- Alors qu’ils étudiaient les gorilles de montagne du Rwanda en voie critique d’extinction dans les années 1970, les jeunes mariés Amy Vedder et Bill Weber ont appris que le gouvernement envisageait de transformer l’habitat des gorilles en ranch pour bétail.
- À l’époque, on pensait que les gorilles de montagne disparaîtraient sans doute. Mais Vedder et Weber croyaient que l'espèce pouvait être sauvée et ont proposé au gouvernement rwandais un projet d'écotourisme alors révolutionnaire.
- Quarante ans plus tard, ledit projet a fait ses preuves. Les populations de gorilles de montagne ont augmenté et le tourisme génère des centaines de millions de dollars par an. Vedder et Weber travaillent maintenant à inspirer la prochaine génération de conservationnistes au Rwanda et à l’étranger.
- Dans une série d’entretiens avec Mongabay, Vedder et Weber réfléchissent sur une vie en conservation.
Décembre 1978
Un an après le début d’un projet de recherche de 18 mois sur le gorille de montagne en danger critique d’extinction dans le Parc national des volcans du Rwanda, Amy Vedder et Bill Weber, étudiants fraichement diplômés de l’Université du Wisconsin, tombent sur un plan prévoyant la destruction des populations mêmes qu’ils espéraient sauver.
A la fin des années 1970, le braconnage et la perte d’habitat avaient réduit la population de gorilles de montagne (Gorilla beringei beringei) à seulement 260 individus, et l’opinion générale pensait que le grand singe était destiné à disparaître. Cependant, Vedder et Weber, qui travaillaient au Centre de recherche Karisoke de Dian Fossey, de renommée mondiale, croyaient qu’ils disposaient suffisamment de données pour empêcher le caractère inévitable de la disparition de l’espèce.
Au lieu de cela, s’appuyant sur ce qui était autrefois une approche interdisciplinaire novatrice, ils pensaient que si l’on donnait aux populations locales des outils appropriés et des raisons valables, cette forte baisse de la population pourrait être inversée.
Puis un jour, une connaissance s’est lamentée : « C’est si triste ce qui se passe dans le parc. »
« Que se passe-t-il dans le parc ? » demanda Weber.
Nous venons d’apprendre que le Fonds européen de développement (FED) avait conseillé au gouvernement rwandais de raser un tiers du parc de 160 kilomètres carrés (62 milles carrés) pour un projet d’élevage bovin, dont la valeur est estimée à 70 000 $ par an. Comparé aux 7 000 dollars de droits d’entrée annuels perçus par le parc, l’échange d’une forêt « inutile » contre du bétail générateur de revenus dans l’un des pays les plus densément peuplés et les plus pauvres du monde semblait justifié.
En tout cas, pas pour Vedder et Weber. Alors, ils ont annulé leur retour prévu aux États-Unis pour rester au Rwanda et trouver un moyen de transformer leurs recherches en un projet plus rentable que le lait et le bœuf.
L’information sur la destruction de la forêt avait été rédigée par un certain nombre de personnes bien informées : « Ils sont en voie d’extinction. C’est une population trop petite. On ne peut pas les sauver », dit Vedder. Mais elle pensait le contraire.
« Les recherches d’Amy ont montré que l’habitat était viable. Les données démographiques ont révélé que les gorilles se reproduisaient. En plus, mes recherches et mes échanges avec la population locale, les universitaires et les responsables nationaux ont indiqué qu’ils n’étaient pas opposés aux gorilles », a déclaré M. Weber à Mongabay lors d’une interview à l’École supérieure des sciences forestières et environnementales de Yale à New Haven, Connecticut, où il enseigne maintenant.
Le plan que soutenait EDF menaçait de ruiner tout espoir de reprise. Dix ans plus tôt, l’agence de développement avait déjà convaincu le gouvernement de transformer 105 kilomètres carrés (40 milles mètres carrés) du parc, considéré comme l’un des plus biodiversifiés de la planète, à la culture du pyrèthre, une plante dont est extrait un composé insecticide. L’habitation humaine et l’agriculture poussaient les singes plus loin dans la montagne, appauvrissant la végétation dont ils dépendaient pour se nourrir et rétrécissant davantage leur habitat. Vedder et Weber étaient certains que les gorilles ne pourraient pas survivre à un autre pillage imprudent de leurs précieuses ressources.
