- Le moteur de recherche Ecosia finance trois projets de restauration écologique à grande échelle à Madagascar.
- L’un d’eux dans la pointe sud-est de l’île allie à la rigueur scientifique la pleine implication de la communauté dans toutes les activités sur le terrain.
- L’initiative est en cours de certification internationale au regard des objectifs du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal adopté en 2022.
- Mais, à Madagascar, les agissements de certains politiciens nuisent souvent au bon déroulement des actions de conservation et de restauration.
TAOLAGNARO, Madagascar — Sous un soleil de plomb, Vôdea, 35 ans et mère célibataire avec quatre enfants à charge, travaille seule dans son champ de patates douces. Dans sa localité, les tubercules assurent l’essentiel de l’alimentation de la population. Armée d’une bêche adaptée à sa taille, la paysanne entretient ses cultures, vitales pour sa famille. Suivant un rapport récent de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les femmes produisent jusqu’à 80 % des produits alimentaires dans les pays en développement. Mais le climat d’aujourd’hui, de plus en plus instable, a parfois raison de l’abnégation des agriculteurs.
Pour Vôdea, une alternative se présente à proximité. De temps à autre, elle participe aux activités payantes sur la pépinière géante baptisée Ramy – désignant une plante endémique de Madagascar connue sous le nom scientifique de Canarium madagascariense – à Ebobaky dans la commune d’Ankaramena, district de Taolagnaro, l’extrême sud-est de la Grande île. Des dizaines d’autres résidents, avec une présence féminine remarquable, prennent également part. Ce gagne-pain, même temporaire, est indispensable dans le monde rural où le salariat est un mot vide de sens.
Depuis 2021, les communautés environnantes ont été pleinement associées à un projet de restauration écologique à grande échelle appuyée par le moteur de recherche Ecosia, créé en 2009, en Allemagne, par Christian Kroll, qui réinvestit ses profits dans le financement des initiatives similaires dans le monde. Son appui a permis de planter 200 millions d’arbres dans plus de 35 pays, d’après l’information lue sur son site web. La réserve spéciale d’Ambatotsirongorongo (1 033 hectares), à cheval entre cinq communes sur le littoral dont Ankaramena, figure sur la liste des bénéficiaires.
Valorisation des espèces autochtones
L’opération sur ce site, l’un des trois financés par Ecosia sur l’île, consiste à planter chaque année 1,361 million d’arbres sur quatre ans. Un million d’entre eux, soit 400 ha d’arbres sont des espèces autochtones, dont l’identification relève d’une œuvre collective avec la communauté. La Canarium madagascariense est parmi elles.
S’y ajoutent un lot annuel de 325 000 arbres à croissance rapide, dont des acacias, destiné à renforcer un pare-feu de 25 kilomètres de long ceinturant le site de restauration et 36 000 plants d’eucalyptus par an, distribués aux habitants, pour la production de bois de chauffe, afin de les amener à ne plus dépendre de la forêt naturelle, pour leurs besoins. Pour ce faire, douze pépinières, avec celle à Ebobaky, sont implantées autour de la réserve spéciale contre quatre au départ.
« Les opérations de reboisement sont familières à Madagascar. Mais la valorisation des essences autochtones, avec une telle envergure, y est de rare occurrence », dit Jean Philippe Palasi, directeur exécutif de l’Initiative pour le développement, la restauration écologique et l’innovation (INDRI), dont une équipe a visité la réserve spéciale du 19 au 20 septembre 2024 (…). Entre autres, cette organisation, basée à Antananarivo, a le mérite d’avoir partagé en juin tous les secrets de la reforestation en dix principes.
