Dans leur article sur la restauration des forêts soumises à la culture itinérante, Teegalapalli et ses coauteurs montrent que la culture itinérante est globalement considérée comme une cause essentielle de la déforestation. Mais la pratique se maintient car elle assure la subsistance de 300 à 500 millions de personnes à travers le monde et est étroitement liée aux traditions culturelles, écologiques et économiques des communautés. Les auteurs notent que, en ce qui concerne la surface terrière, la régénération et la quantité des espèces, il a été démontré que les jachères, qui font partie intégrante de la culture itinérante, permettent une reconstitution de la végétation plus rapide que dans les terres modifiées par l’homme puis abandonnées, comme les pâturages, les sites agroforestiers et les plantations. Ils soutiennent que la pratique de la culture itinérante peut être une pratique durable concourant à la biodiversité dans l’ensemble des situations lorsque l’on préserve de grandes portions de forêts matures.
CITATION: Teegalapalli K., Gopi, G. V. and Prasanna K. Samal. 2009. Forest recovery following shifting cultivation: an overview of existing research Full Text PDF. Tropical Conservation Science Vol.2(4):374-387.