« Il était temps d’agir, » dit Weber.
Amy Vedder et Bill Weber ont grandi dans le nord de l’État de New York et se sont rencontrés au Swarthmore College, près de Philadelphie. Vedder, excellente en mathématiques et en sciences, rêvait de travailler dans un domaine où elle aurait des énigmes à résoudre et quelque chose de nouveau à découvrir chaque jour. La biologie, concluait-elle, offrait toutes ces choses. Weber étudiait la psychologie comme matière de base et l’anglais en option.
« Il aimait discuter des grandes idées », dit Vedder, 67 ans. « Ses amis et lui étaient de vrais plaisantins. C’était un bon contrepoint pour moi, et m’a donné d’étudier davantage. »
« Elle réfléchissait déjà professionnellement à quelque chose en rapport avec la faune et le comportement des animaux », dit Weber, 68 ans, qui imaginait déjà une vie future ensemble. « J’ai pensé que le droit de l’environnement pourrait être un complément intéressant. » Ils se sont mariés l’été suivant la remise des diplômes. N’ayant pas été acceptés dans les écoles supérieures voisines, ils ont décidé de servir comme enseignants volontaires du Corps de la paix au Zaïre (aujourd’hui la République démocratique du Congo).
Travaillant au sein d’une institution africaine, ils ont acquis des compétences en français et en swahili et se sont lancés dans la vie locale. Pendant leur temps libre, ils se sont rendus dans les grands parcs de savane du Kenya et de la Tanzanie : Serengeti, Amboseli, Tarangire et Ngorongoro. Cela a renforcé leur désir de poursuivre la conservation ensemble.
Une visite du parc national de Kahuzi-Biega en RDC, habitat de l’un des derniers groupes de gorilles des plaines orientales (Gorilla beringei graueri) les a convaincus de centrer leur recherche sur les grands singes. « C’est ainsi que naissait la passion pour le gorille, » déclare Vedder. « Nous les avons vus là bas deux fois avec le directeur. Et je lui ai demandé si nous pouvons aider le parc en quoi que ce soit. » Ils ont été choqués lorsqu’Adrien de Schryver, le directeur, les a invités à l’aider à faire un recensement pour l’organisation d’un tourisme pour la découvert de gorilles.
Lorsqu’ils sont parvenus au terme de leur mission d’enseignement, Vedder et Weber sont retournés aux États-Unis afin de s’affilier à l’Université de Wisconsin et planifier leur retour en RDC pour travailler sur les gorilles. Vedder a fait passer son domaine d’études du comportement animal à la biologie de terrain. « Je me suis rendu compte que la maîtrise des exigences écologiques de base était nécessaires pour sauver les espèces en voie de disparition. De quels aliments se nourrissaient-ils, d’où provenaient-ils, y en avait assez ? » se demandait-elle.
Au vue de la misère des populations proches des parcs qu’ils ont visités, Weber commençait à réfléchir sur la façon dont la conservation et le tourisme pourraient leur être bénéfique. Par ailleurs, Le Wisconsin a offert un nouveau doctorat interdisciplinaire en sciences appliquées de la conservation qui correspond à ses intérêts en sciences sociales et en faune.
Dès qu’un camarade étudiant les a mis en relation avec un primatologue qui leur envoya une invitation depuis Fossey, ils ont pris la direction du Rwanda.
Après des mois à observer les familles de gorilles et à mener des analyses écologiques au Parc National des Volcans, Vedder conclut que les gorilles sélectionnaient minutieusement la végétation dont ils se nourrissaient afin d’équilibrer leurs besoins en vitamines et en minéraux. Elle a découvert plus de 100 autres plantes et arbustes qu’ils mangeaient et qui n’étaient pas connus auparavant. « Les ressources se trouvaient à cet endroit. Il n’était pas nécessaire qu’ils disparaissent », disait-elle.
