Nouvelles de l'environnement

La sauvegarde des récifs coralliens est urgente face à la hausse des températures mondiales

  • Les vagues de chaleur enregistrées, de par le monde, en 2023 a provoqué un blanchissement et une mortalité étendus des récifs coralliens jamais vus après les premiers événements similaires signalés dans les années 1980. Observés d’abord dans l’hémisphère Nord, ces événements créent une tendance, que l’autre hémisphère a sûrement suivie, cette année.
  • La hausse des températures de l’air et de la mer, due au réchauffement climatique implique, implique des effets en cascade sur les dynamiques des océans, la vie marine, la sécurité alimentaire et l’existence même des pays et communautés dépendant de la mer. Des actions d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques sont vitales.
  • Les récifs coralliens ont la capacité de se remettre du blanchissement au bout d’un certain temps si les conditions redeviennent normales. Outre les efforts de réduction drastique sinon l’arrêt net des émissions, la création et l’intensification de la surveillance des aires marines protégées jouent un rôle crucial à ce propos.
  • Les coopérations régionales et les réseaux locaux ont pour vocation de dynamiser des actions en faveur des récifs coralliens en collaboration avec les communautés. Des exemples prometteurs existent dans la zone du sud-ouest de l’océan Indien. A Madagascar, la coralliculture se développe à merveille sur l’initiative des scientifiques engagés.

ANTANANARIVO, Madagascar — Les vagues de chaleur marine de 2023, jusque-là reconnue comme l’année la plus chaude de l’histoire sur terre et en mer, ont entraîné une augmentation sans précédent des températures de surface de la mer (SST). D’après une étude publiée en mars par la revue Oxford Open Climate Change, ce phénomène a provoqué un blanchissement et une mortalité étendus des récifs coralliens jamais vus dans la région caribéenne, après les premiers événements similaires rapportés en 1987.

Se basant sur les cartes du Point Chaud du blanchiment du récif corallien ou Coral Reef Bleaching HotSpot, Thomas J. F. Goreau et Raymond L. Hayes, chercheurs chez The Global Coral Reef Alliance à Cambridge aux Etats-Unis, mettent aussi en exergue les changements de la circulation des océans.

Selon les auteurs, les fortes chaleurs de 2023, marquée par le phénomène El Niño à partir du début du second semestre, à la lumière des températures enregistrées dans 175 pays avec la Jamaïque ayant la hausse des températures de l’air la plus élevée, ont provoqué le pire blanchiment des coraux dans l’hémisphère Nord, tendance que l’autre hémisphère a suivie cette année.

Le blanchiment sévère et la mortalité ont aussi affecté le Kiribati, les îles de Fiji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée en Océanie et d’autres parties du monde. Durant les premières semaines de l’année en cours, la Nouvelle Guinée, les Iles Salomon et la Grande Barrière de corail en Australie ont atteint le seuil de températures prévues pour augmenter encore, car El Niño s’intensifie dans l’hémisphère Sud. Le Tuvalu, le Vanuatu, les Fiji, le Samoa et le Tonga pourraient être affectés également.

Les cartes du Point Chaud suggèrent un transport de chaleur accéléré vers les deux pôles à partir des tropiques, le ralentissement de la remontée des eaux océaniques appelée upwelling, et la baisse de la formation de l’eau froide profonde en raison de fortes températures de la surface de la mer et de l’air.

L’augmentation du réchauffement des courants océaniques chauds et froids montre que le mélange horizontal de la chaleur tropicale avec les pôles s’accélère et que le mélange vertical avec l’eau froide profonde ralentit. Ceci implique l’augmentation de la stratification des océans, qui causera une hausse plus rapide de la SST et la baisse du mélange du CO2 avec les océans profonds.

Les vagues de chaleur enregistrées, de par le monde, en 2023 a provoqué un blanchissement et une mortalité étendus des récifs coralliens jamais vus après les premiers événements similaires signalés dans les années 1980. Image de Rivonala Razafison pour Mongabay.

