- Une dizaine de tortues pêchées malencontreusement sont récupérées par les services de la conservation avec la collaboration des bénévoles de la Maison de la tortue et de la communauté d’Ebodjé par Campo.
- Cette collaboration permet de booster l’écotourisme, environ 200 visiteurs arrivent chaque année dans cette localité avec des retombées pour les populations.
- Grâce à la contribution communautaire, d’autres actions de sensibilisation et d’éducation pour la protection de cette espèce menacée d’extinction et entièrement protégée sont menées malgré les difficultés liées à l’insuffisance des ressources.
Deux heures de route pour rallier Kribi à Ebodjé, un village situé dans l’arrondissement de Campo dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun et dont la simple évocation du nom renvoie à la tortue marine, que nous avons visité le 5 août 2024. Cette relation intime est d’ailleurs symbolisée par un rocher en forme de tortue, qui, à en croire ses fils, est apparu spontanément sur la plage dans cette localité.
A cause du mauvais état de la route, aggravé par les pluies, parcourir la quarantaine de kilomètres, qui séparent Kribi d’Ebodjé, en voiture ou de préférence en motocyclette, nécessite la patience, l’endurance et le courage. Il faut braver nids de poule, flaques d’eau, ponts de singe, bourbiers et esquiver des grumiers lourdement chargés, qui transportent des billes de bois coupés dans les chantiers d’exploitations agricoles et minières de Campo et Grand Zambie, non loin de Campo.
Ebodjé, c’est le parc marin de Manyange Na Elombo, une aire protégée entièrement marine, avec une superficie de 110300 hectares, le long de l’océan Atlantique, créée en 2021 et en fonction depuis 2022 ; mais d’abord, la « Maison de la tortue », « Maison de ndiva », en langue locale, fondée en 2014 à l’initiative de l’association « Tube Awu », qui signifie « Notre mer » avec l’appui du Fonds mondial pour la nature (WWF), à travers le projet GEF/Fem (Fonds mondial pour l’environnement), le ministère des Forêts et de la Faune à travers le Fonds commun et la Banque allemande de développement (KFW). Le chef d’Ebodjé, sa Majesté Njokou Djongo, situe le contexte de la création de la « Maison de la tortue ». « Avant, il n’y avait pas de route entre Kribi et Campo. Les gens passaient par la plage et ramassaient les tortues marines. Nous essayions de les protéger en vain et les braconniers se moquaient même de nous. C’est au vu de ce phénomène que va naître l’initiative de conservation vers la fin des années 90, avec l’aide de l’Organisation néerlandaise de développement (Svn) », a-t-il dit. Des experts occidentaux, arrivés chez nous dans les années 90, affirme-t-il, vont démontrer que cinq des sept espèces de tortues marines du monde, sont présentes à Ebodjé au Cameroun. Ici, des coques, des dessins et des photos des tortues retiennent l’attention du visiteur.
Cinq ingénieurs, deux en sciences halieutiques et trois en Eaux et forêts, et des membres de la communauté, offrent leurs services bénévolement à la « Maison de la tortue ». Ce 5 août Joël Wamba Tchinda, ingénieur halieutique et Yves Ndjockou, ingénieur des Eaux et forêts, respectivement chargés du Programme pêche et mégaphone, et du Programme tortues marines à la « Maison de la tortue », s’apprêtent à participer à une réunion en ligne avec des partenaires. Une heure après cette réunion en ligne, les deux jeunes gens acceptent de s’entretenir avec Mongabay. « Notre association est basée à Ebodjé et nous œuvrons pour la préservation de biodiversité marine et côtière. Nous avons un programme “ Tortues marines” et un programme “Pêche et mégaphone ”. Ce dernier s’occupe de tout ce qui concerne la pêche (avant et après la capture des produits de mer) », explique Tchinda. Leur travail consiste essentiellement à patrouiller les plages pendant la période de ponte des œufs par les tortues qui va d’octobre à mai, selon le Conservateur du parc marin, Patrick Mambala Sambou.
