- Le photographe Will Burrard-Lucas a installé des appareils haute définition sur quatre sites dans le Parc national de Nouabalé-Ndoki, au Congo, en 2023.
- Les appareils ont capturé de magnifiques images de spécimens rares de la faune sauvage.
- Le Parc national de Nouabalé-Ndoki abrite une population importante d’espèces de mammifères menacés, dont des gorilles, des chimpanzés et des éléphants de forêt.
En 2023, Will Burrard-Lucas, photographe britannique spécialisé dans les pièges photographiques haute définition, a installé des appareils photo sur quatre sites du Parc national de Nouabalé-Ndoki, une étendue de 4 000 kilomètres carrés de plaines boisées, en République du Congo, gérée par la Wildlife Conservation Society (WCS). Les pièges photographiques sont couramment utilisés dans les parcs comme celui de Nouabalé-Ndoki, dans le cadre des recherches scientifiques pour évaluer notamment l’abondance de la faune sauvage.




Classé au patrimoine mondial de l’humanité, le Parc national de Nouabalé-Ndoki abrite une population importante d’espèces de mammifères menacés, dont des gorilles, des chimpanzés et des éléphants de forêt.
Proche parent de l’éléphant de savane africain, l’éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis), plus petit, plus discret et en danger critique, vit dans les forêts tropicales d’Afrique centrale, contribuant ainsi à leur protection. Bien que le commerce international de l’ivoire soit interdit depuis 1990, le braconnage des éléphants reste une menace très présente dans la région. La perte d’habitat est également une menace croissante, poussant les éléphants et les humains à des contacts de plus en plus fréquents, soulignant l’importance de vastes zones intactes et protégées comme Nouabalé-Ndoki, qui sont des refuges pour la faune sauvage.

« Mon plus grand plaisir est de photographier les prédateurs, et mon rêve était de prendre en photo le prédateur suprême de Nouabalé-Ndoki : le léopard. Ces félins sont très discrets et presque impossibles à voir dans la végétation de la forêt tropicale », explique Will Burrard-Lucas, dont le travail dans le parc fait partie d’un programme de développement du tourisme local organisé en partenariat avec Kamba Africa, le premier groupe de tourisme à opérer à Nouabalé-Ndoki, avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

« To select spots for my cameras, I was relying on the knowledge and experience of researchers and trackers who had been studying the wildlife of the park for years. It was an incredible moment when I returned to one camera and found a photo of the most impressive male leopard I have ever seen! Of course, capturing these photos was a team effort, and I am very grateful to everyone who helped make it possible, particularly those in the field who kept the cameras running. »

« Ces photos sont magnifiques ; je suis vraiment ravi que, grâce à ces appareils, nous puissions avoir des photos des animaux qui sont si difficiles à observer », déclare Seraphin Ngouna, qui travaille à l’un des sites de recherche de Nouabale-Ndoki. Membre d’un groupe autochtone originaire de cette forêt, son rôle a été essentiel dans le maintien du fonctionnement des appareils au cours de l’année.
Image de bannière : Civette palmiste africaine (Nandinia binotata), Nouabale-Ndoki NP. Nocturne et discrète, bien que très courante dans la région, la civette palmiste africaine est très souvent chassée dans une grande partie de l’Afrique pour sa viande. Image de Will Burrard-Lucas/WCS.
Cet article a été publié initialement ici en anglais le 26 février, 2025.