Stratification océanique

La stratification océanique désigne la séparation naturelle de l’eau des océans en couches horizontales avec l’eau la plus chaude et la moins salée flottant à la surface. Les eaux ayant une température faible, très salées avec un fort pH, se déposent en profondeur. La stratification des océans limite les échanges verticaux, en particulier en sels nutritifs, ou en oxygène, de façon à appauvrir les eaux profondes en oxygène jusqu’à les rendre inhabitables pour certaines espèces. La remontée des eaux océaniques, quant à elle, transporte des nutriments à la source des phytoplanctons et des zooplanctons, la base de la chaine alimentaire marine qui se trouve perturbée de fait sous l’effet de vagues de chaleur marine.

Selon Dr Tsimanaoraty Paubert Mahatante, Océanographe et Ministre malgache de la Pêche et de l’Economie bleue, les océans sont différents les uns des autres par rapport à leurs caractéristiques physico-chimiques, dont principalement la température, la salinité et le pH.

D’après ses explications, les océans couvrent 70,8 % de la surface de la Terre, jouent plusieurs rôles dont la régulation de 80 % du climat de la planète en absorbant plus de 25 % des quantités de CO2 déversées dans l’atmosphère. Ils sont aussi l’habitat de 50 à 80 % de la biodiversité mondiale.

Les récifs coralliens, où vivent le plus grand nombre d’espèces marines, sont très sensibles aux changements de température, surtout dans le contexte du changement climatique, à cause de la concentration de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère.

Etant donnés les effets en cascade sur la vie marine, le blanchissement et la mortalité subséquente des coraux peuvent entraîner une perte de biodiversité, affectant les espèces qui dépendent des récifs coralliens pour leur habitat et leur alimentation.

Selon Andriantsilavo Rabary, Directeur de la Promotion de l’Economie bleue au ministère malgache de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), la stratification des océans et l’upwelling combinés réduisent la disponibilité des nutriments dans les eaux de surface, affectant négativement la productivité primaire.

Les Maldives sont célèbres pour la beauté de leurs espaces marins et sous-marins avec de riches systèmes récifaux. Image de Rivonala Razafison prise en septembre 2022, lors d’un atelier organisé par l’ENEJ.

Effets sur les pêcheries et la sécurité alimentaire

Toutes ces perturbations ont des conséquences sur les pêcheries et la sécurité alimentaire. « Cela peut entraîner une diminution des populations de poissons, cruciales pour les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des communautés côtières de Madagascar et de la région du sud-ouest de l’océan Indien (SWIO). La diminution des pêcheries peut exacerber l’insécurité alimentaire, déjà un problème pressant à Madagascar », dit Rabary.

Les impacts économiques sont aussi inéluctables. « L’industrie du tourisme, en particulier l’écotourisme centré autour des récifs coralliens, est une partie vitale de l’économie malgache. Le blanchissement des coraux peut diminuer l’attractivité des sites de plongée et de snorkeling, entraînant une possible diminution des revenus touristiques », poursuit-il. « De plus, la perte de biodiversité et des pêcheries peut avoir des effets en cascade sur l’économie locale, affectant à la fois l’emploi direct et indirect lié aux ressources marines », ajoute-t-il.
Les pays et les communautés côtières, dont les sources de revenu dépendent essentiellement de la mer et des océans comme les Maldives et les Seychelles dans l’océan Indien, pourraient alors être durement affectés à l’avenir si la tendance continue.

Selon les estimations, les aires marines protégées à Madagascar – qui est de 14 451 km², soit 1,26 % de sa zone économique exclusive en sus de plus de 200 aires marines gérées localement par les communautés ou LMMA (locally-managed marine areas) – génèrent annuellement environ 182 millions de dollars grâce à la pêche maritime et 10 millions de dollars supplémentaires grâce à la pêche dans les mangroves protégées.