M. Weber a noué des relations avec les dirigeants des administrations nationales et locales et les bureaux des parcs et de la foresterie. Il a appris à connaître la communauté locale et les responsables de l’école. « Il était question de connaître qui étaient les décideurs et d’avoir de l’influence sur eux pour aider à établir un cadre juridique », dit-il.
Dans les années 1970, le tourisme « safari » dans les parcs de savane était le modèle, autrement dit aller voir des lions, des éléphants et des zèbres à bord d’un Land Rover, puis retourner à l’hôtel pour un gin tonic. L’écotourisme n’était pas encore un concept. Weber et Vedder ont proposé une approche radicale à l’époque, mais qui semble maintenant visionnaire. Ils imaginaient que les gens partiraient à pied, en suivant des pistes d’éléphants et de buffles, pour finalement trouver et observer des gorilles au plus profond de la forêt. Weber a formé des guides locaux bien informés pour diriger de petits groupes d’au plus huit visiteurs désirant passer une heure avec une famille de primates.
Divers conseillers touristiques européens présents au Rwanda disaient que : « Les gens ne veulent pas être mouillés, patauger dans la boue ou attraper froid. Vous n’êtes que de jeunes diplômés. Ça ne peut pas marcher », dit Vedder. « Lorsque le gouvernement local a donné son accord pour « essayer », nous avons eu l’occasion de le découvrir. »
Ils ont proposé une approche en trois volets – éducation, tourisme et lutte contre le braconnage – en s’appuyant sur les enseignements tirés de leurs études en biologie et en sciences sociales. Leur plan, selon eux, pourrait générer beaucoup plus de revenus, sur une base durable, que le projet d’élevage bovin d’EDF, et sans l’énorme investissement en capital qu’exige l’élevage en ranch.
Avec le feu vert du gouvernement, ils ont co-fondé le Mountain Gorilla Project à l’été 1979. Connu aujourd’hui sous le nom de Programme international de conservation des gorilles, le projet est devenu un consortium de conservation soutenu par Flora & Fauna International et le WWF. (L’African Wildlife Foundation, l’un des premiers bailleurs de fonds, a quitté la coalition en 2017.)
Leur proposition s’est transformée en un projet en trois parties. La FAE a supervisé le travail de lutte contre le braconnage, tandis que Vedder et Weber ont dirigé les volets tourisme et éducation, embauchant et formant des Rwandais pour finalement prendre la relève.
L’introduction du tourisme et du travail en partenariat avec les Rwandais signifiait une pause avec Fossey, qui pensait que les visites humaines quotidiennes bouleverseraient les primates et pourraient accélérer ce qu’elle estimait être leur disparition inévitable. L’assassinat brutal de Digit, un gorille qu’elle chérissait, un an plus tôt, avait aiguisé sa vision de l’avenir des gorilles. Elle a exprimé son scepticisme quant à la capacité des Rwandais à gérer les efforts de conservation des gorilles.
Au milieu des années 80, chaque composante du projet montrait des progrès visibles, selon Vedder, avec des Rwandais travaillant sur le terrain et à la barre. La préservation de l’habitat des gorilles s’est avérée aussi rentable que le défrichage des terres pour le pâturage du bétail.
Vedder et Weber ont fait la navette entre le travail sur le terrain au Rwanda et l’obtention de leur doctorat. Leur expérience dans le projet sur les gorilles de montagne leur a permis d’entreprendre des projets de plus grande envergure. M. Weber a participé à l’élaboration d’un programme de gestion des bassins hydrographiques à l’intention de la population humaine des environs du parc national des Volcans. Vedder quant à elle a mené des projets dans d’autres écosystèmes de montagne similaires, tels que la forêt de Nyungwe au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et dans l’est de la RDC.
