- Après des années de négligence face à l'accumulation des déchets plastique dans l'environnement, l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement s'est réunie en février et se réunira en mars dans l'espoir de rédiger le premier traité international visant à contrôler la pollution plastique mondiale.
- Les déchets plastique sont actuellement en train de décimer la vie dans nos océans, contribuent au changement climatique, affectent l'économie et se décomposent en microplastiques qui contaminent la terre, l'eau, l'atmosphère et jusqu'à l'organisme humain.
- Les pays membres de l'ONU devront discuter de la portée du traité : devra-t-il, par exemple, protéger uniquement les océans ou toute la planète ? Devra-t-il traiter principalement de la réutilisation et du recyclage ou contrôler la fabrication du plastique et toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement et du processus d'élimination ?
- Les États-Unis ont changé leur position vis-à-vis du traité. Alors que le Président Trump s'y opposait, le Président Biden le soutient, mais il ne s'est pas encore exprimé sur ce qu'il attend du traité. Alors que les ONG de protection de l'environnement font pression pour un accord à large portée, les fabricants de plastique, qui affirment soutenir la réglementation, voudront probablement réduire son champ d'action.
Fin février, l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE) devait s’atteler à une tâche difficile : la création d’un traité historique pour limiter la pollution plastique dans le monde. Bien que la plupart des nations aient accepté d’y participer, l’étendue et la chronologie de cet accord n’ont pas encore été décidées. De nombreux pays, ONG écologistes et représentants de l’industrie du plastique ont en effet exprimé des opinions drastiquement différentes sur ce qui devrait être inclus dans le traité.
Mais après les images parues dans les médias du vortex de déchets du Pacifique, et des plages les plus retirées du monde noyées sous le plastique, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut agir maintenant : « L’augmentation incessante des quantités de plastique produites a entraîné un problème considérable de génération de déchets qui dépasse les capacités de la société à les gérer efficacement », a révélé un rapport de référence des Nations unies publié en 2020.
En compilant toutes les sources, « dans le monde entier, au moins 8,8 millions de tonnes de déchets plastique sont déversées chaque année dans les océans, soit l’équivalent d’un camion à chaque minute », a conclu un rapport de la National Academy of Sciences (NAS) américaine publié en décembre. Selon ce rapport, en 2016, les États-Unis ont généré plus de déchets plastique que n’importe quel pays, dépassant même l’ensemble de tous les pays membres de l’Union européenne cumulés.
Le Congrès américain a mandaté l’étude de la NAS, qui a suggéré que les États-Unis établissent une stratégie nationale afin de maîtriser les déchets plastique d’ici à la fin de 2025. Aujourd’hui, les États-Unis sont à la traîne derrière l’Europe et le Canada dans le domaine de la réglementation environnementale sur le plastique, reconnaît Margaret Spring, qui a présidé la commission de la NAS responsable de la production du rapport, et qui est actuellement la responsable environnementale et scientifique du Monterey Bay Aquarium. La Chine a interdit l’importation de déchets plastique en 2018 et elle a établi un plan pour abandonner certaines matières plastiques d’ici à 2025.
Bien que l’étude de la NAS se soit appuyée sur des données nationales axées sur les océans, pour arriver à cette conclusion, les experts s’accordent à dire que le problème du plastique s’étend bien au-delà des océans, et que toute initiative visant à contrôler les déchets plastiques doit s’appuyer sur une méthodologie et une coopération mondiale pour réussir.
Les chiffres divergent quant à savoir quel pays génère le plus de déchets plastique, selon qu’on se base sur la production ou sur l’utilisation, ou encore si l’on considère l’UE comme une seule entité. La Chine, par exemple, génère environ 30 % de la production de plastique, mais n’utilise que 20 % de la production mondiale. Globalement, la plus grande partie du plastique est produite et utilisée en Chine, en Europe de l’Ouest et aux États-Unis.
