- Alors que 2024 touche à sa fin, voici nos 10 articles qui sont la preuve que le monde animal n'a pas fini de nous surprendre.
- La découverte de nouvelles espèces met en lumière la complexité et la richesse d’une biodiversité encore inexplorée.
- Des découvertes scientifiques nous rappellent une vérité essentielle : nous connaissons encore si peu ceux avec qui nous partageons notre planète.
- Plus nous comprenons ces autres êtres vivants, plus nous pouvons mettre en œuvre des stratégies pour une cohabitation durable.
Un poisson nommé en l’honneur de l’ancien président Barack Obama et près de 742 nouvelles espèces découvertes et documentées
Selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), entre 2013 et 2023, ce sont 430 plantes, 140 invertébrés, 96 poissons, 22 amphibiens, 42 reptiles, 2 oiseaux et 10 mammifères qui ont été découverts dans le bassin du Congo son statut de phare de la biodiversité.
Un caméléon miniature de 33 mm de long découvert à Madagascar
La découverte est partie d’une rencontre fortuite des visiteurs curieux avec le petit animal. En raison de la richesse faunistique et floristique de Vohibola, mais aussi de la difficulté d’accès de la zone, les espèces qui y vivent ne sont pas encore toutes identifiées. Elle attire quand même en moyenne annuellement 200 visiteurs internationaux, en dehors des nationaux tombés sous le charme de sa beauté.
Plus grand mais pas moins en danger, le pangolin géant a refait surface au Sénégal après 24 ans
L’Afrique de l’Ouest habitait autrefois une vaste gamme de forêts et de savanes allant du Sénégal à l’Ouest du Kenya en Afrique de l’Est. Toutefois, la population de ce mammifère s’est considérablement réduite au cours des dernières décennies du fait des effets combinés du braconnage et de la déforestation.
Les éléphants s’appellent par leurs noms
L’utilisation de noms est certainement un point de similitude entre les humains et les éléphants. Les éléphants ont de nombreuses autres capacités, qui indiquent une cognition sophistiquée. Par exemple, ils peuvent reconnaître au moins 100 autres éléphants par le son de leur voix, même s’ils n’interagissent pas très souvent avec eux, et ils peuvent faire la différence entre différents groupes ethniques humains en fonction de l’odeur de leurs vêtements et du son de leur langue.
Les bonobos et les chimpanzés pourraient avoir « la mémoire sociale non humaine la plus longue » jamais documentée
La capacité à se souvenir d’autres individus n’est pas unique aux êtres humains. En effet, les scientifiques avaient déjà découvert, il y a quelques années, que les dauphins avaient la capacité de reconnaître le sifflement d’autres dauphins même après 20 ans de séparation. Cette recherche menée sur les cétacés avait conclu que les dauphins avaient la mémoire sociale la plus longue du règne animal (après l’homme) jamais documentée – jusqu’aux travaux menés avec Louise. Mais il reste maintenant à déterminer si le cas de Louise est exceptionnel ou s’il s’agit d’un cas général chez les bonobos.
Le chat doré pour sauver les forêts d’Afrique
Le chat doré est tellement peu connu et tellement insaisissable qu’il n’a pu être photographié qu’en 2002 pour la première fois à l’état sauvage. Cette recherche fait entrer Sarah Tossens dans l’un des débats les plus controversés de l’écologie actuelle, à savoir : les écosystèmes sont-ils davantage façonnés par le haut, les prédateurs influençant le comportement de ceux qui se trouvent plus bas dans la chaîne alimentaire, ou bien par le bas, par la disponibilité de la nourriture et des ressources aux niveaux inférieurs ?
Des mouches soldats noires aident le Cameroun à réduire ses gaz à effet de serre
Les mouches soldats noires interviennent dans l’atténuation du réchauffement climatique par la réduction des émissions de GES (méthane CH4) en réduisant les déchets organiques, mais également dans l’adaptation, car elles permettent la production du compost, un engrais biologique obtenu sans frais, pour l’amendement des plantes.
Le mystérieux lamantin d’Afrique incite un nombre accru de chercheurs à lutter pour sa sauvegarde
Aristide Kamla, spécialiste camerounais de la faune aquatique, a récemment remporté le prestigieux prix Whitley pour ses travaux de recherche sur le lamantin d’Afrique, la moins étudiée et la plus méconnue des trois espèces de lamantins existant dans le monde. Aristide souligne qu’il n’a pas vu de viande de lamantin servie dans les restaurants locaux depuis quatre ans, alors que cela était autrefois monnaie courante. En outre, il n’a pas entendu parler de lamantins retrouvés morts depuis encore plus longtemps. Cette année, son organisation a même célébré le premier festival du lamantin.
L’Eland de Derby, antilope géante la plus grande du monde, joue elle aussi un rôle crucial dans l’écosystème de cette région
Pour en savoir plus, cliquez sur la vidéo ci-dessous.
Résolution de fin d’année ? Prendre un bain de nature
La biodiversité à la rescousse de notre santé mentale
Les éléments naturels tels que les arbres, les plantes, les cours d’eau ou les animaux sont indispensables à la santé des populations. Inversement, la vie urbaine représente un ensemble de dysfonctionnements des paramètres de l’écosystème, pouvant, directement ou indirectement, conduire à la maladie mentale. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs du King’s Collège de Londres et publiée en avril 2024 par la revue Nature.
Image de bannière :
FEEDBACK : Utilisez ce formulaire pour envoyer un message à l’éditeur de cet article. Si vous souhaitez publier un commentaire public, vous pouvez le faire au bas de la page.
La biodiversité à la rescousse de notre santé mentale
Les éléments naturels tels que les arbres, les plantes, les cours d’eau ou les animaux sont indispensables à la santé des populations. Inversement, la vie urbaine représente un ensemble de dysfonctionnements des paramètres de l’écosystème, pouvant, directement ou indirectement, conduire à la maladie mentale. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs du King’s Collège de Londres et publiée en avril 2024 par la revue Nature.
Image de bannière : Deux lionnes dans le parc national de Chobe, Botswana. Image de Geranimo via Unsplash.
FEEDBACK : Utilisez ce formulaire pour envoyer un message à l’éditeur de cet article. Si vous souhaitez publier un commentaire public, vous pouvez le faire au bas de la page.