Dans un article paru en octobre 2023 dans Nature Communications, des chercheurs de l’université de Plymouth, dans le sud-ouest de l’Angleterre, ont découvert des preuves du blanchissement des récifs coralliens à plus de 90 m au-dessous de la surface de l’océan Indien, dont fait partie les pays du SWIO.

La première preuve de dommage subi par les coraux a été notée, durant la recherche en croisière, en novembre 2019, où les chercheurs ont utilisé des engins sous-marins téléguidés et équipés de caméras pour surveiller la santé des coraux sous la surface de l’océan. Ils sont retournés aux mêmes zones d’observation en 2020 et en 2022 pour scruter de larges parts de récifs.

Le dommage, à 30 % attribué à la hausse des températures de la mer causée par le Dipôle de l’océan Indien, touche jusqu’à 80 % des récifs dans certaines parties du fond marin, qui ont été auparavant considérées résilientes au réchauffement des océans. Les températures de la mer, au-dessous de la surface sont passées de 22°C à 29°C dans l’équateur de l’océan Indien.

Pour les chercheurs anglais, leurs trouvailles rendent compte du préjudice causé aux océans par la hausse de leurs températures, et aussi du dommage invisible infligé au monde naturel, comme résultat du réchauffement mondial.

Un peu avant leurs pairs de The Global Coral Reef Alliance, les scientifiques anglais ont attiré l’attention sur la situation des récifs en eaux profondes de par le monde, qui subissent la même menace de la hausse des températures liée au changement climatique.

La Great Barrier Reef Marine Park Authority, de son côté, reconnaît que la hausse des températures de l’eau constitue la plus grande cause du blanchissement des coraux au cours des deux dernières décennies.

Ces architectures marines naturelles ont toutefois la capacité de se remettre du blanchissement dans 10-15 ans si les conditions redeviennent normales. Ceci suppose l’impératif de la réduction drastique sinon l’arrêt net des émissions de GES à l’échelle planétaire tels que stipulés par l’Accord de Paris.

Les algues pourraient repeupler les tissus des coraux si les conditions redeviennent normales. Mais, si les températures de l’eau sont plus élevées et persistent durant plusieurs semaines, les coraux blanchis pourraient mourir de stress ou d’inanition. Ceux-ci aussi sont sujets aux maladies et autres formes de stress sachant que tous les types de coraux ne réagissent pas de la même manière.

Des journalistes africains avec des chercheurs internationaux en pleine exploration marine aux Maldives en septembre 2022. Image de Rivonala Razafison pour Mongabay.

Effets du changement climatique

Les vagues de chaleur marine record de 2023 ont mis en évidence la vulnérabilité des récifs coralliens et des écosystèmes marins face au changement climatique. Pour Madagascar et la région du SWIO, des efforts immédiats et concertés sont nécessaires pour surveiller, protéger et restaurer les récifs coralliens. « En intégrant les données récentes et en tirant parti de la coopération régionale, il est possible d’atténuer les impacts négatifs et d’améliorer la résilience de ces écosystèmes critiques contre les événements climatiques futurs. Les actions concertées du MPEB de Madagascar, du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), des communautés locales et des pêcheurs sont essentielles pour réussir cette entreprise », dit Rabary.

Par-delà le besoin impérieux d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques, des gouvernements, à l’instar de celui de Madagascar qui dispose de stratégie nationale de l’économie bleue, élaborée en 2022, s’appliquent à intensifier la surveillance des aires marines protégées (AMP). Il s’agit d’un enjeu majeur pour la biodiversité marine. « Les défis actuels des décideurs, gestionnaires et scientifiques au niveau des AMP à Madagascar, comme partout dans le monde, sont de créer et mettre en marche des AMP efficaces », dit à Mongabay Dr Mahery Randrianarivo, chercheur à l’Institut halieutique et des sciences marines (IHSM) de l’université de Toliara située au sud-ouest de Madagascar.

