à Andramasina. Ses objectifs principaux sont donc de fournir plus de revenus aux paysans pour qu’ils n’exploitent plus la forêt primaire, une action considérée comme bénéfique pour la protection de la biodiversité. Bôndy projette également de limiter la sédimentation du lac en plantant dans le futur, des arbres indigènes autour.
Esther Razanamanana, 69 ans et agricultrice, dit qu’elle s’estime avantagée par le programme à Andramasina, car elle n’a plus à payer quelqu’un pour acheter ses jeunes plants au marché ou pour les planter.
« Vous savez, on en aura toujours besoin plus tard », dit Razanamanana. « Pour fertiliser la terre déjà et reverdir le paysage. Parce que notre terre se dégrade tellement que ça se fait emporter par les eaux de ruissellement ».
Selon Rivosoa Marcello Andriamampionona, assistant technique et opérationnel de Bôndy à Andramasina, l’entreprise travaille en partenariat avec une quarantaine de paysans, et a déjà planté environ 82.000 jeunes plants depuis 2020. La survie des jeunes plants face aux intempéries, à la destruction par le bétail, ou encore au vandalisme, est un défi, selon Andriamampionona.
À une distance de 100 km (60 miles) au nord d’Andramasina, se trouve le village d’Antolojanahary, où Bôndy a également installé une pépinière et un projet de plantation qui réunissent environ 70 foyers bénéficiaires. Environ 10 000 jeunes plants ont été plantés depuis 2020.
Le taux de survie total pour les deux pépinières est de 60%; les arbres qui ne survivent pas sont remplacés lors des prochaines campagnes de reboisement, selon un porte-parole de Bôndy.
Antolojanahary est l’un des villages humanitaires de l’association Akamasoa, fondée par le Père Pedro Opeka, un prêtre Argentin qui est l’une des plus célèbres figures caritatives de l’île. Le premier des villages Akamasoa, a vu le jour en 1989 à Andralanitra, près d’une gigantesque décharge urbaine d’Antananarivo, où les plus démunis survivaient, en collectant les restes des poubelles de la ville. Le Père Pedro a alors construit un village pour leur offrir un refuge, les former et leur donner du travail. Le village d’Antolojanahary est une extension de ce projet et les personnes recueillies à Andralanitra sont sélectionnées pour leur motivation et y sont transférées afin d’y vivre de l’agriculture.
Bôndy accorde une attention particulière au côté social de ses projets. Dans ce village, la pépinière de l’entreprise emploie trois jeunes pépiniéristes, seuls salariés parmi les paysans participant au projet. Ils entretiennent les jeunes plants pendant sept heures par jour pour un objectif de 10.000 pieds par an.
« Ça nous convient parce qu’en plus des récoltes, ça nous a donné du travail », dit Fideranasoa Rakotoarimanana, un des pépiniéristes. Ils planteront ensuite les arbres fruitiers à côté de leurs plantations agricoles, grâce aux techniques d’agroforesterie apprises avec Bôndy.
Toutefois, après la faible survie des arbres, l’un des plus grands défis de la jeune entreprise a été les attentes et les attitudes des locaux, selon Randrianarisoa. « Un jour j’ai dit à quelqu’un de remplacer ses pins par des jeunes plants moins nocifs pour le sol. Il m’a juste répondu que ses arbres plus grands avaient plus de valeur que les arbrisseaux que je lui proposais », dit-il.
Malgré les milliers d’arbres que Bôndy a plantés à Andramasina et Antolojanahary, sur le terrain, les plants poussent mais sont clairsemés. Les arbres font à peu près 2 mètres (6,5 pieds) en moyenne, et sont âgés de deux ans environ. « C’est ça l’agroforesterie, il faut que les arbres soient espacés de deux mètres », dit Fontaine. « Les gens pensent que quand on reboise, on va avoir une mini forêt avec des arbres très proches les uns des autres. On veut changer cette vision sur le reboisement ».
Et du côté des écosystèmes ?