Des résultats encourageants d’une collaboration
Bien que les patrouilleurs de la « Maison de la tortue », espèrent mieux, Yves Ndjockou salue tout de même l’adhésion progressive des populations riveraines, qui comprennent de plus en plus la portée de la protection des tortues marines sur leur activité. « Comme ce sont des pêcheurs et comme nous leur expliquons le péril de la disparition des tortues sur leur activité et ils comprennent », a-t-il dit. Dans son ordinateur, comme dans celui de son collègue Tchinda, des images et vidéos des tortues récupérées entre les mains des pêcheurs. Lesdites tortues, affirme Ndjockou, ont été pêchées accidentellement ou illégalement. « Pour nous, c’est un résultat encourageant », a indiqué Ndjockou.
« J’étais en mission à Yaoundé un jour, j’ai manqué au moins 30 appels. Je me suis demandé ce qu’il se passait. La population voulait m’informer qu’il y avait une tortue retrouvée coincée sous les rochers, c’est probablement la marée qui l’avait emportée. La communauté s’est mobilisée pour la récupérer. Les gens commencent à comprendre, que nous ne pouvons pas avoir des touristes dans notre localité en mangeant nos tortues, mais en les conservant. Même si nous déplorons encore des cas de braconnage, cette image est assez significative. La communauté est au même niveau de compréhension, pas tout le monde. Mais, c’est déjà un grand espoir », a indiqué le Conservateur.
Des avancées qui n’auraient pas été possibles sans les initiatives communautaires, dont celle de Tube Awu. « Depuis 2014, ils suivent les tortues marines, ils suivent les pontes d’œufs, ils sensibilisaient les communautés et les pêcheurs. Cela montre que les communautés étaient déjà bien avant le processus de création du parc, engagées pour la protection des tortues marines », a dit Sambou.
Une vidéo jalousement conservée, dans les ordinateurs portables de Tchinda et de Ndjockou, montre une tortue remise au Conservateur sans contrepartie. « Voilà un des points positifs de notre action ; il y a des gens qui attrapent accidentellement des tortues et qui acceptent désormais de les remettre gratuitement », ont-ils brandi. Une dizaine de tortues remises en mer depuis janvier 2024, suite à la sensibilisation, indiquent-ils. Les services de la conservation s’activent pour le renforcement de la collaboration avec les communautés. « Un programme de recherche participative a vu le jour et à travers lequel, des pêcheurs, qui prennent des espèces protégées, accidentellement le signalent, auprès des services de la conservation. La communauté s’est déjà constituée en cinq groupes de pêcheurs et un groupe de femmes dynamiques. Il s’agira de proposer des projets en fonction de leurs besoins pour recevoir des financements. Selon le conservateur, il n’est plus question de leur imposer des projets, qui n’ont rien à voir avec leur quotidien. La signature d’un « Pacte bleu », entre les communautés, les associations et les administrations sectorielles, est envisagée. Le Conservateur souhaite, que les entreprises intervenant dans l’Océan s’y impliquent, par exemple, pour rendre disponible du matériel de pêche de bonne qualité.
De la compensation à la promotion de l’écotourisme
Les populations d’Ebodjé prennent de plus en plus conscience de l’apport des tortues marines dans le maintien de leur activité de pêche, mais également à cause de l’attrait de la localité auprès des visiteurs, qui viennent du monde entier. Près de 200 visiteurs chaque année. Sur dix touristes, huit arrivent pour voir les tortues, à en croire les autorités traditionnelles du village. Ce qui a motivé l’administration en charge du tourisme. « Nous avons une dizaine de chambres de passage, qui ont été construites par le ministère du Tourisme et des loisirs. Les touristes peuvent désormais dormir à Ebodje au lieu de repartir précipitamment pour Kribi », a dit le Conservateur du parc marin.