Lorsque Weber a été nommé directeur du programme Afrique de la Wildlife Conservation Society en 1988, le couple a déménagé à New York, visitant le Rwanda chaque année. Deux ans plus tard, la guerre civile rwandaise a éclaté, puis a dégénéré en génocide cataclysmique en 1994, avec plus de 800 000 personnes en 100 jours. Un recensement effectué après le rétablissement a révélé une augmentation continue de la population de gorilles. « Les deux parties avaient convenu de ne pas se battre dans le parc parce qu’elles avaient alors reconnu l’énorme valeur économique du parc et du tourisme », a déclaré M. Vedder.
« Amy et Bill sont des conservationnistes pragmatiques qui ont compris le contexte social, politique et économique du Rwanda et ont développé un modèle de conservation qui s’adapte à nos circonstances uniques et intègre les besoins locaux et les objectifs de conservation », a écrit Michel Masozera, 50 ans, responsable adjoint des pratiques fauniques pour WWF International et un conservationniste primé, dans un courriel.
La vision, le dévouement et le travail de pionnier de Vedder et Weber pour les terres sauvages et la faune au Rwanda continuent de porter leurs fruits. En novembre, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont le siège est en Suisse, a annoncé que les grands singes à dos argenté qui parcourent les Virunga à cheval sur le Rwanda, la RDC et l’Ouganda, ainsi qu’une petite population habitant le parc national impénétrable de Bwindi, ont vu leur état de conservation passer de « en danger critique » à « en danger».
Vedder l’avait bien envisagé après que le recensement qu’elle a effectué en 1986 ait révélé 293 gorilles, la première augmentation en dix ans. Cela l’a amenée à prédire que d’ici 2010, la population des Virunga pourrait théoriquement augmenter à 450 individus enregistrés dans un recensement de 1960. En fait, la population est passée à 480 habitants et n’a cessé d’augmenter. Aujourd’hui, la population totale de gorilles de montagne dépasse 1 000 individus, dont 604 dans les Virungas.
Décembre 2018
Les gorilles de montagne sont devenues un trésor national rwandais. Un dos argenté figure sur le billet de 5 000 francs. Il existe une cérémonie annuelle de d’accueil des bébés gorilles, Kwita Izina, qui célèbre chaque année la nouvelle vague de bébés gorilles. Les images de gorilles servent de décor sur un grand nombre de marques rwandaises à l’instar des hôtels et café.
Chaque jour, près 96 visiteurs, ne dépassant pas le nombre de huit par groupes de huit passent 60 minutes strictement surveillées avec l’une des 12 familles de primates habituées du pays dans le Parc National des Volcans. Pour cela, ils déboursent jusqu’à 1 500 $ par personne. Selon le Conseil du développement du Rwanda, le tourisme au Rwanda génère aujourd’hui plus de 400 millions de dollars par an, soit plus que le café, le thé et les minéraux réunis. Et l’activité touristique la plus connue reste la visite des gorilles de montagne.
A été annoncé en début de cette année, des projets d’agrandissement du Parc National des Volcans d’une valeur de 200 millions de dollars et un plan de reboisement de l’habitat qui été morcelé pour le pyrèthre. «Il s’agira d’un énorme défi, tant sur le plan écologique que sur le plan social » affirme M. Weber. « Cela va être à l’origine d’une controverse de la part de ceux qui soutiennent la conservation, mais qui veulent aussi s’assurer que les besoins des populations locales sont prisses en compte».
« La conservation existera toujours », dit M. Vedder. « Les enjeux évoluent et changent. De nouveaux défis surgissent. Il y aura toujours un certain nombre d’idées à concrétiser. »
Il y a quelques années, me raconte Vedder, elle et Weber réfléchissait déjà à la façon dont leur travail de plusieurs décennies pourrait être utile aux jeunes qui commencent une carrière en conservation. Ils se sont sentis obligés de faire comprendre aux élèves qu’il ne s’agissait pas d’une tache facile. « Vous errez, vous vacillez et vous tombez. Et vous vous relevez. La conservation est un processus à long terme, dit-elle.