Les objectifs sociaux de Bôndy pourraient se faire au détriment de son engagement affirmé en faveur de la biodiversité et de la restauration des écosystèmes. En plus des arbres fruitiers, l’entreprise plante principalement en effet des espèces exotiques qui ne sont pas forcément compatibles avec son objectif d’améliorer la biodiversité ou de lutter contre la sécheresse.
« De tels arbres ne contribueront pas nécessairement à la conservation de la biodiversité indigène et ne pourraient pas vraiment être qualifiés de « restauration », car ils ne restaurent pas ce qui existait auparavant », dit Christian Kull, professeur à l’Institut de géographie et de durabilité à l’Université de Lausanne et expert des paysages écosystémiques de Madagascar.
Les scientifiques sont particulièrement préoccupés quant à l’utilisation de monocultures exotiques pour le reboisement. Bien que Bôndy varie les espèces dans ses plantations et évite les monocultures, elle ne plante pas beaucoup d’espèces indigènes, du moins pas encore.
Sur le long terme, les forêts indigènes restaurées maximisent la biomasse et capturent beaucoup plus de carbone, tout en préservant la biodiversité, selon une étude publiée en 2021 dans la revue scientifique Global Change Biology. Elles peuvent aussi générer des bénéfices économiques aux communautés locales. Les espèces exotiques risquent quant à elles de devenir envahissantes, de réduire le carbone organique dans le sol, et de diminuer les services aux pollinisateurs. Ce sont là des risques parmi beaucoup d’autres, selon l’étude.
L’Acacia dealbata et l’arbre associé, le Leucaena leucocephala, plantés par Bôndy et populaires auprès plusieurs autres projets de reboisement pour leur utilité et leur croissance rapide, sont considérés par d’autres pays, comme des espèces envahissantes. De plus, le Leucaena leucocephala figure sur la liste de l’IUCN des 100 espèces exotiques les plus envahissantes au monde.
Il est également important de ne pas planter les acacias et les eucalyptus, ni en altitude, ni à proximité des sources d’eau, car les racines de ces arbres peuvent s’enfoncer très profondément dans le sol pour puiser de l’eau, d’après Nicolas Naina Rasolonjatovo, chef du département de reforestation au Centre ValBio, un institut de recherches près du Parc National de Ranomafana, dans le sud-est du pays. Ces types d’arbres ont la réputation d’épuiser les sources d’eau — un problème particulier à Andramasina et Antolojanahary.
Il existe aussi un risque de déplacement de la biodiversité indigène, surtout par la modification des écosystèmes non forestiers. Dans le cas d’Andramasina et Antolojanahary, il est possible que ces régions n’aient jamais originellement été couvertes de forêts, tel que l’affirme une croyance populaire. Des chercheurs malgaches ont démontré que les Hautes-Terres centrales de Madagascar, qui sont en grande partie dans l’Analamanga, n’ont probablement pas été entièrement couvertes de forêts à l’origine, mais en partie de prairies. L’étude, publiée en 2020, estime que non seulement leur remplacement par des espèces d’arbres exotiques est dommageable, mais à grande échelle cela réduirait le débit des cours d’eau avec des conséquences environnementales imprévues, dans le contexte d’un climat qui change. Ces prairies natives constitueraient même de meilleurs puits de carbone que de nouvelles forêts.
Mais de son côté, Fontaine, à l’instar de beaucoup de Malgaches et même les natifs de la commune d’Andramasina, croit fermement que les Hautes-Terres de Madagascar étaient presque entièrement recouvertes de forêts primaires luxuriantes. De plus, il estime qu’à la différence d’une reforestation, le reboisement permet de planter des arbres là où il n’y avait pas de forêts à l’origine.
« Tant que l’on sélectionne les espèces à planter en tenant compte des écosystèmes autour, on peut mitiger les risques », dit-il.
