Nouvelles de l'environnement

Les minéraux issus de l’énergie verte changeront-ils l’exploitation minière en Afrique ?

  • Selon l'Agence internationale de l'énergie, la réalisation des objectifs de l'accord de Paris visant à réduire le réchauffement climatique pourrait quadrupler la demande de métaux tels que le lithium, le cobalt et le nickel d'ici 2040. Environ un cinquième de ces réserves essentielles se trouve en Afrique.
  • Alors que l'activité minière s'intensifie en Afrique, les organisations de la société civile réclament des changements concrets dans la manière dont l'exploitation minière est effectuée et dans les besoins auxquels elle répond.
  • De nombreux militants qui travaillent avec des communautés en Afrique craignent que, loin de bénéficier de leur richesse minérale, les pays qui détiennent des réserves de minéraux essentiels paient le prix le plus élevé pour leur extraction, ce qui reviendrait à reproduire l'empreinte minière sans transformer la façon dont l'exploitation minière est effectuée.
  • Si la plupart des militants et des observateurs s'accordent sur la nécessité d'appliquer les normes environnementales, sociales et de gouvernance les plus strictes, de nombreuses OSC affirment que cela ne doit pas se faire dans le cadre d'une course géopolitique menée par les superpuissances, mais s'inscrire dans un cadre accepté au niveau mondial.

Alors que dans certaines régions du monde, la révolution de l’énergie verte se traduit par des images de véhicules électriques et de vastes fermes éoliennes, dans les pays disposant de réserves minérales essentielles à la production de cette énergie verte, la transition ne se limite pas à passer d’une voiture essence à un véhicule électrique.

La demande de minéraux de la transition énergétique tels que le lithium, le cobalt, le nickel et le graphite utilisés dans les batteries des véhicules électriques et les projets de stockage d’énergie pourrait être multipliée par quatre d’ici 2040 et générer des investissements de 1,7 billion de dollars. À l’aube de ce boom minier, les entreprises n’ont jamais été aussi convaincues de la rentabilité de ces minéraux et les états n’ont jamais été aussi déterminés à poursuivre et sécuriser les approvisionnements en minéraux considérés comme essentiels à la décarbonisation.

Sur le plan géopolitique, le gouvernement américain s’efforce de contrer l’emprise de la Chine sur l’exploitation et le traitement des minéraux essentiels, tout en assurant que la course à ces minéraux en Afrique ne se transformera pas en un « nivellement par le bas ». Mais les organisations de la société civile en Afrique mettent en garde contre les dangers de présenter l’exploitation minière comme un remède à la crise climatique ou une « solution climatique » sans changer fondamentalement la façon dont l’exploitation minière est effectuée sur le continent. Elles affirment qu’il est nécessaire de changer la manière dont les minéraux sont extraits et utilisés pour obtenir une transition énergétique durable et juste.

Lors du Mining Indaba, l’un des plus grands événements des acteurs du secteur minier au monde, qui s’est tenu en Afrique du Sud en février, un haut fonctionnaire américain, Jose W. Fernandez, a déclaré que « l’Afrique est la clé ». Et pour cause : le continent abrite environ un cinquième des réserves mondiales de minéraux essentiels à la transition énergétique.

Mais selon une analyse publiée dans Nature, plus de la moitié des projets d’extraction de ces minéraux ont actuellement lieu sur ou à proximité de terres où vivent des peuples autochtones ou des paysans. En Afrique, ce chiffre dépasse les 75 %.

Lors du sommet sur le climat COP27 qui s’est tenu en Égypte en novembre dernier, Silas Olan’g, conseiller en transition énergétique pour l’Afrique au sein du groupe de réflexion Natural Resource Governance Institute (NRGI), basé à New York, a déclaré que « l’exploitation minière en Afrique est truffée d’injustices allant de l’évasion fiscale à l’accaparement de terres ». Loin d’être une « solution » écologique, l’exploitation minière a souvent « entraîné la pollution et la déforestation, ce qui affecte les communautés locales et détruit les puits de carbone de la planète », a-t-il ajouté.