Pour la reforestation autochtone dans la pointe sud-est de Madagascar, la Tropical Biodiversity & Social Enterprise (TBSE), ayant son siège à Taolagnaro, la capitale régionale d’Anôsy, la pointe sud-est malgache, prend le taureau par les cornes. Puisque le temps de reconstitution de la forêt après déforestation est long, l’entreprise a établi en 2022 un contrat de 20 ans avec Ecosia, après une année d’essai en 2021, pour protéger et restaurer la réserve spéciale avec ses trois fragments de forêt à savoir Ambatotsirongorongo, Bemanasa et Lavasoa, perchés sur des hauteurs surplombant les champs de diverses cultures paysannes, dont celui de Vôdea. « La TBSE s’applique à connecter ces lambeaux par la restauration des forêts dégradées tout autour et la conservation », a dit à Mongabay Jean-Baptiste Ramanamanjato, biologiste et gérant de l’entreprise privée, lors d’une rencontre à son bureau, le 17 octobre dernier.
D’une superficie totale estimée à 500 ha, soit environ 715 terrains de foot, ces fragments et les broussailles autour d’eux ont une composition floristique et faunistique unique à Madagascar. Situés sur une zone de transition entre la forêt sèche et la forêt tropicale humide, ils forment un site de rencontres pour des espèces présentes dans ces deux différents types d’habitat. Ils abritent ainsi des espèces, qui n’existent nulle part ailleurs au monde. En tête de la longue liste, figurent le petit lémurien nocturne Microcebus manitatra, parmi les 25 primates les plus menacés au monde de 2018 à 2023, et le gecko diurne nommé Phelsuma antanosy, observé également à Sainte Luce, dans une aire protégée localisée non loin de là. « La particularité de cette zone géographique attire tant de chercheurs », a ajouté Ramanamanjato.
Elle était riche en couvert forestier auparavant. « Une forêt dense couvrait les collines autour de nous en 1972-1975. La richesse faunistique et floristique de notre région était alors restée intacte », se souvient Maka Mahavelo, 60 ans. Ce résident de Sarisambo, le chef-lieu de la commune éponyme, l’une des cinq concernées par la restauration écologique, est parmi les témoins oculaires du déclin progressif du couvert forestier local, à cause surtout de la culture sur brûlis. Il préside, depuis 2010, le comité de cogestion (COGES) de la réserve spéciale d’Ambatotsirongorongo.
La structure, redynamisée, dès le début de l’intervention de l’Ecosia/TBSE, inclut les autorités locales dont les maires et les associations villageoises protectrices de nature ou VOI. « J’ai encore vu des arbres qui ont poussé sur les bassins versants proches de notre village une décennie passée », corrobore Tsirokafa Sotamia Razafy, 32 ans, un patrouilleur au fokontany (la plus petite unité administrative dans le système malgache, ndlr) d’Amboavola, Sarisambo. La TBSE en recrute deux dans chacun des quatorze fokontany environnant la réserve spéciale afin de la surveiller tous les jours et de donner immédiatement l’alerte. Les patrouilleurs ont reçu de la direction régionale de l’Environnement et du Développement durable (DREDD) d’Anôsy, des formations sur leurs rôles et leurs responsabilités.
Depuis 2023, les fokontany ciblés ont chacun un comité de lutte anti-feux, avec huit membres dotés d’équipements adéquats, et une association villageoise fonctionnelle. « Ils sont nos collaborateurs à la base. En tant que premiers bénéficiaires, ils doivent prendre conscience du besoin impérieux de protéger la forêt », affirme Tsirivelo Ratovoson, directeur technique de la TBSE. Selon ce responsable, la coupe sélective, les feux et les animaux en divagation, outre le défrichement massif, ont accéléré la dégradation sinon la disparition du couvert forestier de la localité.
Des projets de conservation ont été mis en œuvre pour tenter de renverser la tendance en limitant les pratiques contribuant à la perte de la biodiversité. L’obtention du statut de réserve spéciale d’Ambatotsirongorongo aux termes d’un décret provient des initiatives anciennes. Certes, une identification réalisée en 2000 l’a inscrite sur la liste des quatre zones de conservation prioritaires, dans la région Anôsy, sous l’impulsion d’un projet financé par la Banque mondiale.
