Nouvelles de l'environnement

Comment l’héritage du colonialisme a bâti un empire de production d’huile de palme

  • En raison des décennies de régime colonial aboutissant à un manque de savoir-faire local et de capital nécessaire pour satisfaire aux exigences des programmes de stimulations économiques de la Banque mondiale, de nouveaux gouvernements indépendants faisaient appel à des capitaux étrangers pendant la décolonisation du milieu du 20e siècle pour que les activités des entreprises et les exportations continuent.
  • Par conséquent, certaines des sociétés de produits tropicaux de base les plus importantes ont été fondées pendant la période coloniale et demeurent en activité dans les pays décolonisés.
  • Parmi celles-ci, la Société financière des Caoutchoucs (Socfin), une société de portefeuille belge exploitant des plantations de palmiers à huile et d’arbres à caoutchouc.
  • Pendant des années, des organisations de société civile ont reproché à Socfin de prétendument violer les droits de la personne sur ses plantations. Plusieurs poursuites et plaintes ont été déposées en raison d’allégations d’inconduite, dont des irrégularités dans le processus d’acquisition des terres, des conditions de travail et de logement défavorables et l’absence d’inclusion durable des fermiers locaux.

Entre 1885 et 1908, le roi de Belgique Léopold II contrôlait une vaste région de l’Afrique qui deviendrait un jour la République démocratique du Congo. Son règne s’est caractérisé par une brutalité systématique ayant causé la mort d’environ 10 millions de personnes et par l’adoption du terme « crimes contre l’humanité ».

Les statues du roi Léopold II se font mutiler et détruire en Belgique, car le pays, tout comme plusieurs autres pays du monde, compose avec un passé reposant sur l’exploitation raciste. Mais les statues ne sont qu’un des vestiges du colonialisme qui a persisté pendant plus d’un siècle. Plusieurs des sociétés de produits tropicaux de base ont été fondées pendant la période coloniale. Une d’entre elles, la Société financière des Caoutchoucs, une société de portefeuille belge exploitant des plantations de palmiers à huile et d’arbres à caoutchouc par l’entremise de douzaines de filiales à travers l’Afrique et l’Asie du Sud-Est. Des organisations de société civile lui ont reproché de prétendument violer les droits de la personne sur ses plantations.

Socfin est inscrite à la Bourse du Luxembourg et elle appartient partiellement (38,75 %) à la société multinationale française Bolloré. Pendant des années, Socfin a fait l’objet de critiques sévères en raison d’abus en matière d’établissement et de gestion de ses plantations tropicales dans huit pays d’Afrique et deux pays d’Asie : Cameroun, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Ghana, Indonésie et Cambodge. Des organisations de société civile, des mouvements populaires dans les pays d’exploitation et des ONG internationales ont exprimé leur inquiétude face à des irrégularités dans le processus d’acquisition des terrains, des conditions de travail et de logement défavorables et l’absence d’inclusion durable des fermiers locaux selon eux.

L’huile de palme est une des huiles végétales les plus populaires au monde. Elle est utilisée dans la confection de nombreux produits tels les biscuits et les bonbons, et même le dentifrice et les produits de beauté. Image de Maja Hitij.

En 2010, des ONG ont déposé une plainte auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Après que les poursuites furent abandonnées en 2017, car Socfin n’avait pas exécuté une vérification de ses activités ni mis en œuvre des procédures de surveillance, des ONG ont poursuivi Bolloré l’année dernière pour appliquer un plan d’action convenu.

Socfin a réfuté les critiques quant à ses activités en affirmant que son but est de promouvoir le développement de l’Afrique et de faire en sorte que les collectivités locales et leurs ouvriers soient les bénéficiaires de ses activités. Le groupe a mis en œuvre une politique de gestion responsable en 2017 et a depuis entamé une campagne promouvant ce que la société qualifie d’actions positives. Pour ce faire, elle aide à former des résidents aux techniques agricoles, elle fournit des emplois, de l’éducation et une infrastructure pour les collectivités, elle construit des puits au Cameroun et en Côte d’Ivoire, et elle élabore des programmes de riziculture pour les fermiers locaux à la Sierra Leone. Un de ses représentants a dit que la société a récemment dépensé 50 000 $ pour lutter contre la COVID-19 à la Sierra Leonein representative said the company also recently spent $50,000 to fight COVID-19 in Sierra Leone.

