Nouvelles de l'environnement

Au Congo, un puits de carbone sans pareil risque d’être morcelé pour du pétrole

  • Une nouvelle étude a révélé que les tourbières du bassin du Congo sont 15 % plus grandes que prévu.
  • Cette zone de forêt marécageuse contient 29 milliards de tonnes de carbone selon les estimations, ce qui représente la quantité émise au niveau mondial par la combustion d’énergies fossiles en trois ans.
  • À compter du 28 juillet, le gouvernement de la République démocratique du Congo, où se trouvent deux tiers de ces tourbières, mettra aux enchères des droits de prospection de pétrole dans 27 parcelles à travers le pays.
  • Les scientifiques et les défenseurs de l’environnement ont critiqué la décision qui selon le gouvernement est nécessaire pour financer ses opérations. Les opposants disent que les parcelles recouvrent des parties de tourbières, de forêts tropicales matures, d’aires protégées et un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La plus grande réserve mondiale de matière végétale partiellement décomposée connue sous le nom de tourbe dans les tropiques est même plus importante que prévu, selon une nouvelle étude.

Ainsi, l’article publié par une équipe de scientifiques dans la revue Nature Geosciences rapporte que les tourbières du bassin du Congo recouvrent près de 167 600 kilomètres carrés en République du Congo et en République démocratique du Congo (RDC). Les nouvelles cartes confirment que la zone, parfois appelée Cuvette centrale, est à peu près de la taille de l’Angleterre et du Pays de Galle réunis, ce qui est 15 % de plus que les estimations de la cartographie originale de la zone.

« C’est une zone immense. Ça c’est sûr », a dit à Mongabay Bart Crezee, le premier auteur et chercheur postdoctorant à l’Université de Leeds au Royaume-Uni.

Part of the research team traveling in a dugout canoe.
Une partie de l’équipe de recherche se déplaçant en pirogue sur la rivière Ruki en RDC. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.

L’emplacement, la taille et la teneur en carbone de ces tourbières situées dans la deuxième plus grande forêt tropicale au monde étaient largement méconnus avant qu’une équipe de scientifiques ne publient leurs cartes établies à partir d’images satellites et d’un travail approfondi sur le terrain dans un article en 2017 dans la revue Nature. La tourbe se forme lorsque l’eau qui submerge le mélange de terre et de matière végétale au sol de cette forêt prive d’oxygène les bactéries et champignons, ce qui arrête la décomposition normale qui se produirait dans une forêt tropicale moins détrempée. De ce fait, la majorité du carbone présent dans ces morceaux de plantes se retrouve séquestré dans le sol au lieu d’être émis dans l’air. Il s’avère que les tourbières du bassin du Congo contiennent une quantité impressionnante de carbone, de l’ordre des émissions mondiales produites par la combustion d’énergies fossiles en trois ans.

Ces résultats démontrent que ces tourbières sont un outil puissant dans la lutte contre le changement climatique : si elles restent intactes, le carbone restera séquestré et n’entrera pas dans l’atmosphère où il pourrait participer au réchauffement climatique (à moins que quelque chose ne perturbe l’équilibre ou ne déclenche la libération du carbone). L’exploitation forestière intensive et l’agriculture industrielle ont eu de lourdes conséquences sur les tourbières d’Asie du Sud-Est. Défrichées et asséchées pour la plantation de cultures comme le palmier à huile, elles sont devenues une source significative d’émissions de carbone au lieu d’être une réserve fiable.

De telles perturbations pourraient venir de l’agriculture ou de l’exploitation du bois, ou de ce qui semble être la menace la plus pressante, la prospection pétrolière en profondeur sous l’écosystème. En avril, le gouvernement de la RDC, qui abrite les deux tiers des tourbières du Congo, a approuvé la mise aux enchères de droits de prospection de pétrole dans plusieurs parcelles de terrains, notamment dans des parties des tourbières, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes pour leur avenir parmi les scientifiques et dans le milieu de la défense de l’environnement.

Researchers measure the depth of a peat core that they brought up to the surface.
Les chercheurs mesure la profondeur d’une carotte de tourbe qu’ils ont ramenée à la surface. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.

L’actualisation des données

Dans le prolongement de l’article de 2017 dans la revue Nature qui se concentrait sur des mesures de terrain en République du Congo, Bart Crezee et ses collègues ont étendu leur travail jusqu’en RDC. Ils ont passé des semaines dans ces forêts marécageuses, prélevant des carottes de terre pour confirmer la présence de tourbe.