Dans la quête permanente des solutions durables de conservation, il avait été instauré des compensations pour motiver les pêcheurs, afin qu’ils remettent les tortues prises malencontreusement par leurs filets. « On s’était rendu compte que certains malins allaient capturer les tortues pour se faire payer. Nous avons mis fin à ce système et nous les avons sensibilisés pour qu’ils acceptent de remettre la tortue gratuitement, et c’est bien ce qu’ils font maintenant », se réjouit Ndjockou.
L’adhésion va au-delà de la remise des tortues sans récompenses. Dans le village, des bacs à ordures en forme de tortue sont disposés de part et d’autre. « C’est pour recueillir des déchets plastiques par des jeunes volontaires », a dit le chef du village Ebodje. Le nettoyage des plages se fait après chaque passage de la marée. « Les pêcheurs vont en mer avec de l’eau dans les sachets en plastique. Ils les abandonnent dans l’eau et pendant les marées, la mer les libère sur la plage. Les tortues confondent souvent ces sachets pleins de sable aux méduses et les avalent. Cela leur cause beaucoup de problème. Elles en meurent mêmes. Nos jeunes débarrassent la plage et le village de tout ce qui est plastique pour qu’il n’échoue pas en mer », explique le Conservateur. Selon celui-ci, une infirmière vétérinaire est en cours de recrutement dans le but de maximiser les chances de survie des tortues repêchées, qui auraient des problèmes (soit qu’elles ont été blessées ou ont avalé du plastique).
Une pêche parfois fâcheuse
Dans la communauté, environ 50 personnes pratiquent la pêche artisanale, en principe, selon la réglementation, qui n’autorise pas l’utilisation des embarcations motorisées par les riveraines. Mais, Wamba regrette l’utilisation des embarcations motorisées par d’aucuns. Ce qui n’est pas sans préjudice sur la préservation des tortues marines. « Il y a des captures de tortues par des pêcheurs », affirme Ndjockou.
Ce que corrobore le Conservateur du parc, qui attribue la faute à la qualité du matériel utilisé par les pêcheurs. « Le problème avec les communautés est que tout le monde utilise le matériel de mauvaise qualité. Soit, ce sont des mailles, soit ce sont de vieux plastiques. Une fois que le filet est coincé quelque part, on l’abandonne et il commence à faire la pêche fantôme. Or, les filets plastiques ne se dégradent pas. Si ce sont les autres filets, on se dit qu’ils sont biodégradables », a déploré Sambou.
Il ajoute : « Il y a un filet qu’ils appellent le waka waka. Lui, il cause même beaucoup de dégâts. Il emporte tout, attrape les tortues. Donc, il y a les problèmes de mailles, de matériel. On leur demande de ne pas pêcher au niveau des embouchures parce qu’ils font partir le poisson de la mer pour les eaux douces et ils y vont se reproduire ».
Le changement climatique et les infrastructures construites en mer menacent aussi la reproduction des tortues. « La plage a un peu reculé avec l’érosion marine. Or, c’est sur la plage que les tortues viennent pondre. Ce qui se passe aussi, c’est qu’avec l’érosion marine, les arbres tombent sur la plage. La tortue a du mal à se mouvoir. Parfois, elle se retrouve coincée », a dit le Conservateur.
Tchinda pense que l’information ne circule pas comme il faut. « Nous travaillons avec tout le monde. Il y a un manque d’information. L’information ne peut être efficace que si elle est fiable. Par exemple, lorsqu’il y a des zones interdites de pêche, la communauté ne peut pas le savoir si on ne le lui dit pas », a-t-il précisé.
La sensibilisation avant les sanctions contre les contrevenants
Depuis l’arrivée du Conservateur du parc marin, la lutte se fait de façon concertée. « Lorsque nous patrouillons la nuit, si nous observons des irrégularités, nous informons le Conservateur, car notre mission ne se limite qu’à cela ; nous n’avons pas mandat pour la répression. Nous éduquons et sensibilisons les populations, parce que nous savons qu’elles sont les premiers gendarmes dans la lutte contre le braconnage des tortues marines », a indiqué Wamba Tchinda. La « Maison de la tortue » a lancé une étude pour l’inventaire des tortues marines ; mais les résultats ne sont pas encore disponibles, a confié Ndjockou.