Luc Boedt, directeur général de Socfin, a dit à Mongabay en 2017 « qu’étant donné que les gouvernements et des agences de développement variées ne sont pas du tout efficaces, le secteur privé pourrait l’être ».

Tirer profit d’un régime brutal

« One can do nothing with nothing, but one can do plenty with little » : le message de bienvenue du site Web de Socfin. Selon la société, ce sont les mots d’Adrien Hallet, un agroéconomiste belge l’ayant fondée en 1909 après qu’il ait « développé la culture méthodique des arbres à caoutchouc et des palmiers à huile au Congo ». Ce dernier est ensuite allé en Malaisie pour mettre en pratique les compétences acquises en Afrique de l’Ouest en Asie du Sud-Est.

Mais le contexte dans lequel il est venu en Afrique centrale en premier lieu n’est pas mentionné sur le site Web de Socfin. Il en est de même pour les facteurs sous-jacents aboutissant à l’immense réussite économique que connurent Andrien Hallet et ses sociétés par conséquent.

Ce dernier s’est rendu à l’État indépendant du Congo, maintenant connu sous le nom de République démocratique du Congo (RDC), en 1889 pour travailler dans un bureau commercial, et peu de temps après il en est devenu le directeur général. Le bassin du Congo regorge de ressources naturelles, surtout l’ivoire. Après l’invention du pneu d’automobile en 1888, l’extraction du caoutchouc naturel est devenue une activité lucrative, une à laquelle le monarque belge, Léopold II, voulait participer.

Sous prétexte de « mission philanthropique » afin de stimuler le commerce et l’aide humanitaire pour la population autochtone en Afrique centrale, Léopold a réussi à convaincre les autres pays européens de lui confier le Congo comme sa propriété privée en 1885. Son plan de transformer la Belgique en pouvoir colonial en y extrayant ses ressources au moyen d’un régime de travail forcé et d’expropriation foncière ne fut révélé que des années plus tard.

Alors que le régime colonial florissait partout en Afrique, le gouvernement de Léopold dans le bassin du Congo commettait des atrocités à l’encontre des populations autochtones, qui représentaient la majeure partie de la main-d’œuvre pour l’extraction des ressources. Si les quotas de collection du caoutchouc n’étaient pas respectés, les peines pouvaient comprendre l’enlèvement, la section des mains et le meurtre. Les démographes estiment qu’au terme du règne de Léopold, il y a eu une diminution d’environ dix millions de personnes dans la population.

Une tombe parmi les palmiers à huile au Cameroun. Image de Dylan Collins.

Ce fut pendant cette période que le fondateur de Socfin, Adrien Hallet, fut envoyé en Afrique centrale, où il a pu assurer sa propre prospérité après avoir étudié le caoutchouc naturel et développé de nouvelles méthodes de culture pour optimiser le rendement. Les sources disponibles ne mettre pas en évidence jusqu’à quel point il savait à propos de la brutalité prenant place au Congo ni s’il était impliqué. Selon les archives, il gravitait autour de la famille royale et s’est enrichi grâce au commerce du caoutchouc africain.

La pléthore de violations des droits de la personne au Congo a éventuellement encouragé les autres dirigeants européens à forcer Léopold à céder le contrôle du territoire du bassin du Congo en 1908.