Leurs relevés ont révélé que les tourbières sont sensiblement plus grandes que l’estimation d’origine de 145 529 km2. L’équipe a également appris que dans l’ensemble, une grande partie de la tourbe en RDC s’est formée par un processus différent. En République du Congo, l’accumulation des eaux de pluie dans des bassins situés entre les berges relativement élevées des cours d’eau a entraîné la formation de tourbe sur une période d’au moins 10 000 ans. Mais en RDC, des rivières en crue débordant de leurs berges se sont concentrées dans de petites vallées et ont fourni les conditions nécessaires à la formation de tourbe.

Les scientifiques ont également trouvé une épaisseur de tourbe allant jusqu’à 6 mètres en RDC, selon Crezee. C’est à partir de l’épaisseur de tourbe, dont la moyenne a été calculée à environ 1,7 m sur l’ensemble du bassin, que les chercheurs ont été en mesure d’estimer la quantité de carbone. L’article de 2017 avait fixé la valeur de carbone à environ 30 milliards de tonnes. Mais, étant donné que cette estimation était basée sur une poignée de valeurs choisies au hasard pour l’épaisseur de tourbe, il était possible, au moins en théorie, qu’elles ne contiennent qu’une quantité beaucoup plus faible de 6 milliards de tonnes. Avec cette nouvelle étude, le travail de terrain étendu des chercheurs a permis de se rapprocher d’une valeur plus précise, qui s’est avérée être assez proche de l’estimation originale. La nouvelle étude rapporte qu’environ 29 milliards de tonnes de carbone sont contenues dans les tourbières.

L’analyse de l’équipe confirme que la Cuvette centrale est parmi les environnements les plus denses en carbone de la planète, avec une densité près de deux fois supérieure à celle des tourbières de l’Amazonie péruvienne. Entre les deux Congos, la quantité de carbone représente plus d’un quart de tout le carbone des réserves de tourbe tropicales du monde.

Les tourbières du bassin du Congo restent également relativement intactes. Les scientifiques et défenseurs de l’environnement affirment qu’il faut s’assurer qu’elles le restent, à la fois, pour minimiser la libération de carbone dans l’atmosphère et pour limiter les effets du changement climatique, ainsi que pour préserver un écosystème unique qui abrite des espèces sauvages et des communautés humaines.

Cependant, la vente aux enchères qui commence le 28 juillet représente un danger évident pour l’équilibre délicat des tourbières.

Stilt houses in a fishing camp along the Ikelemba River.
Des maisons sur pilotis dans un camp de pêche le long de la rivière Ikelemba en RDC, qui a débordé de son lit à la fin de la saison des pluies. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.
A map shows the overlap of the oil concessions for tender with protected areas in the DRC. Image courtesy of the CongoPeat project / University of Leeds.
Une carte montrant la superposition des concessions pétrolières sujettes à appel d’offres avec des aires protégées en RDC. Image fournie par le CongoPeat project/Université de Leeds.

Le pétrole : une voie vers le développement ?

Les dirigeants de la RDC ont depuis longtemps l’intention d’augmenter la production pétrolière du pays. En mai 2022, Didier Budimbu Ntubuanga, le ministre des hydrocarbures de la RDC, a annoncé que son bureau tiendrait sa vente aux enchères pour 16 parcelles, dont plusieurs dans la Cuvette centrale les 28 et 29 juillet. Le 19 juillet, le ministre a tweeté que le nombre de parcelles en vente avait augmenté pour atteindre 30 (27 pour le pétrole et trois pour le gaz naturel.

Crezee et ses collègues du projet CongoPeat (un groupe de chercheurs basés au Royaume-Uni, en République du Congo et en RDC, qui a été formé pour étudier la Cuvette centrale) ont utilisé la carte de cette nouvelle étude et trouvé que trois des parcelles pétrolières contiennent 10 000 km2 de tourbière. Selon les estimations, la zone piège 1,67 milliard de tonnes de carbone à l’écart de l’atmosphère.

Ils ont également calculé que dans l’ensemble, 112 000 km2 de forêt tropicale se trouvent dans les limites des parcelles en vente. Et, malgré le fait que Budimbu l’ait nié à l’origine, Greenpeace a trouvé qu’au moins neuf et peut-être même jusqu’à 12 des parcelles recouvrent des parties d’aires protégées en RDC.

Le ministère des hydrocarbures a déclaré plus tard à Greenpeace dans un communiqué écrit que le gouvernement avait décidé qu’il pouvait déclasser des « aires protégées riches en ressources naturelles de grande valeur économique. »

Simon Lewis, le co-premier auteur de l’étude initiale de cartographie des tourbières et dernier auteur de ce dernier article mené par Crezee a récemment écrit une tribune dans le The New York Times appelant à l’annulation de la vente aux enchères. Il a fait remarquer que les entreprises qui remporteront des enchères pour la prospection parient sur des réserves qui restent à prouver dans cette région de la RDC, et que le processus d’extraction pétrolière coûteux dans ces endroits reculés ne serait pas « économiquement viable ».

