Nouvelles de l'environnement

De la théorie à la réalité fatale: Le paludisme s’étend à cause du réchauffement terrestre

Le paludisme (la malaria) est un fléau mondial. Malgré les efforts consacrés depuis des siècles pour combattre la maladie transmise par les moustiques et qui continue à tuer un nombre qui varie entre 660 000 et 1.2 millions d’individus. Par surprise, les experts estiment qu’environ 300 millions de gens sont infectés par la maladie annuellement, ou environ 4 pourcent de l’ensemble de la population mondiale. Ces statistiques peuvent s’aggraver. Depuis des années, les scientifiques ont vigoureusement débâté si le paludisme s’étendra a mesure que le réchauffement terrestre s’aggravera. Toutefois, une nouvelle étude a mis en première évidence le suivant:



On a constaté un envahissement croissant des cas de paludisme dans les endroits les plus élevés pendant les années chaudes. Cela nous signale qu’il y a une réaction de paludisme dans les lieus de grande hauteur envers les changements climatiques.” a dit le co-auteur Mercedes Pascual avec l’université de Michigan.



Les chercheurs ont examiné le paludisme régnant à travers deux régions montagneuses en Ethiopie et en Colombie depuis plus d’une décennie. Auparavant, les endroits tropicaux de hautes altitudes ont été largement à l’abri de l’expansion du paludisme car les moustiques sont incapables de s’adapter au climat très froid.



” Les températures froides dans les régions montagneuses des zones tropicales diminuent, voir même empêchent les maladies vectorielles transmises par les moustiques tigres, baissent le taux de production, et réduisent le taux de morsure. De ce fait, ces températures froides affaiblissent, si non empêchent la transmission.” Ecrivent les scientifiques sur le journal publié ce jour-là.



Toutefois, les chercheurs ont découvert que ces moustiques malariques pénètrent dans ces régions inhospitalières et mal préparées, particulièrement pendant les années excessivement chaudes –dont le nombre a augmenté à cause du réchauffement climatique.




Un moustique du genre Anopheles gambiae transmettant le paludisme dans les régions montagneuses de l'Ethiopie. L'image prise par Dan Salaman,  école d'hygiène de London & La médecine tropicale.

Un moustique du genre Anopheles gambiae transmettant le paludisme dans les régions montagneuses de l’Ethiopie. L’image prise par Dan Salaman, école d’hygiène de London & La médecine tropicale.



Des cas de malaria se produisent dans les régions montagneuses pendant les années chaudes, notamment en 1997 et 2002 dans les deux régions à la foi. Les scientifiques écrivent:” La simultanéité entre les continents peut se lier aux températures globales au-delà de la normale accompagnées des évènements El Nino.



Les découvertes des chercheurs suscitent un argument sur l’ampleur de l’effet de la température sur l’expansion du paludisme. En vue d’isoler leurs découvertes, les scientifiques ont pris en considération d’autres éléments tels que la chute de pluie, l’usage des insecticides et la résistance aux anti malariques. Il est important de signaler qu’en Ethiopie aussi bien qu’en Colombie, il a été démontré que la température est la cause des épidémies.



“Notre recherche récente suggère que la malaria, à cause du réchauffement terrestre en progrès pénètrera là-haut dans les montagnes et se répandra dans des nouveaux endroits de hautes altitudes. Les habitants de ces régions seront à la merci d’une mortalité et morbidité sévère à cause de leur faible résistance.” a noté le co-auteur Menno Bouma un maitre de conférence honoraire supérieur chargé de cours cliniques à l’école d’hygiène de London& la médicine tropicale. Les experts ont depuis longtemps averti que le changement climatique pourra atteindre les plus pauvres et les plus marginalisés dans le monde (aussi les moins responsables). Ces nouvelles découvertes soutiennent bien cet argument.



Les implications peuvent être profondes car les régions montagneuses en Ethiopie seule disposent d’une population de 37 millions vivant dans les territoires ruraux. En fait, les scientifiques estiment qu’un degré (Celsius) de réchauffement peut provoquer une augmentation de 2.8 million d’infections parmi les enfants de ces localités. Le climat terrestre s’est déjà réchauffé de 0.8 degré Celsius. Les gouvernements n’ont pas déployé suffisamment d’efforts pour viser la cible de garder l’augmentation de la température mondiale au niveau de 2 degrés Celsius selon leur promets.



“Nos efforts à ce propos soulignent le poids de ce problème et le besoin d’une telle intervention pour soutenir ces régions, particulièrement l’Afrique.



Cependant, les communautés montagneuses Ethiopiennes ne doivent pas tomber victimes. Après avoir subi la douleur d’une épidémie malarique entre 2002 et 2004, les communautés montagneuses Ethiopienne résistaient en utilisant les insecticides avancés et les antis malariques effectives. Par conséquent, une “réduction considérable des cas” selon les auteurs. Cela, toutefois, exigera des efforts sanitaires publiques locaux, disent les scientifiques.



En plus de se déménager vers les hautes altitudes, les scientifiques ont aussi prévu qu’ au sein d’une température chaude, le paludisme pourra voyager nord et sud, véhiculant ainsi vers les altitudes nouvelles et probablement retourner aux pays où il a été longtemps traité. Depuis deux années, le paludisme aviaire- pareil au paludisme humain- a été découvert au nord d’Alaska. Juste après, les scientifiques ont intensément essayé de développer un vaccin malarique ou d’autres moyens –incluse la manipulation génétique parmi les populations des moustiques pour mettre fin à la maladie froide.



Une haute altitude en Ethiopie, l'image tirée par Asnakew Yeshiwondim.
Une haute altitude en Ethiopie, l’image tirée par Asnakew Yeshiwondim.




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