Copper seen on rocks in central Africa.
Du cuivre présent sur des rochers en Afrique centrale. Image de Fairphone via Flickr (CC BY-NC 2.0).

La ruée vers les « minéraux verts » ne doit pas porter atteinte aux droits des personnes qui dépendent ou habitent sur les terres où se trouvent ces minéraux. Mais la plupart des OSC estiment que cela ne suffit pas. Nous devons nous assurer que « la transition privilégie les personnes plutôt que les bénéfices et qu’elle s’attaque aux problèmes de pauvreté énergétique et d’accès à l’énergie en Afrique », a déclaré Nkateko Chauke, directeur exécutif par intérim d’Oxfam Afrique du Sud, à un média sud-africain.

Le développement de l’exploitation minière mettra également à l’épreuve la volonté de préserver les zones écologiquement fragiles de la planète. En République démocratique du Congo, par exemple, les réserves de cobalt se trouvent sous les forêts tropicales luxuriantes du bassin du Congo. L’intensification de l’exploitation minière risque également d’empiéter sur des habitats rares à Madagascar où la déforestation mène déjà à l’extinction de la flore et la faune endémiques. En Zambie, le statut de zone protégée du parc national du Bas-Zambèze n’a pas empêché le gouvernement de donner son accord à un projet d’exploitation minière du cuivre au sein même du parc national.

Pour plusieurs dirigeants d’OSC, la conception de « transition juste et durable » doit inclure des éléments sociaux, environnementaux et économiques spécifiques, et améliorer les politiques nationales. Lors d’une interview avec Mongabay, ils ont évoqué la nécessité d’inclure les communautés africaines, dont la moitié n’a pas accès au réseau électrique, ainsi que les industries locales dans cette transition énergétique avant d’extraire les minéraux de transition de leurs terres.

Du côté de l’exploitation minière, cela signifie qu’il faut s’assurer que les communautés sont véritablement consultées sur les décisions d’exploitation et qu’elles peuvent s’y opposer. Lorsque l’extraction a lieu, les populations devraient en tirer avantage, ont-ils déclaré, et les minéraux devraient être extraits uniquement dans le respect des normes internationales les plus strictes en matière de droits de l’homme et de protection de l’environnement.

Ces quatre grands pays africains riches en minéraux témoignent de l’énormité et de la complexité de l’extraction minière.

Hippos in the Lower Zambezi National Park, Zambia.
Des hippopotames dans le parc national du Bas-Zambèze, en Zambie. Le statut de zone protégée de ce parc n’a pas empêché le gouvernement de donner son accord à un projet d’exploitation minière du cuivre au sein même du parc national. Image de Grégoire Dubois via Flickr (CC BY-NC-SA 2.0).

Le cobalt en RDC

La République démocratique du Congo abrite les plus grandes réserves de cobalt de la planète, un composant essentiel des batteries lithium-ion couramment utilisées dans les véhicules électriques. La demande de cobalt devrait augmenter de 60 % d’ici 2025.

Le gouvernement de la RDC a déclaré que le pays était un « pays solution pour le changement climatique grâce à ses forêts et à ses minéraux naturels », a déclaré Emmanuel Musuyu, secrétaire exécutif du CORAP, une organisation de la société civile basée à Kinshasa. « Mais pour nous, le plus important est que les décisions respectent les besoins des communautés ».

L’histoire de l’exploitation minière dans la région est assez tourmentée. Les mineurs artisanaux et les grandes sociétés minières, tant étrangères que nationales, cherchent à faire fortune dans le cobalt. On estime que plus de 250 000 Congolais travaillent dans ce secteur, dont environ 40 000 enfants. Les exploitations minières à petite échelle constituent souvent des pièges mortels pour les mineurs qui y travaillent dans des conditions déplorables. Les grandes mines ainsi que leurs propriétaires, comme le géant minier suisse Glencore, ont été accusés de corruption, de violation des droits de l’homme et de destruction de l’environnement.