« Ce rapport de la NAS synthétise ce que les spécialistes savaient déjà », affirme Margaret Spring. Elle ajoute : « ce qui reste à établir à ce jour, ce sont des objectifs internationaux », un aspect qu’un accord de l’ONU devrait traiter.
La crise galopante du plastique
Les estimations sont variables, mais selon les chiffres de l’ONU l’humanité utilise 500 milliards de sacs en plastique et 17 millions de barils en plastique par an. Quelques 13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans chaque année, et le plastique tue 100 000 animaux marins par an.
Un autre rapport de l’ONU, publié en octobre, lance l’alerte sur le fait que « la production de plastique a augmenté de manière exponentielle au cours des dernières dizaines d’années. Elle représente aujourd’hui quelques 400 millions de tonnes par an. Mais seulement 12 % environ du plastique produit a été incinéré et seulement 9 % a été recyclé. Le reste a soit abouti dans les décharges ou bien a été rejeté dans l’environnement, y compris dans les océans. Sans mesures efficaces, l’afflux de plastique dans les écosystèmes aquatiques devrait bientôt tripler, passant de 11 millions de tonnes en 2016 à près de 29 millions de tonnes en 2040. »
Selon un rapport publié en 2019 par le Center for International Environmental Law, tout ce plastique affecte lourdement le changement climatique. « À l’heure actuelle, les émissions de gaz à effet de serre liées au cycle de vie du plastique menacent l’objectif de la communauté internationale de maintenir le réchauffement climatique sous les 1,5 °C. Les industries pétrochimique et plastique prévoyant une expansion massive de leur production, le problème est en passe de s’aggraver lourdement, » annonce le rapport.
Au-delà des nations, il est difficile de savoir quelles entreprises génèrent le plus de déchets plastique dans le monde. Break Free from Plastic (BFFP), une ONG qui se définit comme un « mouvement pour un avenir libre de pollution plastique », publie une estimation annuelle basée sur des déchets collectés par des volontaires et qui peuvent être identifiés comme produits par une entreprise précise. Selon ce critère, les emballages de fast-food sont une grande partie du problème, les plus grands pollueurs étant à ce jour Coca-Cola, PepsiCo, Unilever, Nestlé, et Proctor & Gamble.
Mais l’estimation de BFFP, bien qu’elle fasse le compte des déchets selon les marques dans 45 pays, reste limitée car elle ne comptabilise que les ordures identifiables qui peuvent être retrouvées, et non tout ce qui finit dans les décharges, incinérateurs ou dans l’eau, comme les monofilaments et fragments de filets de pêche. Les classements ne tiennent pas compte non plus des fabricants de plastique. ((Par souci de transparence : l’auteur de l’article détient des actions Coca-Cola dans le cadre de son épargne retraite.)
Les déchets plastique, des emballages alimentaires aux filets de pêche, s’échouent sur les côtes du globe, sont ingérés par les animaux marins, interfèrent avec la navigation et se dissolvent en déchets microplastique qui remontent la chaîne alimentaire et se retrouvent même dans l’atmosphère où ils pourraient influencer le changement climatique.
« La pollution plastique est partout, des côtes reculées de l’Arctique aux plus grandes profondeurs de l’océan. Jusqu’à 12 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans l’environnement marin chaque année, nuisant à la biodiversité et menaçant la sécurité alimentaire, le développement durable et la santé humaine, » selon un rapport de l’Environmental Investigation Agency publié en 2020.
Un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) publié en octobre dernier a fait état du besoin urgent d’établir un traité sur les déchets. il affirme ainsi que « le plastique est le plus important, le plus nuisible et le plus tenace des polluants marins, à savoir au moins 85 % de la pollution marine totale », ajoutant que « bien que nous ayons les connaissances nécessaires pour éliminer les déchets plastique correctement, il nous manque la volonté politique et des mesures d’urgences prises par les gouvernements pour faire face à la crise croissante. »
Des négociations difficiles en vue
L’ANUE, créée en 2014, se réunit tous les deux ans à Nairobi, au Kenya. Lors des précédentes réunions de l’ANUE, les délégués ont débattu du besoin d’un accord international sur le plastique mais n’ont pas pu se mettre d’accord sur la manière d’agir. Cependant, la volonté internationale s’est fortement mobilisée en 2019 quand le Nordic Council (un forum de coopération des institutions parlementaires du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège, de la Suède, des îles Féroé, du Groënland et d’Åland, une province autonome de Finlande) a demandé la création d’un tel accord.