Mongabay a joint au téléphone Cédrick Fogwan, Chef de programme à African Marine Conservation Organisation ( AMMCO). Selon lui, la sensibilisation sur la côte de Limbé a abouti à l’engagement de 80 pêcheurs et a permis de relâcher plus de 50 tortues et de protéger 500 œufs sans compensation, grâce à l’utilisation de l’application SIREN pour traquer les braconniers. « Ici, des pêcheurs sont devenus sensibilisateurs. Le principal défi du Rastoma est la non-maîtrise du processus d’incubation », a-t-il dit. « Certains œufs de tortues ont été incubés mais il n’y a pas eu de succès au niveau de leur éclosion. Nous sommes en train de voir comment venir à bout de cette difficulté », a-précisé Fogwan.
Les patrouilles de la quinzaine de bénévoles de la « Maison de la tortue » se font la nuit, pendant la période des pontes. Ils récupèrent les œufs, affirme le Conservateur du parc, qu’ils mettent dans une écloserie pour les sauver des braconniers, qui sillonnent les plages de jour comme de nuit. Ces œufs, après éclosion, sont relâchés sur la plage quand l’équipe est rassurée qu’il y a moins d’autres prédateurs comme les crabes.
Selon Wamba Tchinda, la tortue marine peut commencer à s’accoupler dès l’âge de 25 ans. Seulement, c’est à la maturité, à 45 ans, qu’elle peut pondre les œufs. L’ingénieur en sciences halieutiques a aussi renseigné qu’une femelle peut pondre plus d’une centaine d’œufs. Malheureusement, a-t-il dit, une seule tortue sur mille peut atteindre l’âge de la maturité. Ceci peut bien expliquer la qualification de la tortue comme espèce en voie d’extinction par la Convention internationale sur le commerce des espèces en voie d’extinction (CITES). Au Cameroun, membre de cette Convention, la tortue marine est dans la classe A, espèce entièrement protégée. La loi faunique, en son article 158, punit d’une amende de trois millions à dix millions de francs Cfa, (entre 6000 et 18000 USD) ou d’un emprisonnement d’un à trois ans, toute personne en possession d’une partie ou de l’intégralité d’une espèce de classe A.
Patrick Mambala dit avoir opté pour la sensibilisation et l’éducation. « Quand le pêcheur pose parfois son filet en mer, il ne le pose pas avec l’idée d’attraper des tortues. Le plus important, c’est de discuter avec les pêcheurs et de leur dire, que nous ne sommes pas là pour les empêcher de pêcher. C’est en braconnant les tortues que vous pouvez avoir des problèmes. Nous sommes là pour mettre en œuvre la loi et nul n’est censé l’ignorer. Nous rencontrons des cas de pillage des nids de tortues. Des gens viennent dissimuler les œufs pour les récupérer après et les manger », a-t-il dit.
Le Conservateur pense même à des concertations pour une préservation participative de la faune marine. « Les filets appelés « waka waka », par exemple, attrapent les tortues marines. Nous essayons de discuter maintenant avec les communautés pour faire une charte sur la gestion durable des ressources. On voudrait identifier les espaces où on trouve les tortues pour leur dire que non, quand vous placez un filet par exemple ici, iI est probable que vous attrapiez une tortue. Mais nous préférons qu’à cet endroit, vous fassiez par exemple la pêche à la ligne parce qu’elle est moins néfaste pour les tortues », a-t-il confié. « Les communautés ont l’impression que le parc a été créé pour leur interdire l’accès aux ressources halieutiques. Or, d’après le décret de classement, l’une des missions du parc, est d’améliorer les revenus des communautés à travers le développement de la pêche artisanale et de l’éco-tourisme. Avec le parc marin, on devrait libérer un espace à usage multiple pour les communautés, où elles peuvent aisément pêcher », a expliqué Patrick Mambala.