Bôndy n’est pas la seule entreprise à avoir adopté cette approche. Le reboisement est devenu une pratique largement répandue dans les Hautes-Terres de Madagascar, surtout depuis que le gouvernement malgache a lancé une vaste campagne en 2020, en mélangeant les espèces exotiques et indigènes. Mais cette pratique est une chose à éviter d’après Rasolonjatovo du Centre ValBio, car les espèces exotiques risquent d’annihiler les arbres indigènes qui sont fragiles et mettent du temps à grandir.
Il y a aussi la question de la séquestration du carbone, qui semble être en partie ce qui attire les entreprises clientes de Bôndy. « L’équipe a su nous convaincre avec « un arbre planté = un arbre qui pousse », un modèle durable qui intègre les parties prenantes et qui est accompagné d’un suivi de proximité garantissant les créations de puits carbones promis », dit Fanilo Rakotovao Rakotoarison, directrice des impacts sociaux du groupe Axian.
Pourtant, selon Fontaine, la possibilité de compter sur la séquestration de carbone, dans les projets de Bôndy, est une ambition encore en cours de concrétisation. « Nous n’avons aucune promesse de séquestration de carbone, les entreprises ne nous financent pas pour ça », dit-il. D’après ses dires, sa méthodologie de séquestration de carbone est encore en cours de validation auprès de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques de l’Université d’Antananarivo, et il ne souhaite pas faire de promesses aux entreprises avant que cette méthodologie ait été validée.
En tout cas, cet impact serait minimal car Bôndy se concentre surtout sur des reboisements utilitaires avec des arbres destinés à être coupés et utilisés, ou des arbres fruitiers. « Il n’est donc pas logique de parler de séquestration de carbone », dit Rasolonjatovo.
Malgré la remise en question de l’efficacité environnementale de sa méthode et malgré sa jeunesse, beaucoup d’espoir repose sur Bôndy. L’enseigne avait même été mandatée par le ministère malgache de l’environnement pour représenter la jeunesse malgache à la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 26), à Glasgow en 2021. Le mot Bôndy signifie un million en argot malgache et l’entreprise a pris ce nom en symbole de leur ambition.
Image de bannière : Pépiniéristes de Bôndy s’occupant d’un jeune plant d’eucalyptus à Andramasina. Image de Nirina Rakotonanahary.
Corrections 05/08/22 : La version originale de cette histoire indiquait à tort que le taux de survie des arbres plantés à Andramasina était de 45 % et qu’à Antolojanahary était d’environ 50 %. Bondy a contacté Mongabay pour dire que le taux de survie des deux sites réunis est de 60%. La version originale donnait également l’identité erronée de l’agence validant la méthodologie de séquestration du carbone de Bondy. C’est l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques de l’Université d’Antananarivo, et non l’Agence Spatiale Européenne. L’histoire originale mentionnait que Bondy avait pour objectif de planter 1 million d’arbres; Bondy a déclare avoir renoncé à cet objectif. Enfin, une carte incluse avec l’histoire originale montrait incorrectement l’emplacement d’Andramasina. Nous avons mis à jour l’histoire. Nous regrettons les erreurs.
Correction 09/29/22: Nous avons effacé une mention que les racines des acacias et eucalyptus peuvent s’enfoncer jusqu’à un kilomètre dans le sol que nous ne pouvons pas vérifier.
Citations :
Di Sacco, A., Hardwick, K. A., Blakesley, D., Brancalion, P. H., Breman, E., Cecilio Rebola, L., … Antonelli, A. (2021). Ten golden rules for reforestation to optimize carbon sequestration, biodiversity recovery and livelihood benefits. Global Change Biology, 27(7), 1328-1348. doi:10.1111/gcb.15498
Solofondranohatra, C. L., Vorontsova, M. S., Hempson, G. P., Hackel, J., Cable, S., Vololoniaina, J., & Lehmann, C. E. (2020). Fire and grazing determined grasslands of central Madagascar represent ancient assemblages. Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, 287(1927), 20200598. doi:10.1098/rspb.2020.0598
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