En conséquence, le développement d’un cadre pour le premier traité mondial sur les matières plastiques figure en bonne place dans le programme de l’assemblée de cette année, qui se tient du 28 février au 2 mars. L’assemblée aura pour objectif principal de décider ce qui devra être inclus ou non.
Les précédents traités négociés par l’ONU sur l’environnement couvrent des aspects aussi divers que la pollution atmosphérique transfrontalière ou le transport international de déchets dangereux (dont le plastique) dont le plastique Plastic Soup Foundation, une ONG basée à Amsterdam et qui se consacre à protéger les océans de la pollution plastique, « aucun des traités précédents, chacun ayant ses objectifs précis, ne peut servir de base pour les vastes sujets à couvrir afin de contenir et de lutter contre la soupe de plastique. »
L’ANUE étudiera deux projets différents pour arriver à un cadre de travail. Le plus complet, soutenu par le Rwanda et le Pérou, s’efforce de traiter la pollution plastique dans le monde entier, de la production à l’élimination. L’autre, soutenu par le Japon, se concentre plus précisément sur les océans et sur l’élimination.
Tandis que les nations du monde se réunissent ce mois-ci, les producteurs de plastique et les compagnies pétrolières (qui fournissent les matières premières à base de pétrole utilisées dans la fabrication du plastique) s’intéressent aux discussions et souhaitent y participer dans l’espoir d’influer sur le résultat.
L’industrie du plastique semble prête à soutenir un accord, tant que leurs affaires ne s’en trouvent pas trop perturbées. La Plastics Industry Association de Washington D.C. a fait la déclaration suivante à Mongabay : « Nous soutenons la coopération internationale en vue d’éliminer le déversement du plastique dans l’environnement. Nous encourageons les solutions flexibles et pertinentes en vue du contexte régional et celles qui considèrent les producteurs de plastique comme des experts et des partenaires. Nous mettons en garde contre les restrictions lourdes qui mettent un frein à la circulation des matériaux dans le monde, tout particulièrement dans un contexte où les chaînes de production sont sous pression. En outre, nous pensons qu’imposer des limites sur la production ou la consommation du plastique n’est pas la bonne approche et encouragerait l’utilisation de produits de qualité inférieure du point de vue performance et durabilité, ce qui serait extrêmement nuisible à l’économie mondiale. »
Joshua Baca, vice-président du groupe de lobby American Chemistry Council (ACC), qui représente les producteurs de plastique, a également déclaré à Mongabay que « l’ACC soutient pleinement l’élaboration d’un traité visant à éliminer les déchets plastique et pour accélérer la transition vers une économie plus circulaire. » En septembre dernier, l’ACC ainsi que l’International Council of Chemical Associations et le World Plastics Council ont donné leur accord à une séries de principes pour arriver à un traité. Ceux-ci incluent « flexibilité et soutien » au niveau national pour répondre aux besoins spécifiques des nations, pour un meilleur « accès à la collecte des déchets », et pour faire preuve d’innovation en matière de conception et de recyclage.
L’ACC a en partie obtenu satisfaction en décembre 2020 quand le Congrès américain a voté le Save Our Seas Act 2.0, en complément à la loi passée en 2018 pour protéger les océans des déchets plastique. Les grandes entreprises ne se sont pas opposées à la loi et le Président Donald Trump l’a signée, car elle n’imposait aucune réglementation sur l’industrie mais demandait simplement au gouvernement d’investir davantage dans la recherche sur le recyclage, la réutilisation et la fabrication de produits moins dangereux. (Sans surprise, les producteurs ont été heureux de laisser le gouvernement payer pour la recherche plutôt que d’y investir leur propre argent.)