« Pourtant, même si la prospection initiale ne révélait pas de gisements pétroliers à échelle commerciale, la valeur de la biodiversité de la forêt tropicale serait tout de même détruite », a écrit Lewis, un botaniste et professeur de l’université de Leeds. La forêt vivante abrite d’extraordinaires espèces de plantes ainsi que des espèces animales rares et menacées comme des gorilles des plaines, des chimpanzés et des éléphants de forêt.

A peat swamp forest along the Ikelemba River in the DRC during the dry season.
Une forêt de tourbière le long de la rivière Ikelemba en RDC pendant la saison sèche. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.

L’entreprise française TotalEnergies et DIGOil, une entreprise basée en Afrique du Sud, ont déclaré à Mongabay qu’elles ne participeraient pas à cette vente, même si elles n’ont pas expliqué les raisons de leur décision. Une source du secteur a dit que Chevron, l’entreprise basée aux États-Unis a également refusé de participer.

Même des incursions mineures dans la forêt de tourbière pourraient avoir un « effet boule de neige » qui pourrait amplifier les impacts. Les routes construites pour apporter l’équipement pourraient altérer la circulation de l’eau qui maintient les tourbières. Des bûcherons cherchant des espèces de bois précieux et des chasseurs cherchant de nouvelles proies pourraient perturber davantage l’écosystème.

Si les entreprises trouvaient assez de pétrole pour rentabiliser les coûts et les efforts de la production, Lewis a attiré l’attention sur les problèmes que l’exploitation a provoqués dans d’autres forêts tropicales. Il a expliqué que des déversements pourraient être un désastre pour les poissons, les animaux et les gens, et que l’environnement détrempé des tourbières compliquerait toutes les opérations de nettoyage. Lewis a ajouté que les eaux usées toxiques sont également une conséquence de l’extraction de pétrole du sol, et a rappelé les effets documentés sur les populations dans l’Amazonie péruvienne.

« Dans une étude, 98,6 pour cent des enfants vivant dans une zone de production pétrolière présentaient des taux sanguins dépassant la limite de sécurité pour le cadmium, un métal lourd cancérigène », a-t-il écrit.

Les dégâts potentiels que la prospection et l’exploitation pétrolières pourraient provoquer ont poussé Greenpeace à dénoncer la décision du gouvernement de la RDC de tenir les ventes aux enchères.

« La vente aux enchères de toute nouvelle parcelle d’exploitation pétrolière, où que ce soit, est une faute et porte atteinte au droit des populations à un environnement sain », a déclaré Irene Wabiwa Betoko, la responsable du projet international pour le bassin du Congo de Greenpeace Afrique, en avril 2022. « Le projet permettant à de grosses compagnies pétrolières de saccager les écosystèmes les plus sensibles du Congo est une erreur historique et doit être abandonné immédiatement. »

Study co-author Corneille Ewango studies a peat swamp forest.
Corneille Ewango, co-auteur de l’étude et chercheur à l’université de Kisangani (RDC) étudie une forêt marécageuse sur tourbière dominée par des palmiers Raphia laurentii. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.

Les dirigeants de la RDC disent que le pays doit utiliser sa richesse en ressources naturelles pour en finir avec la pauvreté généralisée à laquelle ses citoyens doivent faire face. Selon la banque mondiale, près des trois quarts des habitants du pays vivaient avec moins de 1,90 dollar par jour en 2018.

Le budget annuel de la RDC ne dépasse pas les 10 milliards de dollars. En comparaison, Budimbu disait en mai que des données préliminaires suggèrent que 16 milliards de barils de pétrole se trouveraient dans les 16 parcelles d’origine, d’une valeur de 650 milliards de dollars au prix actuel de 107 $ le baril, selon Bloomberg. Budimbu a reconnu que des prospections supplémentaires étaient nécessaires pour confirmer la présence de « dépôts d’hydrocarbures économiquement rentables ». Depuis, les prix du pétrole sont légèrement retombés. Des observateurs ont également exprimé leurs préoccupations concernant l’avenir des énergies fossiles alors que le coût des énergies renouvelables diminue, ce qui amène à se demander si les années d’investissements en amont pour la prospection et les infrastructures nécessaires au lancement de la production pétrolière seront payantes à long terme.

« Notre pays doit avancer, nous devons trouver de l’argent », a dit Budimbu au The Washington Post. Il a ajouté, « [nous] ne pouvons pas sacrifier l’économie dans l’intérêt de l’environnement ».

Ève Bazaiba Masudi, la ministre de l’Environnement de la RDC, avait tenu des propos similaires à Mongabay en 2021. « Il convient de bien examiner la valeur ajoutée de la conservation ainsi que celle de l’exploitation. », avait-elle dit.