En 2013, Yale a invité le couple à donner une conférence sur leur expérience en tant que praticiens de la conservation pendant un semestre. Les étudiants ont répondu favorablement, et Vedder et Weber se sont à leur tour réjouis de l’échange. Ils ont renouvelé l’échange l’année suivante, puis l’ont progressivement organisé en deux grands cours de conservation qu’ils dispensent chaque printemps.
En mai de chaque année, Vedder et Weber accompagnent à tour de rôle cinq étudiants, sélectionnés en fonction de leur diversité académique et culturelle, pour un voyage d’étude d’un mois au Rwanda. La visite est organisée de façon à exposer les élèves à un éventail de perspectives. Ils font la rencontre des ONG, des responsables gouvernementaux et des membres de la communauté. Ils visitent les coopératives et les musées locaux. Ils suivent les gorilles des volcans et visitent deux autres parcs nationaux rwandais : Nyungwe, une forêt montagnarde de moyenne altitude, et Akagera, une zone humide de savane, près de la frontière avec la Tanzanie.
Les étudiants comprennent les défis qui se sont présentés à Vedder et Weber il y a 40 ans, et voient comment leurs solutions ont évolué. « Lire les théories et les principes de ceci et de cela est formidable dans un monde parfait », dit Vedder. C’est une autre chose, cependant, de « vivre dans un village pendant trois jours et de parler aux gens de ce que c’est que de vivre près d’un parc ».
Bethany Linton, 27 ans, étudiante de deuxième année de Master en sciences de l’environnement, s’est dite très impressionnée par la franchise des conversations ainsi que par les points de vue et les perspectives nuancés des dirigeants en gestion, du gouvernement et des résidents de la région, dont beaucoup avaient eu des années de relations et de confiance avec Vedder et Weber. « Les conversations sur les droits de la personne, les sources de revenus communautaires et les programmes de partage des revenus que la direction du parc et le gouvernement ont promis et organisés ont été les plus convaincantes pour moi personnellement », dit-elle. « Je pense qu’il est si important de travailler avec de réelles relations, même quand on travaille à l’échelle mondiale, et Amy et Bill en sont l’exemple. »
Pour Andy Lee, 26 ans, étudiant en Master première année, ce sont les désaccords au sujet de l’expansion des terres qui ont fait la plus grande impression. « Nous avons parlé à des ONG, à un chef de parc et à des représentants du gouvernement à Kigali » dit-il, ajoutant que la plupart des discussions ont été marquées par des débats animés sur les conflits politiques et les conflits homme-faune. « Nous avons essayé d’imaginer les résultats possibles de l’expansion, en tirant parti de l’expérience de nos propres pays et d’autres parties de l’Afrique », dit-il.
Comment réaliser la conservation quand la population de gorilles se déplace autour des frontières de trois pays était une question qui fascinait Martin Becker, 33 ans, titulaire d’une Master en gestion de l’environnement de Yale en 2017 et co-fondateur de Tepual Conservacion, une société de conseil pour les aires protégées privées au Chili. « La coordination d’un programme de conservation en trois pays, ayant chacun des priorités et des niveaux de stabilité politique différents, a été l’une des discussions qui m’a le plus marqué », dit-il.
Pour Vedder et Weber, passer leur vie à travailler ensemble sur d’importants projets internationaux ayant amélioré le monde constitue un présent. « Cela m’a donné une vision optimiste de la vie. Nous avons travaillé dur sur un projet qui a porté ses fruits. L’idée selon laquelle une personne peut faire une différence imprègne une grande partie de ma vie », dit M. Vedder.
Weber le confirme : « Il est difficile d’être complètement optimiste au sujet de la conservation de nos jours, mais cela montre que si vous faites un effort, vous pouvez faire la différence. La coopération est d’une importance capitale. Ce n’est pas nous qui sommes restés qui avons tout réalisé. Nous avons seulement aidé à démarrer. De nombreuses personnes ont travaillé ensemble pour faire de l’histoire du gorille de montagne ce qu’elle est aujourd’hui. »
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Article original: https://news-mongabay-com.mongabay.com/2018/12/conservation-never-ends-40-years-in-the-kingdom-of-gorillas/