Nouvelles de l'environnement

Projet controversé de l’huile de palme chasse 89% de la forêt naturelle camerounaise

Forest and river in Herakles' concession area. Photo: © Greenpeace/Alex Yallop.
Forêt et fleuve dans la zone de la plantation. Photo: © Greenpeace/Alex Yallop.


Selon un rapport publié par Greenpeace, ses images satellite et la reconnaissance aérienne au Cameroun ont révélé qu’une plantation de l’huile de palme controversée est presque entièrement couverte par « denses forêts ». L’organisation activiste prétend que la plantation, déposée d’Herakles Farms, est 89% couverte par une zone forestière. Situé à proximité de quatre aires protégées, notamment le parc national de Korup, la compagnie new-yorkaise a l’intention de construire une plantation de 70.000 hectares de l’huile de palme. Elle a essuyé de vives critiques de la part de plusieurs groupes environnementaux ainsi que les gens de la région.



“Le projet retirerait la terre et les moyens, indispensables aux gagne-pains des communautés locaux, et il aurait un fort impact sur la biodiversité ainsi que la production de millions d’émissions de gaz à effet de serre », confirme le rapport de Greenpeace.



Partie de la forêt tropicale congolaise, la forêt étendue abrite une biodiversité étonnante, y compris plus de 600 variété d’arbres, presque 200 reptiles et amphibiens, à peu près 1,000 papillons, 400 espèces d’oiseaux et 160 espèces de mammifères. Quatorze espèces de primate se trouvent dans le parc national de Korup, y compris le chimpanzé le plus menacé du monde : le chimpanzé du Nigeria-Cameroun (Pan troglodytes ellioti).



Dès le debut, Herakles Farms essayait de se positionner comme compagnie écologiste, strictement préoccupé par l’environnement locale et le développement durable. En 2011, le PDG d’Herakles Farms – Bruce Wrobel a dit que les salariés de l’organisation se considèrent comme « environnementaliste ».



“Nous croyons que développer une industrie de l’huile de palme durable en Afrique est la clé pour la sécurité alimentaire à travers tout le continent… Une fois achevé, il est fort probable que nous promouvrons la moitié des familles d’un statut de l’impact économique à la classe moyenne, » a dit Wrobel à mongabay.com. « Nous y avons des ambitions très élevé ».



Mais depuis, Herakles Farms ont affronté des défauts considérables, en tant qu’au niveau international et locale. L’an dernier, la compagnie a laissé tomber la cherche pour la certification RSPO (Table Rond sur l’Huile de palme Durable), qui fournit les standards pour la production durable de la huile de palme, après les ONGs ont porté plaintes précises contre les exploitations de la multinationale.



Greenpeace dit que la société américaine s’est retirée « dès que l’on révélait ses carences et avant de résoudre les plaintes. » Mais Herakles Farms affirme qu’il devrait quitter la certification RSPO afin de déplacer la plantation de la pépinière au champ.



Mais ce n’est qu’un ONG international qui a formulé des plaintes. La plantation couverte plusieurs villages et certains la considèrent comme « appropriation de terrain » de terrains traditionnel. Il y a eu des manifestations et plaintes locales, exprimant que Herakles n’a pas été franc en ce qui concerne ses plans. Il y a eu aussi de rapports de violations des droits de l’homme. Novembre dernier, directeur de l’ONG locale SEFE (Struggle to Economize the Future Environment), Nasako Besingi et trois de ses collaborateurs, ont été arrêtés dans les bureaux de l’ONG et détenus, sans être accusées pendant plusieurs jours. Besingi, connu pour avoir été l’acteur le plus visible du débat sur le projet de mise en place par la société américaine Herakles, a été agressé pour son actvisime.



Un nouveau rapport par Rainforest Foundation, intitulé Seeds of destruction, avertit que la situation actuelle au Cameroun – le développement massif de plantations, les conflits territoriaux – pourrait évoluer au bassin Congo sans plus tarder. Le rapport dénonce que les compagnies de palmier à l’huile sont en train de créer une plantation sur 500.000 hectares dans la région, qui veut dire que la production de l’huile de palme au Congo multiplie par cinq. En notant Herakles Farms comme une étude de cas, le rapport ajoute que bien que l’organisation « ait reçu des grands exonérations d’impôt du gouvernement camerounais, » le projet reste « une polémique au niveau local, national et international tout en faisant face aux questions à sa légalité.



Herakles Farms n’a pas répondu à la demande pour commentaires, mais dans la passé, il ne convertira High Conservation Value Forest (HCVF) et a l’intention d’être conforme aux normes de RSPO sans doute. L’organisation soutient que le projet va créer de l’emploi et d’autres moyens d’existences à une immense région appauvrie.







Oil palm nursery in a Herakles Farm’s concession area. Last year Herakles Farms said it had permission to set up three nurseries covering 100 hectares even before producing a Social and Environmental Impact Assessment (SEIA). Photo: © Greenpeace/Alex Yallop.
Pépinière de l’huile de palme dans une plantation de Herakles Farms. L’an dernier, la societe americaine a dit qu’elle avait permission de construire trois pépinieres couvrant 100 hectares meme avant une estimation de l’impact sur l’environnment. Photo : Greenpeace/Alex Yallop






Rainforest in the concession area. In the past, Herakles stated it would not clear High Conservation Value Forest (HCVF). Photo: © Greenpeace/Alex Yallop.
Forêt tropicale dans la zone de concession. Avant, Herakles a déclaré qu’il n’enleverait pas de Conservation des Forêts de Grande Valeur (HCVF). Photo: © Greenpeace/Alex Yallop.






Construction equipment in forest cleared by Herakles Farms. Photo: © Greenpeace/Alex Yallop.
Équipement de construction dans la forêt dépeuplée par Herakles Farms. Photo: © Greenpeace/Alex Yallo


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