Mais à ce moment-là, Adrien était passé à l’Asie du Sud-Est où le climat et les conditions du sol s’annonçaient tout aussi prometteurs pour le développement des plantions que dans le bassin du Congo. L’environnement en général convenait mieux aux plans d’affaires du directeur général, l’un des facteurs était une main-d’œuvre moins chère et plus productive. Il a expérimenté avec les méthodes de culture qu’il avait développées en Afrique et fut un élément crucial dans le lancement d’un investissement international dans les plantations de caoutchouc asiatiques. C’est à ce moment qu’il fonda Socfin en 1909.

De nos jours, l’Asie du Sud-Est, surtout l’Indonésie et la Malaisie, est le cœur de l’exploitation d’huile de palme du monde. Cette région produit environ 85 % de l’approvisionnement mondial. Mais à l’époque d’Adrien Hallet, les palmiers à huile (elaeis guineensis) y étaient importés principalement pour des raisons esthétiques. Ce dernier, selon les archives, a remarqué de grands palmiers le long des rues, mais leurs fruits contenaient plus de pulpe et un plus petit noyau que ceux qu’il connaissait en Afrique.

Le directeur général a commercialisé son observation et en 1911 il a mis sur pied la première plantation de palmiers à huile commerciale à grande échelle au monde dans le Kapubaten d’Asahan sur l’île indonésienne de Sumatra. Il a ensuite fait équipe avec son ami, l’écrivain français Henri Fauconnier, qui avait acquis des terres en Malaisie et avait commencé à exporter de l’huile de palme en Europe.

L’Europe du début du 20e siècle s’industrialisait rapidement et dépendait de plus en plus des produits provenant des territoires colonisés. Alors que l’essor lié à la production du caoutchouc s’atténuait, la demande en huile de palme augmentait. Andrien Hallet, qui avait diversifié ses cultures sur ses plantations dès le début, fut en mesure de faire appel aux capitaux et de consolider ses avoirs. À l’heure de sa mort en 1925, il avait fondé plus de 20 sociétés et contrôlait 73 000 hectares de plantation d’arbres à caoutchouc, 29 000 hectares de plantations de palmiers à huile et 21 000 hectares de caféières en Afrique et en Asie du Sud-Est.

Jeune plantation de palmiers à huile à la Sierra Leone. Image de Maja Hitij.

Cependant, ce développement a continué même après la mort du directeur général. Robert Hallet, son fils, a assumé la direction du groupe Hallet, et s’est servi des bénéfices réalisés lors de l’essor du caoutchouc en Asie du Sud-Est dans les années 1920 pour s’implanter plus profondément en Afrique où Socfin a établi deux grandes plantations au Congo dans les années 1930. En 1944, le groupe était responsable d’environ un tiers de la production de caoutchouc indonésienne, ce qui se faisait selon les archives, au détriment des collectivités locales dont les résidents ont dû subir l’imposition d’un régime colonial, y compris le travail forcé et l’appropriation de territoire ancestral.

En 1940, le groupe Hallet occupait 350 000 hectares de territoire en Asie et en Afrique et fournissait 6 % de l’approvisionnement en caoutchouc mondial et 20 % des exportations d’huile de palme mondiales.

Lorsque le monde colonisé en Asie et en Afrique a acquis son indépendance entre 1945 et 1960, Socfin a réussi à survivre sans être trop lourdement touché. Mais la décolonisation ne rimait pas avec la fin du contrôle étranger du territoire autochtone dans les pays en voie de développement, le tout a simplement pris une autre forme. Bien que de nombreuses plantations dans les anciennes colonies furent expropriées et nationalisées dans les années 1950 et 1960, peu de temps après, en raison des décennies de régime colonial aboutissant à un manque de savoir-faire local et de capital nécessaire pour satisfaire les exigences des programmes de stimulations économiques de la Banque mondiale, les nouveaux gouvernements indépendants faisaient appel à des capitaux étrangers pour que les activités des entreprises et les exportations continuent.

Selon un rapport de la Banque mondiale datant de 1981, « [les nouvelles nations africaines indépendantes] ont hérité d’économies disparates… Le fonctionnement des marchés était imparfait et les étrangers dominaient le commerce et la plupart des entreprises modernes ».