Toutefois, l’un des accords les plus importants à avoir été conclus à la conférence des Nations unies sur le climat en novembre dernier à Glasgow en Écosse est une promesse de don des pays riches qui fourniraient 500 millions de dollars à la RDC par l’intermédiaire d’un programme appelé l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI) pour conserver ses forêts existantes au bénéfice du climat mondial. Aujourd’hui, la vente aux enchères imminente remet en question les engagements des dirigeants du pays en faveur de la protection efficace des forêts, a déclaré Wabiwa dans un autre communiqué.

« La bouche qui dit tout ce que l’on veut entendre sur les crises du climat et de la biodiversité travaille séparément de la main qui signe les contrats pour les aggraver », dit-elle.

Pour sa part, la CAFI a dit à Bloomberg que l’accord prévoyait « une analyse détaillée de l’étendue du chevauchement ou des impacts des titres d’exploitation minière, pétrolière et gazière sur les aires protégées et les forêts et tourbières de grande valeur ».

Le début de la vente aux enchères approchant, l’une des premières victimes pourrait être cette promesse de don. « Si du pétrole est exploité, la crédibilité de ce plan emblématique visant à protéger la deuxième plus grande forêt tropicale du monde sera en miettes », a écrit Lewis dans sa tribune.

The top 50 centimeters (20 inches) of a peat core collected by the research team.
Les 50 centimètres supérieurs d’une carotte de tourbe prélevée par l’équipe de recherche. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.

Les stratégies pour la protection

L’établissement de parcs et de réserves pour protéger les écosystèmes sensibles comme les tourbières du bassin du Congo peut sembler être une solution possible. Aujourd’hui, seuls 8 % de la Cuvette centrale se trouvent dans des aires protégées. Mais la volonté des autorités à redessiner les contours de façon à permettre un accès libre à des ressources précieuses indique que même les efforts les plus énergiques pour éloigner le développement et l’extraction industriels pourraient ne pas suffire.

Crezee a pointé du doigt une parcelle de concession mise aux enchères qui inclut des parties du Parc national des Virunga dans l’est de la RDC, où vit le gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei), une espèce menacée. En plus d’être le plus vieux parc national du continent, il est également classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui en fait un lieu « doublement protégé, en quelque sorte », a dit Crezee.

Au lieu de, ou peut-être en plus de créer des aires protégées dans les tourbières, Crezee a expliqué que la réponse pourrait passer par les populations qui vivent dans la région depuis des générations. Ils utilisent les ressources de ces forêts : ils coupent des arbres pour la construction, récoltent de plantes médicinales et pêchent dans les cours d’eau. Et pourtant, à bien des égards, les forêts des tourbières présentent peu de signes d’impacts humains destructeurs.

« Mon opinion est que la solution passe par le fait de donner à ces populations locales les droits légaux de leurs terres », a dit Crezee. « Ils ont un intérêt direct à protéger leurs terres. »

La vente aux enchères des concessions pétrolières commençant le 28 juillet renforce l’urgence de ces efforts, ainsi que de ceux de la recherche visant à comprendre la dynamique complexe qui maintient la stabilité de la tourbe dans la Cuvette centrale.

« Cela paraît complètement irresponsable de commencer à forer pour trouver du pétrole alors qu’on ne connaît même pas ou qu’on n’a même pas évalué les impacts que cela pourrait avoir sur cet écosystème fragile », a dit Crezee.

 
Image de bannière : Corneille Ewango, co-auteur de l’étude et chercheur à l’université de Kisangani (RDC), prend des notes dans une forêt marécageuse de tourbière le long de la rivière Ikelemba. Image fournie par Bart Crezee/Université de Leeds.

John Cannon est un reporteur titulaire de Mongabay. Retrouvez-le sur Twitter : @johnccannon

Citations:

Crezee, B., Dargie, G. C., Ewango, C. E., Mitchard, E. T., Emba B., O., Kanyama T., J., … Lewis, S. L. (2022). Mapping peat thickness and carbon stocks of the central Congo Basin using field data. Nature Geoscience. doi:10.1038/s41561-022-00966-7

Dargie, G. C., Lewis, S. L., Lawson, I. T., Mitchard, E. T., Page, S. E., Bocko, Y. E., & Ifo, S. A. (2017). Age, extent and carbon storage of the central Congo Basin peatland complex. Nature542(7639), 86-90. doi:10.1038/nature21048

Lecture connexe : Passez en revue les principaux points à retenir de la récente série en quatre parties de ce journaliste sur la question, « Les tourbières du bassin du Congo », et les liens vers chacune des parties :

Le passé, le présent et l’avenir des tourbières du Congo : 10 éléments à retenir de notre série

 
Article original: https://news.mongabay.com/2022/07/in-congo-a-carbon-sink-like-no-other-risks-being-carved-up-for-oil/

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