Ce que vous voyez dans ce reportage sont des trous, en plein cœur de la biosphère de Dimonika, classée par l’UNESCO en 1988. Ces trous sont causés par la déforestation liée à l’extraction minière. La scène se déroule dans le sud-ouest de la République du Congo, où l’exploitation aurifère menée par la société chinoise City SARL a profondément bouleversé l’équilibre écologique de cette zone protégée. Selon plusieurs sources locales, près de cinq hectares de forêt auraient été détruits, transformant un écosystème dense et riche en un paysage dévasté.
Cette activité minière a également des conséquences sociales lourdes : orpailleurs artisanaux et habitants ont été contraints de quitter les lieux, privés de leurs sources de nourriture et d’eau potable. Des analyses effectuées sur des échantillons d’eau de la région ont révélé la présence de mercure, une substance hautement toxique, mettant en danger la santé des populations locales, 140 fois supérieure à la norme !
Face à cette situation, plusieurs ONG dénoncent un désastre écologique et humain. En novembre 2024, le gouvernement congolais a ordonné la suspension des activités de la société minière. Cependant, sur le terrain, les dégâts environnementaux demeurent visibles et aucune opération de restauration n’a encore été engagée.
« Ruée vers l’or : un poison pour la biosphère de Dimonika » est un reportage de Berdy Pambou et Lucas Colin, avec les graphiques d’Emilie Languedoc et la voix de Jahëna Louisin, réalisé sous la supervision de Juliette Chapalain.
Transcription
Attention : Il s’agit de documents créés par une machine ou un humain et légèrement modifiés pour garantir leur exactitude. Elles peuvent contenir des erreurs.Aucune transcription n’est disponible.