Cependant, le Congrès n’a pas donné suite au Break Free from Plastic Pollution Act proposé au cours de la législature actuelle et de la précédente. Cette loi imposerait des limites à la production de plastique à usage unique et de nouvelles exigences en matière de réutilisation et de recyclage.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a suggéré en 2020 qu’un « traité de l’ONU sur la pollution plastique serait bénéfique pour les entreprises et pour l’environnement. Il pourrait créer des conditions de concurrence équitables dans toute la chaîne de valeur du plastique », principalement en normalisant les coûts et les activités de mise en conformité selon l’ONG.
Les différentes parties se préparent
L’Union européenne et 48 pays ont signé un accord lors d’une conférence ministérielle en septembre dernier, reconnaissant la nécessité d’un traité sur le contrôle des matières plastiques, déclarant que « individuellement, aucun pays ne peut traiter efficacement les différents aspects de ce défi, il est donc nécessaire de s’engager pour établir un cadre équilibré de coopération internationale qui intègre des mesures coordonnées pour remédier aux effets négatifs du plastique pendant son cycle de vie, et qui tienne compte des contextes locaux et nationaux ainsi que des besoins spécifiques des pays en développement. » À ce jour, 81 nations ont signé, y compris le Royaume- Uni et tous les pays membres de l’UE, mais pas les États-Unis ni la Chine. Selon le WWF Global Plastic Navigator, 161 pays ont exprimé leur intérêt.
Bien que les États-Unis n’aient pas signé ce document des Nations unies, le gouvernement Biden a donné son accord pour participer à la création du traité, revenant ainsi sur la position du gouvernement Trump. (Avant le changement de gouvernement, les États-Unis, bien qu’étant l’un des plus gros pollueurs en matières plastiques, était l’un des rares pays à s’opposer activement à la réglementation, entraînant un retard dans les négociations internationales.)
L’une des raisons du retard observé pour la signature de Joe Biden et pour l’incapacité de son gouvernement à formuler (jusqu’à janvier 2022) une politique globale de contrôle du plastique : « c’est compliqué »… Douze agences fédérales contribuent à déterminer la position du pays, depuis le Département d’État à l’Agence de protection de l’environnement en passant par l’Administration océanique et atmosphérique nationale.
Le Département d’État a déclaré à Mongabay qu’il est « prématuré de débattre » de sujets tels que la position américaine sur l’application ou sur le degré d’importance que devrait donner un traité à la protection des océans ou à la pollution plastique. Mais la déclaration mentionnait également le souhait de flexibilité des États-Unis, indiquant que « nous devons faire preuve d’innovation et prendre en compte les différents contextes nationaux, et veiller à ce que les pays les plus vulnérables aient les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre d’éventuelles solutions.
Le Département d’État dit étudier les conclusions et recommandations de la NAS et déclare souhaiter un accord qui traite de tous les aspects du cycle de vie du plastique en demandant aux pays de prendre en compte « l’approche de l’économie circulaire qui réduit les effets du cycle de vie du plastique », sachant que certaines nations « pourraient inclure des restrictions sur la production et sur la consommation des matières plastiques ».
Dans un blog publié en janvier, Monica Medina, secrétaire adjointe du Bureau des océans et des affaires environnementales et scientifiques internationales du Département, a fait la liste de ses quatre priorités pour le Bureau, parmi lesquelles « la recherche de solutions internationales pour remédier au déferlement de pollution plastique qui se déverse dans nos cours d’eau et dans nos océans, détruisant la biodiversité. »
De nombreuses organisations écologiques internationales exercent une forte pression pour une position ferme des États-Unis. « Nous avons convaincu des centaines de gouvernements, de multinationales, d’ONG et d’autres acteurs d’essayer de faire progresser le débat », affirme John Hocevar, directeur de campagne pour les océans chez Greenpeace USA. « Nous avons également fait peser un peu de la pression de l’opinion publique sur le gouvernement Biden pour lui faire mener campagne sur cette menace mondiale.