Les vicissitudes sociopolitiques, qui ont ponctué la vie nationale au cours de ces dernières décennies, ont pourtant annihilé les résultats escomptés. Les effets néfastes du changement climatique et la sécheresse chronique affectant le Sud malgache, exacerbés par la destruction du milieu naturel, ont en même temps commencé à peser lourd sur le quotidien des habitants qui, malgré eux, ont trouvé, en les ressources forestières à portée de main, un ultime moyen de survie face aux conditions exténuantes. « La dégradation des forêts peut souvent avoir un impact sur une zone plus vaste que celle des déforestations complètes, et elle est à l’origine d’importantes émissions de carbone et d’une perte de biodiversité », note le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) dans une publication récente.
« De rudes sécheresses nous ont frappés. La terre ne produisait rien. La vie était très dure. Les gens vendaient en vain des terrains agricoles. Ils n’avaient pas de bœufs (la banque des ruraux au pays, ndlr) », témoigne Imbola, 60 ans, président de la VOI à Amboavola. Selon ses dires, les habitants étaient forcés de fabriquer du charbon au détriment de la forêt. Ils la détruisaient aussi pour y planter des citrouilles et des tomates. « Les épisodes les plus dévastateurs ont eu lieu entre 2014-2015 et 2018-2019 », affirme Razafy. Ialy Tsimijaly, 70 ans, chef de fokontany d’Amboavola depuis 1996, confirme ces faits.
Les forêts tropicales sont essentielles au maintien d’une grande biodiversité et à l’atténuation du changement climatique, rappellent les chercheurs du Cirad. Mais, quand la TBSE a décidé en 2020 de prendre en main le destin de la réserve spéciale, elle a été en présence de fragments de forêt, presque en agonie, qui ont pu échapper aux années de massacre. La vue de l’écosystème en ruines aurait découragé.
Toutefois, le sauver de la descente aux enfers est encore faisable. L’entreprise a alors fait sienne une visée à concrétiser : déployer sur ce terrain de désolation des efforts de restauration écologique active et passive. L’établissement d’un lien avec Ecosia, l’année suivante, transformera le rêve en réalité, à en croire Ramanamanjato.
Important investissement
La TBSE entame, en ce moment, la quatrième année de son intervention à Ambatotsirongorongo, pour laquelle environ 1,4 million de dollars ont été investis jusqu’à maintenant, d’après l’information fournie par Antonia Burchard-Levine, Network & Impact officer chez Ecosia. Même à trois années d’existence, le projet est considéré comme un modèle de gestion réussie. « Il est bien géré », a dit lors d’un bref entretien en ligne Tojotsara Ratefason, directrice des Aires protégées, des ressources naturelles renouvelables et des écosystèmes au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable.
L’entreprise a été à juste titre fondée en 2016 par des écologistes et des biologistes. Elle compte à son actif plus de 20 ans d’expertise en restauration écologique des forêts littorales, en particulier celles se trouvant en zones humides après exploitation minière. De fait, elle est une émanation de la compagnie minière QIT Madagascar Minerals Sa, détenue à 80 % par le groupe minier multinational anglo-australien Rio Tinto et à 20 % par le gouvernement de Madagascar, la deuxième plus grande activité minière sur l’île souvent citée par la presse internationale.
La démarche adoptée par la TBSE, à Ambatotsirongorongo, allie à la rigueur scientifique la réelle implication de la communauté en valorisant ses expériences. « Nous accordons une grande place à la pleine collaboration avec la communauté. Les activités sont taillées à la mesure de ses besoins pour que les résidents cessent la destruction de la forêt », a dit Ramanamanjato. Les réunions annuelles avec la COGES déterminent les plans de travail à mettre en œuvre.
