Nouvelles de l'environnement

Afrique : enquêtes à suivre en 2025

Une piste animale. Image de Michael Jerrard via Unsplash

  • En 2024, Mongabay a lancé des enquêtes qui se poursuivront en 2025.
  • Mongabay s'engage à fournir des analyses approfondies sur le long terme pour mieux comprendre les défis environnementaux du continent africain.

En RDC, l’exploitation minière menace la santé reproductive des femmes

Ces femmes passent entre 8 et 10 heures par jour à nettoyer les produits qu’elles reçoivent des creuseurs. Les pieds dans l’eau, elles manipulent des pierres noires, généralement à mains nues, ignorant pratiquement tout sur l’irradiation, que pourraient produire ces pierres. A la fin de la journée, les plus fortes peuvent gagner entre 20 et 100 000 francs congolais, soit 6 et 35 USD.

L’enquête intégrale est disponible en anglais et français, et en vidéo en anglais et en français.

Femmes portant des équipements de protection. Capture d’écran de la vidéo Mongabay Afrique.

Des procès en cours contre les défenseurs de la nature

Le 18 novembre 2024, 40 planches de bois de grande taille ont été saisies par la police dans le territoire de Kabambare, situé à  150 km environ à l’est de la cité de Kasongo, pour exploitation sans documents administratifs requis. Trois mois plus tard, ce ne sont pas les bûcherons qui ont été sanctionnés, mais Yahya Mirambo Bin Lubangi, l’un des défenseurs de l’environnement qui a dénoncé l’abattage illégal de bois, ce dernier ayant été condamné à 6 mois de prison et à une amende de 10 millions de francs congolais (soit 3 500 USD). Cette décision vise à intimider les défenseurs de l’environnement qui empêchent les exploitants, soutenus selon eux par des autorités, de détruire la forêt.

Vous pouvez en lire plus sur la situation critique pour les défenseurs des droits de la nature en RDC et aussi à Madagascar.

Production informelle de charbon de bois près de Yangambi, en République Démocratique du Congo. Image de Axel Fassio/CIFOR via Flickr
Production informelle de charbon de bois près de Yangambi, en République Démocratique du Congo. Image de Axel Fassio/CIFOR via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0).

Des animaux trafiqués en Thaïlande, de retour à Madagascar

Récemment, Bangkok Post et Pattaya Mail ont chacun rapporté la décision des autorités thaïes, représentées par le Department of National Parks, Wildlife and Plant Conservation, de retourner à leur pays d’origine 963 animaux vivants, dont 48 lémuriens et des tortues terrestres.

Les premiers 16 lémurs catta (Lemur catta) ont été chaleureusement accueillis à l’aéroport international d’Antananarivo Ivato, dans l’après-midi du dimanche 1er décembre 2024. Leur retour au pays fait suite à la décision des autorités thaïes de les restituer à Madagascar, leur pays d’origine.

Des lémuriens en captivité pris en charge au parc privé Reniala à Mahajanga à Madagascar, qui accueille, depuis sa création en 1997, des animaux sauvés du trafic ou des griffes d’autres formes de menace. Image de Rivonala Razafison prise le 20 juin 2024.

Conservation et droits humains, un équilibre fragile en Ouganda

En octobre 2023, l’équipe de Mongabay s’est rendue dans le parc national Queen Elizabeth en Ouganda, dans le cadre d’une série de reportages explorant les difficultés des zones protégées en Afrique de l’Est. Ce parc, réputé pour sa biodiversité, est également le théâtre de tensions entre conservation et droits humains.

Pour en savoir plus, vous pouvez regarder notre vidéo ci-dessous (an anglais), ou suivre l’intégralité de l’enquête en anglais.

Qui était Samuel Abayateye, l’observateur des pêches qui a disparu au Ghana ?

En octobre 2023, Samuel Abayateye disparaît au Ghana. Ce n’est pas la première fois qu’un observateur des pêches s’évapore dans les eaux ghanéennes. Pour en savoir plus sur ce disparu de 38 ans, Mongabay est parti dans son village, rencontrer sa famille.

Pour en savoir plus, vous pouvez regarder notre vidéo ci dessous, ou suivre l’intégralité de l’enquête en anglais.

Image de bannière : Une piste animale. Image de Michael Jerrard via Unsplash.

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