Déforestation selon le type de forêt en RDC de 2000 à 2005 et 2005 à 2010.
La République démocratique du Congo (RDC) a vu son premier projet de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation forestière (REDD+) validé et vérifié dans le cadre du Verified Carbon Standard (VCS).
Selon les entreprises ERA Carbon Offsets Ltd et Wildlife Works Carbon LLC qui ont développé le projet REDD+ Mai Ndombe, celui-ci couvre 299 645 hectares de forêt dans la province du Bandundu qui étaient anciennement alloués à l’exploitation forestière. ERA et Wildlife Works estiment que ce projet, le plus vaste à obtenir validation et vérification VCS à ce jour, évitera l’émission 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone sur les 30 ans de sa durée d’existence et engendrera des « bénéfices directs » pour les 50 000 villageois des communautés locales.
Mai Ndombe fait partie de la zone marécageuse Ngiri-Tumba-Mai Ndombe caractérisée par une très vaste biodiversité parmi laquelle des éléphants de forêts et des bonobos.
Ce projet REDD+ est une initiative révolutionnaire de Wildlife Works, il est destiné à protéger plus de 200 000 hectares de forêt kenyane largement menacés, sécurisant ainsi la totalité du couloir de migration de la faune sauvage entre l’est et l’ouest du Parc Naturel de Tsavo. Le projet Mai Ndombe est le second mené par Wildlife Works dans le cadre du REDD+, le premier fut lancé en 2009 au Kenya.
Le Bassin du Congo constitue la seconde zone tropicale au monde après l’Amazone.