Dans la mesure du possible, la communauté est associée à toute intervention sur le terrain, de la plus petite à la plus grande comme la collecte de graines, l’entretien des pépinières, la trouaison, le transport et la mise en terre des jeunes plants. Les VOI elles-mêmes fournissent la main-d’œuvre communautaire en sélectionnant les personnes appelées à contribuer. Le paiement se fait une fois par semaine ou une fois par mois, selon un accord préalable. « Les gens réduisent leur dépendance vis-à-vis de la forêt lorsqu’ils tirent profit du projet. De la sorte, ils sont responsabilisés et initiés à l’éducation environnementale », affirme Rivo Rajoharison, responsable du programme de restauration chez TBSE.
La politique de l’entreprise lui interdit d’employer les moins de 18 ans. Par contre, une attention particulière est accordée aux femmes. Dans plusieurs régions de Madagascar, surtout dans le Sud, les femmes et les filles, comme Vôdea, subissent des difficultés accrues, en majeure partie imputées au changement climatique et à l’échec des gouvernances. Puisque ces catégories vulnérables font preuve d’un leadership remarquable face à la sécheresse, à la lumière du rapport de la CNULCD et de la FAO, elles sont à l’avant-garde de la lutte contre le déclin environnemental et, par ricochet, à la lutte contre la perte de la biodiversité, l’une des trois plus grandes menaces au monde, aujourd’hui amplement débattues lors de sommets mondiaux comme la dernière édition de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre.
Stratégie de recherche-action permanente
Selon la convention de la TBSE avec Ecosia, 80 % des arbres plantés, vivants et non brûlés, doivent grandir sur un sol rocailleux et à climat relativement rude. Pour en assurer le plein succès, la vallée dans la zone tampon nord du site, appelée Manitatra, est depuis l’année passée dotée d’une station de recherche éponyme destinée à accompagner, jusqu’en 2045, la protection de la nature et la restauration écologique sur celui-ci et à valoriser les recherches et développement de l’écotourisme. La TBSE coopère aussi avec des universités malgaches et étrangères pour l’enrichissement de l’expertise technique de son équipe. L’échange d’expériences continu avec d’autres acteurs de restauration nationaux va dans le même sens.
« Par-delà l’obligation de résultat, nous nous en tenons à une recherche-action permanente pour prévenir les avatars des conditions physiques peu clémentes du site », a dit Rajoharison. Les espèces à planter sont ainsi choisies en fonction de la nature du sol étudiée préalablement. Le rôle de la communauté est une fois de plus indispensable à ce propos. Elle connaît les types de plantes adaptées et susceptibles de mieux résister en tenant compte de la nature du sol. « La maîtrise d’un certain nombre de paramètres est cruciale sans perdre de vue les aspects financiers en termes de coût et bénéfice », a ajouté l’expert. S’additionne à l’approche valorisée l’expérimentation de la technique de foxhole.
Plusieurs experts à Madagascar haussent souvent le ton sur la négligence à l’égard du suivi des reboisements au pays. La restauration écologique à Ambatotsirongorongo, quant à elle, fait l’objet d’un suivi aux normes intégrant la télédétection satellitaire de haute précision via l’application Akvoflow. Cette fonction consiste à enregistrer les données sur le terrain, qui seront transmises à un serveur.
En outre, chaque opération est suivie d’une évaluation immédiate. Les indicateurs de performance sont donc disponibles en temps réel. En vue de sa durabilité, la restauration écologique sur la réserve spéciale est en tout cas sous contrat de certification internationale avec The Global Biodiversity Standard.
Il s’agit d’un système de certification indépendant développé par une coalition d’experts mondiaux, qui reconnaît les projets protégeant, améliorant et restaurant la biodiversité. Grâce à un processus d’évaluation normalisé sur site, mené par des centres régionaux de biodiversité et à des critères de certification rigoureux, les projets doivent pouvoir démontrer des effets positifs sur la nature et les écosystèmes. « La norme a été élaborée pour soutenir les objectifs du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté à la COP15 en 2022 », a dit à Mongabay Ramanamanjato. Missouri Botanical Garden s’en occupe pour le projet de TBSE.
