Nouvelles de l'environnement

Les orangs-outans peuvent survivre dans les plantations ou dans certaines forêts déboisées

Un rapport de recherches publié dans le journal PlosONE nous rapporte que certaines forêts partiellement déboisées ainsi que certaines plantations peuvent servir d’habitats pour les orangs-outans, ce qui montre que les populations de ce grand singe menacé sont plus résistantes que ce que l’on pensait.



L’étude, conduite par une équipe de chercheurs dirigée par Erik Meijaard du bureau de Consultations Internationale pour les Peuples et la Nature, basé à Jakarta, a démontré une densités de population des orangs-outangs presque équivalente entre les forêts naturelles et les plantations de papier et de la pâte à papier des concessions du Kalimantan de l’est, en Indonésie.



« Ce sont de très importantes nouvelles pour la conservation des orangs-outangs car cette icône qu’est l’orang-outang est en grave danger allant jusqu’à l’extinction de l’espèce dans les contrées sauvages, » nous explique Meijaard. «Leur habitat naturel en Indonésie et en Malaisie a été considérablement réduit et très fragmenté, sans compter le braconnage des primates qui persiste beaucoup de régions qu’ils occupent. »




Un Orang-outang à Bornéo. Photographie Par: Rhett A. Butler.

La recherche a révélé que les orangs-outangs de Bornéo utilisent les forêts secondaires et les plantations d’acacia pour s’alimenter et pour la nidification, bien que les auteurs notent également qu’ « on ne sait pas pour autant dans quelle mesure ces zones pourront maintenir ces populations viables sur le long terme. »



Meijaard et ses collègues affirme que des etudes supplémentaires sont requises pour déterminer comment les quantités de nourriture entre les plantations et les forêts naturelles influencent le comportement des orangs-outangs et leur viabilité à long terme.



« Conclusion: les orangs-outangs utilise les plantations d’acacia”, écrit l’auteur “ce qui ne signifie pas que les plantations ont la même valeur en terme de conservation que les forêts naturelles, mais au moins pour les orangs-outangs, elles ont une valeur que nous avons sous-estimer dans le passé. »



« Il est encore trop tôt pour savoir si ces populations de singes ne sont que des individus isolés de passage en quête d’un nouvel habitat, ou si la zone en question fait partie du processus de recolonisation de territoire juste à côté de leur forêt trop lourdement endommagée. La viabilité à long terme de ces populations require également plus d’études. »




Un Orang-outang de Bornéo.

Malgré l’avertissement des chercheurs, les conclusions pourront certainement être soutenues par les industries de la pâte à papier et du papier, qui ont été fortement critiques par les environnementalistes pour avoir converti des zones naturelles de forêts en plantations industrielles.



Les protecteurs des orangs-outangs ont toutefois pris leur courage en ça et il se pourrait qu’il y ait substantiellement plus d’habitats pour les singes rouges qu’ils n’en étaient estimés. Ainsi, on pense que près de 75 pourcents des environs 50 000 orangs-outangs de Bornéo vivent au-delà des frontières des zones naturelles protégées.



«Les implications de la conservation de ces conclusions sont importantes, ce qui explique que nous devons faire des efforts pour améliorer les chances de survie de l’orang-outang au sein des plantations et de leurs matrices d’habitats, » écrit l’auteur.



Plutôt que de localiser les oranges-outangs lorqu’on les rencontre dans les plantations, il est plutôt “recommandé de résoudre le problème de gestion de ceux-ci in situ en essayant de réconcilier les besoins écologiques avec les objectifs économiques des plantations en la taille et l’interconnexion des zones protégées avec les habitats forestiers adjacents.



Meijaard et ses collègues concluent en mettant l’accent sur la nécessité de connaître tous les habitats potentiels des orangs-outangs grâce au développement des plans de gestion de sauvegarde de l’espèce.


Un Orang-outang à Bornéo. Photographie Par: Rhett A. Butler

«Sûrement plus dégradation et fragmentation se produira aux forêts tropicales. L’exemple présent d’orangs-outans dans les plantations de la pâte à papier et du papier souligne le besoin urgent pour la communauté de science et conservation a focaliserse sur le potentiel de forêt multifonctionnel et sur les paysages de plantation pour fournir quelques ressources à la faune en danger. La plupart d’orangs-outans se trouvent dehors des Parques Nacionales [42], et malheuresement beaucoup des habitats serviront pour l’extracion commerciale de bois, et (convertiront a plntaciones de bois et autre timber plantations et aux autres plantations comme le huile de palme (Elaeis guineensis).»



«Nous avouns besoin de savoir lesquelles d’espèces utilisent, et peuvent survivre dans les habitats déboisés que comprisent la matrices dehors des réserves de forêts et comment nous soutenons ceci par la meilleure gestion du paysage entier. Converger principalement sur la gestion des réserves contiguës et intacts, et negliger les occasions pour conservation des tels paysages multifonctionnels seraient une occasion perdue pour la conservation.»



Citation: Meijaard E, Albar G, Nardiyono, Rayadin Y, Ancrenaz M, et al. (2010) Unexpected Ecological Resilience in Bornean Orangutans and Implications for Pulp and Paper Plantation Management. PLoS ONE 5(9): e12813. doi:10.1371/journal.pone.0012813


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