Les sociétés qui exerçaient leurs activités en Extrême-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique étaient sur le point de détenir un avantage lors du partage de l’Afrique qui approchait, et elles en profitèrent pour prendre contrôle des plantations nouvellement nationalisées. Encore une fois, le territoire fut laissé entre les mains du secteur privé, mais ce processus était maintenant légitimé par les organismes internationaux comme la Banque mondiale et le Fond monétaire international (FMI), qui favorisaient la privatisation de l’investissement étranger par l’entremise de leurs programmes d’ajustement structurel.

Fruits du palmier à huile récoltés en direction d’une huilerie où ils se feront transformés en huile. Image de Dylan Collins.

Socfin était un des acteurs principaux de la période postcoloniale. Grâce aux connaissances approfondies en matière de gestion des plantations tropicales que la société a acquises au cours de presque un siècle d’activités, elle s’est restructurée et a restructuré son portefeuille de filiales au milieu du 20e siècle pour resurgir dans les années 1980 et 1990 avec de nouveaux investissements. Certains se trouvaient dans les mêmes pays qu’avant l’indépendance, d’autres se trouvaient ailleurs parmi les anciennes colonies. En RDC, par exemple, Socfin a acquis une plantation abandonnée appartenant jadis à Unilever, un autre acteur important du secteur. En Indonésie, la filiale de Socfin, Platantions Nord-Sumatra a conclu un accord avec le gouvernement pour créer Socfin Indonesia (Socfindo).

Une controverse moderne

Tout au long de ses multiples transformations, Socfin est demeurée un acteur international influent dans les industries de l’huile de palme et du caoutchouc. Elle a conservé cette place même après qu’une des multinationales les plus opaques à l’échelle internationale, le groupe Bolloré, l’ait absorbée.

En 1988, cette société de logistique colossale française a commencé à contrôler la société de portefeuille de Socfin, l’influente Banque Rivaud. Cette décision s’est prise dans le cadre d’une restructuration importante qu’avait faite le PDG de Bolloré, le milliardaire Vincent Bolloré. En quelques années, il a transformé une entreprise familiale de pâtes et papiers et de marchandises en une des 200 plus grandes sociétés européennes. Pour ce faire, il a élargi son secteur d’activités en y incluant la logistique et la gestion de la chaîne logistique, la production de matières plastiques, de microfibre et de voitures électriques de même que la gestion des relations médiatiques et publiques en France comme à l’étranger. Grâce à l’acquisition de la Banque Rivaud, et par le fait même de Socfin, le groupe a étendu son influence aux secteurs des produits de base tropicaux, et ce, surtout en Afrique.

Au cours des 20 dernières années, Bolloré a réussi à établir un incomparable réseau d’influence sur le continent africain, notamment dans les anciennes colonies françaises par l’entremise des programmes de la Banque mondiale et du FMI qui ont servi d’outil pour obtenir une variété de concessions stratégiques des terminaux portuaires, des entrepôts, des lignes de chemin de fer et des plantations tropicales. En 2018, le groupe a enregistré des recettes de 23 milliards d’euros (25,8 milliards de dollars). De ce fait, prendre le contrôle de Socfin, c’était obtenir le dernier élément nécessaire pour contrôler des chaînes d’approvisionnement entières à destination et en provenance de l’Afrique.

Une jeune plantation de palmiers à huile au Sierra Leone. Image de Maja Hitij.

La controverse s’est retrouvée dans l’ombre de Socfin depuis l’époque coloniale. Des collectivités, des groupes de défense des droits de la personne et des ONG reprochent à la société d’acquérir des terres de manière irrégulière et de violer les droits de la personne lors de ses activités dans plusieurs pays, dont le Cameroun, la Sierra Leone, le Libéria et le Cambodge. En tant qu’actionnaire principal de Socfin, Bolloré a également été mise sur la sellette. Cependant, malgré le grand nombre de plaintes et de campagnes à l’international, la société a réussi à conserver son indemnité.