Le travail plombé par des ressources insuffisantes
L’équipe des patrouilleurs de la « Maison de la tortue » travaille avec des moyens du bord. « Il est difficile d’amener une personne à travailler sans moyens. Certains de nos patrouilleurs se découragent ; ça fait que lorsqu’ils sortent, ils abandonnent leur poste de travail et cherchent à passer la nuit quelque part pour revenir le matin. On ne va pas leur en vouloir, puisqu’ils ne sont pas rémunérés. Nous n’avons pas un matériel adéquat (caméra) pour prendre des images de braconniers. Nous nous contentons souvent des déclarations, qui ne peuvent pas toujours aider », a dit Ndjockou. Le Conservateur du parc dit qu’il n’a qu’une dizaine de personnels. « Nous avons une plage de 50 km environ. Ce qui veut dire que nous avons besoin de 110 personnes à peu près pour bien la surveiller et lutter contre le braconnage. Les communautaires font un travail appréciable. Mais, ils sont limités par l’insuffisance de ressources matérielles, financières et humaines », indique-t-il.
A Ebodjé, comme à Campo, les pêcheurs, qui coopèrent pour la préservation des tortues, demandent des contreparties. « L’un des problèmes majeurs aussi est que les pêcheurs, par rapport à leur contribution dans la protection des tortues marines, nous demandent des contreparties. Ils veulent avoir une chaîne de froid pour valoriser leur activité, étant donné, qu’ils sont obligés de fumer leur poisson, tandis que certains clients le demandent frais », a indiqué Patrick Mambala.
L’incontournable tortue
Selon David Mboglen, ingénieur océanographe, Chef d’antenne de recherche de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) à Ebodjé, joint au téléphone par Mongabay, les tortues marines jouent un rôle très important dans l’environnement marin en maintenant et en contrôlant les populations des macro-algues dans ce milieu, notamment la côte. « En consommant les macro-algues, elles permettent aux autres espèces d’exister, d’une part. D’autre part, pendant la saison sèche, quand les eaux de l’océan se réchauffent, il y a une recrudescence de méduses. Les tortues marines les consomment préférentiellement et font baisser leur population. Ainsi, les poissons que les pêcheurs capturent souvent les rencontrent moins », a-t-il dit au téléphone à Mongabay. « La ponte des œufs sur les plages permet aux nutriments issus des coquilles d’œufs d’enrichir les dunes et favorise le développement d’une certaine végétation pour la stabilisation des drains des côtes et la réduction de l’érosion côtière », a-t-il ajouté.
Mboglen précise : « Il y a très peu d’espèces marines avec une longue durée de vie qui font de grandes migrations dans le milieu marin, en dehors des grands prédateurs comme les requins ou certains mammifères comme les baleines. La tortue marine parcourt des milliers de kilomètres : elle a aussi une longue durée de vie avec une maturité tardive, qui peut, pour certaines espèces, intervenir à partir de 15, 20, 30 ans. Ces deux éléments permettent de retracer l’histoire et d’en déduire l’évolution de l’état de santé de l’écosystème traversé par cette espèce-là ; d’avoir un marquage d’une saison à une autre, d’une année à une autre, d’une région à une autre, l’évolution du profil du milieu ».
Cop15
Le Cameroun, partie prenante de la Convention cadre des Nations-Unies sur la biodiversité, a pris des mesures pour la protection de ses écosystèmes marins en créant le parc de Douala-Edéa (dans la région du Littoral) avec 100 000 hectares en mer et l’aire protégée entièrement marine de campo, qui s’étend sur une longueur de 50 km sur la plage, entre autre.
Lors de la Cop15 sur la biodiversité, tenue en décembre 2023 à Montréal, au Canada, 200 pays environ se sont engagés à conserver 30 % de la planète, dont 10 % des biodiversités marine d’ici à 2030 dans un accord baptisé « Cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité ».
Image de bannière: Une tortue asphyxiée par un filet de pêche échoue sur la plage à Ebodjé dans l’arrondissement de Campo au Sud Cameroun. Image de l’association “Tube Awu” avec leur aimable autorisation.
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