Ce label pour un reboisement durable a été présenté à la COP16 qui s’est clôturée sur une note d’insatisfaction quand les délégations ne sont pas parvenues à adopter la décision sur la stratégie pour mobiliser 200 milliards de dollars par an, à l’horizon de 2030, pour la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité. En effet, la sauvegarde de la nature nécessite une astronomique somme estimée à 700 milliards de dollars par an.
De ce fait, la sécurisation des sites de restauration écologique, afin de laisser la nature en paix, condition indispensable au mécanisme de régénération naturelle favorable à l’apparition et à la croissance des espèces pionnières au plan de la gestion floristique, est capitale, d’où la création des pare-feux, la mise en place des comités de lutte anti-feux et l’organisation des patrouilles régulières. Les profits tirés par la communauté du projet à Ambatotsirongorongo l’amènent à adhérer à ce principe. Mais, comme il convient de viser le long terme, une approche mettant en exergue la dynamique d’agroforesterie est déployée.
Grâce à elle, les paysans locaux reçoivent des quantités d’arbres fruitiers et à usage domestique pour qu’ils abandonnent les vielles habitudes même si les pressions ne sont pas totalement enrayées. Les bénéficiaires directs incarnent ainsi le profil-type des paysans modèles pour le reste de la communauté. « La disponibilité de jeunes plants est un problème pour les gens qui ont grandement besoin de les planter sur leurs parcelles, car ils ne peuvent plus toucher à la forêt », a dit Mahavelo. Son propos dénote le changement de comportement des habitants malgré les frustrations sporadiques liées à la difficulté de dompter l’instinct de prédation.
Madagascar entend populariser dorénavant le mode de cuisson propre pour renforcer la protection de la nature par la baisse des pressions sur les forêts naturelles. Une telle initiative mettra sûrement du temps à atteindre les habitants autour de la réserve d’Ambatotsirongorongo. Mais ceux-ci ont déjà conscience des erreurs du passé et de la nécessité urgente de préserver la forêt pour leur bien-être. « Nous nous réjouissons des pépinières installées par TBSE autour de nous. Elles nous appartiennent, car la forêt qui sera restaurée bénéficiera à nos enfants », a affirmé Imbola qui a ajouté : « Nous sommes vaincus. Sans la forêt, il n’y a pas de pluies et nous ne pouvons pas cultiver. Voilà pourquoi nous protégeons la forêt ».
Outre l’insécurité rurale qui prévaut dans de nombreuses régions, les agissements de certains politiciens nuisent souvent au bon déroulement des actions de conservation et de restauration. De temps à autre, ils tapent sur la table pour soi-disant défendre les droits des communautés affectées par les projets. « Il y a des moments où il nous est impossible d’agir. Nous sommes contraints de marcher sur les œufs tout en gardant un œil attentif sur les objectifs de la conservation. Des politiciens prennent l’application des mesures de conservation pour un acte de déstabilisation sociale », a dit Hamja Andriniaina, chef service régional des forêts auprès de la DREDD d’Anosy.
Image de bannière : Vôdea, la femme célibataire de 35 ans, qui a quatre enfants à charge travaille seule dans son champ de patate douce situé en bas du site de restauration écologique d’Ambatotsirongorongo. Image de Rivonala Razafison pour Mongabay.
Citations :
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Mittermeier, R.A., Reuter, K.E., Rylands, A.B., Jerusalinsky, L., Schwitzer, C., Strier, K.B., Ratsimbazafy, J. & Humle, T. (eds.), (2022). Primates in Peril: The World’s 25 Most Endangered Primates 2022–2023. IUCN SSC Primate Specialist Group, International Primatological Society, Re:wild, Washington, DC. 163 p. Consultable sur www.primate-sg.org/special_reports.
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Barimalala, R., Wainwright, C., Kolstad, W. E. & Demissie, D. T. (2024). The 2019–21 drought in southern Madagascar. Weather and Climate Extremes, 46. https://doi.org/10.1016/j.wace.2024.100723
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