Une première demande de commentaires envoyée à Bolloré en 2016 a été renvoyée à Socfin par Clara Lemarchand, qui dirige la division de responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Une autre demande envoyée cette année n’a pas reçu de réponse. Dans son rapport sur le développement durable de 2017, le groupe a mentionné qu’il « continue d’exercer une influence en tant qu’actionnaire responsable » en faisant allusion au groupe Socfin comme ayant « adopté et mis en œuvre une politique de développement durable ambitieuse associée à une politique de transparence validée par le Forest Trust (maintenant appelé la Earth Foundation) ».

Socfin nie tout acte répréhensible commis et renvoie à ses rapports sur le développement durable. Depuis 2015, la société a acquis les certifications ISO 14001 « et se prépare à acquérir la certification RSPO prévue pour 2020 (2 sites) et 2021 (les 4 autres sites restants) », a affirmé le PDG Luc Boedt, qui a également ajouté que cette action démontre les « efforts importants de la société pour favoriser le développement social en Afrique ».

À la suite de l’arrêt des enquêtes de l’OCDE l’année dernière, quatre ONG internationales ont intenté des poursuites contre Bolloré devant le tribunal de grande instance à Nanterre en France. Ces dernières sont le Centre pour l’environnement et le développement (CED Cameroun), la Fondation camerounaise pour une action rationalisée des femmes sur l’environnement (FOCARFE), l’association française Sherpa et l’ONG allemande Misereor. Selon les demandeurs, sous la direction de Sherpa, la société n’a pas mis en œuvre les mesures convenues pour améliorer les conditions de vie et de travail sur ses plantations au Cameroun.

Le territoire où la forêt dominait jadis est maintenant occupé par une plantation de palmiers à huile. Image de Maja Hitij.

La chef du contentieux de Sherpa et responsable du dossier, Marie-Laure Guislain, a expliqué que « Bolloré a accepté la médiation du PCN français et a signé le plan d’action, mais Socgin ne l’a pas fait ». Le tribunal n’a pas encore rendu sa décision.

Elle a ajouté que « les entreprises agroindustrielles du secteur de l’huile de palme ont des répercussions terribles sur les ouvriers et l’environnement ». « Il existe une lacune juridique dans ce secteur en France et les puissances économiques peuvent faire comme bon leur semble. Nous espérons que ce procès affectera également d’autres secteurs, là où les société-mères jouissent d’impunité en matière de filiales et de sous-traitants à l’étranger », continua-t-elle.

Ces dernières années, d’autres pays se sont joints aux demandeurs et aux poursuites contre Socfin. La population autochtone Bunong du Cambodge a intenté une poursuite contre la société. Au Libéria, où la IFC a accordé un prêt de 10 millions de dollars à Socfin en 2007, 22 villages ont déposé une plainte à l’organisme de surveillance du IFC, le conseiller-médiateur de l’observation (CAO). Selon le mémoire du CAO, les résidents affirmaient que la société menait des activités « liées à l’accaparement de terres et d’évincement, à l’absence de consultation, au déplacement économique et à la perte de moyens de subsistance, aux conditions d’emploi et à la violation des droits des travailleurs, à la pollution de l’eau, à la violence sexiste et aux menaces de représailles ainsi qu’à l’intimidation ».

Au moment de la publication de cet article, les procès n’étaient pas encore terminés.

 

La recherche pour cet article s’est amorcée en 2013, avec des visites sur le terrain au Cameroun et à la Sierra Leone en 2015 et 2017. L’auteure surveille de près le déroulement de la situation et reçoit régulièrement des actualités de la part des collectivités et des gens sur le terrain. Elle vérifie les faits nouveaux en discutant avec les actionnaires pertinents dans les pays concernés.

Image de bannière de Dylan Collins.
 
Article original: https://news.mongabay.com/2020/06/how-the-legacy-of-colonialism-built-a-palm-oil-empire/

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