Les militants craignent que ces effets dévastateurs se fassent sentir dans d’autres grandes régions du pays au fur et à mesure que l’exploitation minière se développe.

« La plupart des minéraux se trouvent dans les zones rurales », a indiqué Musuyu à Mongabay. « La terre deviendra un problème de taille en raison de l’intensification de l’exploitation ».

Les décisions d’exploitation minière devraient être prises en tenant compte des coûts réels de l’extraction, et non uniquement des marges bénéficiaires, a précisé Musuyu. Il a ajouté qu’il était essentiel d’impliquer dès le départ les communautés dans le processus décisionnel, et de définir ainsi que de reconnaître les droits fonciers, y compris les droits traditionnels, afin d’éviter que les conflits fonciers ne s’intensifient. Cela signifie qu’il faut mettre en œuvre des dispositions relatives au consentement libre, préalable et éclairé (CPLCC) et respecter le droit des communautés à dire « non ».

Etant donné que la demande intérieure de cobalt est très faible, le minerai est principalement expédié à l’étranger pour rejoindre les chaînes d’approvisionnement des entreprises internationales. En 2019, les géants américains de la technologie Apple, Microsoft et Tesla ont été cités dans un procès alléguant que le cobalt utilisé dans leurs produits provient du travail d’enfants effectué dans des conditions dangereuses. Un tribunal américain a rejeté l’affaire en 2021, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves confirmant que les entreprises étaient à l’origine des décès et des blessures des enfants travaillant dans les mines. La nature complexe de la chaîne d’approvisionnement rend difficile l’établissement de ces liens de causalité.

A cobalt mine in central Africa.
Une mine de cobalt en Afrique centrale. Image de Fairphone via Flickr (CC BY-NC 2.0).

Les entreprises doivent faire preuve de plus de diligence et rendre ces informations accessibles au public, a déclaré Musuyu. Un rapport du NRGI a recommandé la formation d’associations sectorielles pour s’assurer qu’elles respectent collectivement les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Il est également nécessaire d’identifier les étapes de la chaîne où le risque de corruption est élevé, notamment lors de l’octroi de licences, de permis et d’approbations, pendant les ventes et les négociations, et dans les relations avec les entités affiliées au gouvernement.

Même après l’approbation d’un projet, les entreprises devraient collaborer avec des régulateurs, des auditeurs indépendants et des organisations de la société civile pour signaler tout problème, ont-ils ajouté. De plus, les pays devraient adopter et mettre en œuvre des lois qui protègent les militants, les dénonciateurs et les journalistes qui travaillent sur des questions liées à l’exploitation minière, selon le rapport du NRGI.

Le cuivre en Zambie

La Zambie est le deuxième producteur de cuivre en Afrique, derrière la RDC. Le métal est utilisé partout, des véhicules électriques aux installations solaires et éoliennes, car c’est un excellent conducteur d’électricité. La demande mondiale de cuivre pourrait presque tripler d’ici 2050. Le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, a déclaré en 2022 que le pays augmenterait sa production de cuivre, passant de 830 000 à 3 millions de tonnes métriques en 10 ans, afin de stimuler son économie.

Mais le bilan de la Zambie en matière de conversion de l’essor des matières premières en avantages concrets pour les communautés est mitigé, et le défi consistera à faire en sorte que ces avantages profitent à une plus grande partie de la population. Il ne s’agit pas seulement de s’assurer que les entreprises paient leur juste part d’impôts, il faut également que les revenus favorisent une croissance inclusive.

Pour ce faire, les gouvernements ne doivent pas se concentrer uniquement sur les avantages fiscaux de l’exploitation minière, a déclaré Twivwe Siwale, économiste à la London School of Economics and Political Science. Les entreprises et les travailleurs zambiens devraient jouer un rôle plus important dans la chaîne de valeur de l’industrie minière, de l’exploration jusqu’au traitement du minerai de cuivre. Les communautés locales bénéficieraient également des infrastructures, telles que les machines, les équipements et les usines de transformation nécessaires à l’extraction et à la transformation. Une augmentation du financement aiderait les entreprises locales à renforcer leurs capacités de prospection et de production, et leur donnerait le contrôle du traitement des minerais.