L’efficacité en question tient compte de trois paramètres : efficacité écologique (effets positifs sur la biomasse en poissons, sur la densité des coraux…), efficacité socioéconomique (augmentation du niveau de vie des pêcheurs…) et efficacité de gouvernance (accès équitable aux ressources…).

Le scientifique note que l’effet positif des AMP induit un effet positif sur la majorité des descripteurs coralliens (diversité, densité et pourcentage de recouvrement). « Cet effet est plus palpable sur les coraux adultes (colonies > 5 cm de diamètre) que sur les juvéniles (colonies entre 1 à 5 cm de diamètre) du fait que les adultes sont plus résistants aux aléas environnementaux », explique-t-il.

Sa thèse, préparée en cotutelle entre l’ISHM et l’université de La Réunion, met en relief l’efficacité des AMP au nord-ouest de Madagascar sur les coraux. Elle est attribuée à leur ancienneté (elles existent depuis 1966), leur taille relativement petite (ce qui les rend accessibles et faciles à surveiller, etc.) et au fait qu’elles sont les parcs marins les plus rentables du pays, bénéficiant d’une autonomie financière due au tourisme.

Plongée lors des échanges de bonnes pratiques en matière de restauration récifale à Toliara, Madagascar, du 5 au 9 février 2024. Image courtoisie « Réseau Récifs Coralliens de Madagascar ».

Mesures pour la préservation des récifs coralliens

Madagascar ambitionne de tripler la superficie de ses AMP, qui préservent, entre autres, 30 % des récifs coralliens et mangroves abritant une biodiversité marine importante. Plusieurs actions, concertées avec le MPEB et dans le cadre de la coopération régionale avec les pays riverains de l’océan Indien, sont prévues à cette fin.

« Des espèces de coraux n’existent nulle part ailleurs au monde que chez nous. Des zones côtières sont à transformer en parcs marins pour l’usage durable au profit de la croissance économique. La population côtière est constituée de pêcheurs qui vivent de la mer. Nous devons protéger les espaces marins. Le changement climatique les menace également », dit à Mongabay Rinah Razafindrabe, Directeur général de la gouvernance environnementale auprès du MEDD.

Pour sa part, Rabary met l’accent sur la collaboration régionale pour des actions collectives qui s’avèrent nécessaires. « La collaboration, avec les pays voisins de la région SWIO, peut améliorer l’efficacité des stratégies de réponse. Le partage de données, de ressources et de meilleures pratiques peut aider à créer une approche coordonnée pour faire face aux impacts des vagues de chaleur marine », affirme-t-il.

Des organisations comme l’Association des sciences de la mer de l’océan Indien occidental (WIOMSA), le Consortium international pour les récifs coralliens (ICCRI), le Cordio East Africa et l’IHSM peuvent jouer un rôle clé dans cette dynamique collaborative.

La coralliculture en cours sur l’archipel des Maldives en plein océan Indien. Image de Rivonala Razafison pour Mongabay.

A ce propos, le « Réseau Récifs Coralliens de Madagascar » sert de relai de choix au niveau national. Créée dans les sillages du séminaire international Homme et récifs coralliens organisé en 1997 au Centre national de recherches océanographiques (CNRO) de Nosy-Be, au nord-ouest de la Grande île, l’entité a pour but de contribuer à la gestion durable de la biodiversité marine et côtière de l’île à travers la conservation des récifs coralliens et les écosystèmes associés. « La décision de créer un « Réseau régional de suivi des récifs coralliens » a été prise par les pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI). Il a fini par devenir le sous-nœud du « Réseau mondial de suivi des récifs coralliens » (Global Coral Reef Monitoring Network) pour la zone SWIO », dit à Mongabay Dr Gildas Todinanahary, Enseignant-chercheur à l’IHSM et à la Harvard University au Cambridge et Responsable du Réseau à la fois.

Formé essentiellement par les institutions nationales de recherche marine et les départements ministériels concernés, celui-ci est né sous la houlette de ce réseau régional. Bien que doté d’un organigramme défini depuis 1998, le réseau à Madagascar se réduit à un réseau technique. Seules, les activités scientifiques de suivi marchent bien, selon son superviseur principal.