« Les entreprises doivent assumer la responsabilité de ce qu’elles produisent et vendent, et abandonner les plastiques à usage unique pour passer à la réutilisation » explique John Hocevar. « Les gouvernements n’ont pas fait leur travail en matière de régulation des entreprises. »
Quelle que soit la décision de l’ANUE dans les prochains mois, « un aspect positif du traité est son effet de signal d’alarme pour les grandes entreprises et pour les gouvernements. Ils peuvent tous voir qu’un changement se prépare. Cela devrait les motiver à prendre des mesures dès à présent. Il n’y a aucune raison d’attendre qu’un traité soit adopté pour commencer à travailler sur des solutions » affirme John Hocevar.
De gros efforts restent à faire
Que peut-on attendre de la prochaine session des Nations unies ? Qu’est-ce qui va suivre ? L’objectif immédiat est la formation d’une commission intergouvernementale de négociation afin de rédiger une première ébauche d’accord.
« Je suis sûre que les pays membres prendront les décisions nécessaires pour des mesures concrètes », a affirmé Inger Andersen, la présidente exécutive de l’ANUE dans sa déclaration à Mongabay. L’objectif, dit-elle, est de finaliser le texte du traité lors de la prochaine session générale de l’ANUE en 2024. « Il s’agit d’un calendrier très ambitieux, qui reflète la compréhension des États membres de l’urgence qu’il y a à progresser sur ce défi environnemental crucial. »
Inger Andersen admet que les États membres devront encore discuter l’étendue de la portée du traité sur les océans, sur la gestion des déchets dans le monde, et la manière de financer le traité. Mais elle affirme qu’il devra couvrir tout le cycle de vie du plastique « depuis sa production à son élimination ainsi que la réduction du déversement des matières plastiques existantes dans l’écosystème mondial. »
Interrogée sur le risque que les pays puissent sous-estimer leurs besoins d’élimination, elle reconnaît qu’il s’agit d’un « problème important que les pays membres devront discuter plus avant ». Les nations ont exprimé leur lassitude face à un excès de rapports sur d’autres accords multilatéraux pour l’environnement, « et c’est un aspect que nous devons sérieusement prendre en compte au moment de décider du meilleur processus d’évaluation. ».
Les accords internationaux existants peuvent servir de base en matière d’application et de reporting. Mais l’accord devra surtout convaincre les États que leur intérêt réside principalement dans « une nouvelle économie circulaire mondiale du plastique » et qu’il faut passer « de la mise en œuvre forcée à la création d’un environnement où il est dans l’intérêt de tous de mettre en place le traité », explique Inger Andersen.
Les États-Unis et d’autres pays semblent déterminés à agir rapidement et de manière décisive. S’adressant à Mongabay, le Département d’État a déclaré : « Il s’agit là d’un problème urgent qui nécessite une attention urgente. Nous ne pouvons pas passer des années à négocier. Nous sommes favorables à l’établissement d’une Commission de négociation intergouvernementale lors de l’ANUE 5.2 [la réunion prévue en février-mars], et à la conclusion des négociations d’ici 2024, ce qui pourrait être en conformité avec l’objectif de l’assemblée de l’ANUE 6 (dont la date reste à fixer) présent dans les résolutions proposées par le Japon et le Pérou/Rwanda. » Le temps presse et le flux de la pollution plastique ne cesse d’augmenter.
Image de bannière : Quelques 13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans chaque année, et le plastique tue 100 000 animaux marins par an. Photo Tim Mossholder via Unsplash.
Article original: https://news-mongabay-com.mongabay.com/2022/02/as-world-drowns-in-plastic-waste-u-n-to-hammer-out-global-treaty/