Les représentants de la société civile affirment également que ce projet ambitieux ne doit pas se réaliser au détriment de l’environnement. L’extraction intensive dans la Copperbelt, en Zambie, a déjà pollué l’air, rongé les forêts et contaminé les rivières.

Nchanga copper mine near Chingola, Zambia.
La mine de cuivre de Nchanga près de Chingola, en Zambie. Image de BlueSalo via Wikimedia Commons (CC BY-SA 3.0).

En 2021, le géant minier indien Vedanta a accepté de régler les plaintes déposées par des villageois zambiens contre sa filiale Konkola Copper Mines (KCM). Les habitants affirmaient que la mine de cuivre de Nchanga de KCM avait contaminé la rivière Kafue en y déversant de l’acide sulfurique ainsi que d’autres produits chimiques toxiques.

Besa Kaoma, qui travaille pour l’organisation à but non lucratif Conservation Lower Zambezi, craint que le même sort ne soit réservé à l’emblématique fleuve Zambèze, situé à proximité du projet de mine de cuivre Kangaluwi, dans le parc national du Bas-Zambèze.

« La pollution du fleuve provoquée par l’exploitation minière menacera la pêche et l’habitat de la faune sauvage, ainsi que les 2000 tonnes de pêche de subsistance provenant du fleuve Zambèze », a-t-il déclaré. La pêche est un pilier pour les communautés de cette région et, depuis la création du parc national, le tourisme a également généré toute une série de moyens de subsistance pour les résidents. « La mine à ciel ouvert ruinerait pour toujours les paysages, réduisant ainsi la valeur touristique du parc », a déclaré Kaoma.

« Si toutes les réglementations environnementales étaient respectées conformément à la loi, elles pourraient être [durables], mais dans l’état actuel des lois environnementales en Zambie, elles ne peuvent pas être maintenues », a déploré Kaoma.

Le pays d’Afrique australe a mis à jour ses réglementations environnementales en 2018. Il a exigé des entreprises qu’elles réalisent des études d’impact sur l’environnement et qu’elles élaborent des plans de gestion environnementale. Cependant, les entreprises ne respectent pas souvent ces réglementations. Selon Kaoma, les autorités de régulation doivent être habilitées à faire respecter les règles.

Le graphite au Mozambique et à Madagascar

Le Mozambique, pays d’Afrique de l’Est, possède l’une des plus grandes réserves de graphite au monde, un minéral de transition essentiel utilisé pour la fabrication des anodes des batteries lithium-ion. Cependant, la plupart des projets de mine de graphite dans le pays exporteraient le minéral vers l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Australie pour un traitement à haute valeur ajoutée et la fabrication de matériaux pour les batteries.

En 2022, Syrah Resources, un exploitant minier australien, a reçu une injection de fonds de la part du gouvernement américain pour développer une exploitation minière à Balama, dans le nord du Mozambique. Cette mine approvisionnera une usine de traitement d’anodes de batteries en Louisiane. Mais la mine est en proie à des problèmes de main-d’œuvre. En effet, les travailleurs accusent l’entreprise de ne pas respecter les salaires minimums et de ne pas offrir d’avantages sociaux de base.

Madagascar, au large de la côte orientale de l’Afrique continentale, dispose également d’importantes ressources en graphite. Ici aussi, la plupart des nouvelles activités d’extraction de graphite sont destinées à alimenter les usines de production à grande échelle de batteries électriques en dehors du pays, notamment en Europe et aux États-Unis. Madagascar exporte actuellement la majeure partie de son graphite naturel vers la Chine et l’Inde.