Bonne pratiques de restauration des récifs coralliens

De temps à autre, les échanges de bonnes pratiques, en matière de restauration récifale, sont au programme comme c’était le cas du 5 au 9 février dernier avec l’ONG AIDE (Association d’intervention pour le développement et l’environnement) aux Comores.

Avec l’appui de la COI et en collaboration avec l’IHSM, une rencontre a alors eu lieu à Toliara sur le partage de connaissances en gestion des écosystèmes côtiers, en mettant particulièrement l’accent sur les techniques de restauration des récifs coralliens et la coralliculture. Les Maldives sont très avancées dans ce domaine (ndlr).

Lors des échanges de bonnes pratiques en matière de restauration récifale à Toliara, Madagascar, du 5 au 9 février 2024. Image de « Réseau Récifs Coralliens de Madagascar ».

Outre les sessions théoriques et pratiques, les discussions ont porté sur la création de pépinières de coraux, qui fournissent des boutures pour les projets de restauration, et sur les différentes méthodes de restauration participative des habitats coralliens, y compris l’utilisation de récifs artificiels.

Des pépinières de coraux sont installées avec le concours des villageois à Sarodrano et à Andrevo, respectivement dans la baie de Toliara au sud et dans la baie de Ranobe au nord de la capitale régionale. « A part les quelques colonies récupérées par les villageois pour peupler des récifs artificiels, les coraux sur ces pépinières ont pu se développer au point de coloniser l’ensemble de ces structures et former un petit banc de récifs au niveau duquel les pêcheurs continuent de pêcher », note le Réseau sur sa page Fabebook.

L’ONG éco-restauration de Madagascar a aussi développé une activité de restauration impliquant les touristes et les communautés locales, qui forment et guident ces touristes pour pratiquer l’activité de restauration corallienne. De même, un jeune chercheur malgache, Dr Faustinato Behivoke à l’IHSM, a mis en place des sites de restauration de fishes banking (sustainable entrepreneurship) qui utilise les débris de coraux morts à des fins écologique, halieutique et écotouristique.

Les participants à la rencontre de Toliara en février ont observé en laboratoire des recrues coralliennes, qui forment un maillon important à comprendre dans le domaine de la restauration et de la gestion des récifs coralliens. Par la même occasion, une séance de traitement des données et d’utilisation des outils de mesure du stress et de la croissance des transplants, pour assurer un suivi continu des pépinières, a enrichi les connaissances des participants.

L’expérience, qui a réuni des professionnels reconnus en éducation environnementale, en suivi écologique et en mobilisation communautaire des Comores, a profité à l’équipe malgache, notamment dans le domaine des outils d’éducation des enfants sur l’importance des récifs coralliens. « A la fin de la semaine enrichissante, les participants sont repartis avec une feuille de route pour la restauration des coraux dans leurs sites pilotes aux Comores, renforçant ainsi leur capacité à préserver ces précieux écosystèmes marins », souligne le Réseau. L’espoir est permis, quant à l’avenir des récifs coralliens malgré tout.

Une entreprise d’exportation de coraux se convertit dans leur conservation à Madagascar

Image de bannière : Plongée lors des échanges de bonnes pratiques en matière de restauration récifale à Toliara, Madagascar, du 5 au 9 février 2024. Image courtoisie « Réseau Récifs Coralliens de Madagascar ».

 

Citations :

Thomas J. F. Goreau, and Raymond L. Hayes. 2023. Record marine heat waves: coral reef bleaching HotSpot maps reveal global sea surface temperature extremes, coral mortality, and ocean circulation changes. Oxford Open Climate Change, 2024, 4(1), kgae005. https://doi.org/10.1093/oxfclm/kgae005

Diaz et al: Mesophotic coral bleaching associated with changes in thermocline depth in Nature Communications. DOI: 10.1038/s41467-023-42279-2 .

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