« Bien que les pays producteurs disposent désormais d’un grand pouvoir de négociation en raison de la forte demande pour leurs minerais, cette course aux ressources augmente le risque que les pays n’en profitent pas », a déclaré Olan’g, du Natural Resource Governance Institute. « D’une part, les normes de gouvernance sont assouplies et, d’autre part, les entreprises et les pays consommateurs se précipitent pour s’assurer l’accès à ces ressources, et certains sont prêts à tout pour y parvenir ».

De nombreuses OSC plaident pour le développement de chaînes de valeur qui alimentent également la transition énergétique de l’Afrique, et non uniquement celles des autres pays. Idéalement, ces chaînes d’approvisionnement devraient aider les entreprises africaines à devenir des fournisseurs compétitifs de ces minéraux et à employer la main-d’œuvre locale à tous les niveaux. Cela implique de financer des institutions et des chercheurs, et de travailler en collaboration avec des entreprises locales. Cela signifie également qu’il faut être davantage réceptif à la demande intérieure, par exemple pour les véhicules électriques à deux ou trois roues couramment utilisés, ou développer des systèmes de stockage de batteries qui fonctionnent pour les ménages et les mini-réseaux.

Namalope mining site in Mozambique.
Le site minier de Namalope au Mozambique. Image de Kate at YA via Wikimedia Commons (CC BY-SA 4.0).

Selon les climatologues, l’une des solutions évidentes pour limiter l’impact de l’exploitation minière est de réduire la demande globale d’énergie. Pour ce faire, il faut mettre l’accent sur l’efficacité énergétique dans les transports, la production, la consommation, l’agriculture, l’urbanisme et les modes de vie individuels. L’autre moyen est d’investir dans le recyclage des minéraux essentiels. Le gouvernement américain a déjà mis en place un programme de recherche et de développement à cet effet. Selon l’Agence internationale de l’énergie, d’ici 2040, le recyclage pourrait réduire de 10 % la demande primaire de métaux tels que le cuivre, le lithium, le nickel et le cobalt.

Les ressources minérales en Afrique sont relativement peu exploitées, et de nouvelles activités minières sont nécessaires pour des minéraux tels que le lithium, qui commencent seulement à être exploités en quantités industrielles. Murray Hitzman, directeur du Centre irlandais de recherche en géosciences appliquées, a expliqué qu’une façon de limiter les dégâts est d’augmenter la capacité des mines et des sites miniers existants et de ne pas ouvrir de zones vierges à l’extraction, en particulier dans les régions écologiquement sensibles.

Olivia Lazard, membre de Carnegie Europe et spécialiste de la géopolitique du climat, a recommandé de créer des zones environnementales « interdites ». « Imaginez que ces minéraux n’existent pas du tout », a-t-elle déclaré lors d’une conférence TED très suivie sur les angles morts de la transition vers l’énergie verte. L’une des options consiste à trouver d’autres sources d’approvisionnement et à extraire les minéraux dans les pays où cela est possible avec le moins d’impact possible.

Si la plupart des militants et des observateurs s’accordent sur la nécessité d’appliquer les normes environnementales, sociales et de gouvernance les plus strictes, de nombreuses OSC affirment que cela ne doit pas se faire dans le cadre d’une course géopolitique menée par les superpuissances. L’exploitation des minéraux essentiels devrait être soumise à un cadre accepté au niveau mondial qui favorise une approche normalisée et harmonisée de ces matières premières essentielles.

Selon Musuyu, « nous n’avons pas besoin de slogans. Nous avons besoin d’une transition énergétique qui soit vraiment juste ».

 
Image de bannière : Une mine de cobalt en Afrique centrale. Image de Fairphone via Flickr (CC BY-NC 2.0).

Citation:

Owen, J. R., Kemp, D., Lechner, A. M., Harris, J., Zhang, R., & Lèbre, É. (2023). Energy transition minerals and their intersection with land-connected peoples. Nature Sustainability6(2), 203-211. doi:10.1038/s41893-022-00994-6

 
Article original: https://news.mongabay.com/2023/03/will-clean-energy-minerals-provoke-a-shift-in-how-mining-is-done-in-africa/

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