Nouvelles de l'environnement

Conflit et persévérance: la réhabilitation d’un parc oublié au Congo

The Democratic Republic of Congo (DRC)'s last herd of zebra run free in Upemba. Photo courtesy of the FZS.
Le dernier troupeau de zèbres de la République démocratique du Congo (DRC) courant en liberté à Upemba. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort.


Voir courir des zèbres à travers la savane jaune et verte constitue une image emblématique de l’Afrique mais imaginez que vous voyiez cela non au Kenya ou en Afrique du Sud mais en République démocratique du Congo (DRC). Bienvenu au Parc national d’Upemba: cette zone protégée qui était autrefois, en matière de vie sauvage, un joyau de la couronne africaine, a été détruite par la guerre civile. Une nouvelle et audacieuse initiative de la Société zoologique de Francfort (FZS), intitulée Parcs oubliés, tente à présent de restaurer Upemba après des décennies non seulement de conflit mais aussi de braconnage, de négligence et de terrible pauvreté.



“A une époque, Upemba abritait d’importants troupeaux d’éléphants, de zèbres, de buffles et d’antilopes. En fait, cette région était déjà connue des explorateurs européens comme plaque tournante du trafic d’ivoire,” explique à mongabay.com, Alan Deverell, chef de projet pour Upamba de la Société zoologique de Francfort. “Toutefois, le parc a souffert durant les décennies de guerre civile du Congo. Les parcs ont été grandement négligés et le braconnage a prospéré. Bien que de nombreuses espèces qui, autrefois, peuplaient le parc, soient encore présentes, leur nombre est à présent extrêmement faible. Malheureusement, la plupart des grands prédateurs ont disparu suite à la chasse et par manque de proie.”



Mais les zèbres sont encore ici et représentent l’unique troupeau de la République démocratique du Congo. De plus, le parc abrite une espèce unique d’antilopes, l’Upemba lechwe (Kobus anselli), laquelle est répertoriée sur la liste rouge de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature comme étant en danger critique, deux oiseaux et aux moins dix amphibiens endémiques. Une récente étude a aussi découvert cinq espèces qui pourraient nous être encore inconnues.



Alan Deverell in Upemba. Photo courtesy of the FZS.
Alan Deverell à Upemba. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort

La mission de Deverell de conserver la vie sauvage restante est un tâche herculéenne. Il dit que lorsqu’il est arrivé, le parc faisait “pitié”: les infrastructures tombaient en ruine, les routes avaient disparues et les touristes étaient absents depuis des décennies.



“Les rangers eux-mêmes vivaient dans des conditions déplorables,” ajoute-t-il (voir les vidéos en fin d’article). “Peu payés et en manque de ressources, ils avaient été abandonnés à leur propre sort. Beaucoup d’entre eux s’étaient tournés vers le braconnage et d’autres activités illégales afin de nourrir leurs familles.” Depuis que le programme a été mis en place, soit un an et demi, l’équipe a construit une cantine et un dispensaire pour que les rangers puissent, eux et leurs familles, se nourrir et se soigner.



Toutefois, la menace d’un conflit demeure encore ici une réalité quotidienne. Cet été, Upemba a été attaqué par les rebelles Mai-Mai qui ont fait une incursion au siège du parc.



“Heureusement, j’ai pu négocier avec les attaquants qui cherchaient en premier lieu des armes et des provisions,” déclare Deverell. “Nous nous en sommes donc tirés sans trop de mal. Contrairement à l’attaque de 2004, personne n’a été tué ou blessé, très peu de choses ont été détruites et la plupart du matériel qui a été volé peut être remplacé.”



En 2004, le parc a perdu sept personnes suite à un raid similaire.



En dépit de l’actuelle instabilité en République démocratique du Congo, Deverell reste encore optimiste quant au fait que l’ambitieux programme de la Société zoologique de Francfort puisse réussir de nouveau à préserver Upamba. Le braconnage a déjà diminué et les animaux reviennent. Les rangers et leurs familles bénéficient d’une plus grande sécurité économique, ils participent à divers programmes de formation et ont même crée une entreprise locale.



“L’objectif final est de redonner au parc son lustre d’autrefois en fournissant des formations et un soutien logistique aux rangers, en réhabilitant l’infrastructure du parc, en développant une stratégie de conservation et en fournissant enfin aux touristes de nouvelles opportunités de connaître Upemba,” indique Deverell.



Le programme “Parcs oubliés” est aussi mis en oeuvre dans les parcs nationaux de Virunga et de Maiko en République démocratique du Congo.




INTERVIEW D’ALAN DEVERELL: LE PARC NATIONAL D’UPEMBA






Upemba lors de la saison humide. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort. Cliquez ici pour l’agrandir.






Mongabay: La plupart des gens n’ont probablement jamais entendu parler du Parc national d’Upemba. Pouvez-vous nous parler de cet endroit?



Alan Deverell: Upemba est l’un des plus vieux et des plus grands parcs nationaux d’Afrique. Fondé en 1939, sous le régime colonial belge, il couvre une zone d’environ 10 000 kilomètres carrés dans la province de Katanga. Il est bordé à l’Ouest par le lac Upemba et un certain nombres de lacs plus petits. Ceux-ci constituent l’une des zones marécageuses les plus importantes du continent. Le parc offre aussi de magnifiques paysages, avec son haut plateau constitué de savanes, de gorges profondes et d’un riche galerie forestière.



A une époque, Upemba abritait d’importants troupeaux d’éléphants, de zèbres, de buffles et d’antilopes. En fait, cette région était déjà connue des explorateurs européens comme plaque tournante du trafic d’ivoire. Toutefois, le parc a souffert durant les décennies de guerre civile du Congo. Les parcs ont été grandement négligés et le braconnage a prospéré. Bien que de nombreuses espèces qui autrefois peuplaient le parc soient encore présentes, leur nombre est à présent extrêmement faible. Malheureusement, la plupart des grands prédateurs ont disparu suite à la chasse et par manque de proie.



En début 2011, la Société zoologique de Francfort a été invité à Upemba par l’Autorité congolaise de la vie sauvage (ICCN) pour gérer un fond de l’Union européenne destiné à la réhabilitation du parc. Nous sommes la première Organisation internationale non gouvernementale à être située dans le parc. L’objectif final est de redonner au parc son lustre d’autrefois en fournissant des formations et un soutien logistique aux rangers, en réhabilitant l’infrastructure du parc, en développant une stratégie de conservation et en fournissant enfin aux touristes de nouvelles opportunités de connaître Upemba.



Mongabay: En quoi Upemba est-il différent des autres parcs de la République démocratique du Congo (DRC)?



Alan Deverell: Upemba représente un habitat très différent de celui de la plupart des autres parcs de la République démocratique du Congo. Le parc est d’une magnifique beauté et les couleurs de la savane changent de saison en saison. Contrairement à beaucoup de parcs constitués de jungles humides, il est en fait frais jusque sur le plateau. Il recèle de très grandes cascades et pourrait constituer un extraordinaire endroit pour les touristes, même pour faire du cheval ou du vélo tout terrain. Cet habitat implique aussi qu’il possède une combinaison de faune et de flore différente de celle trouvée dans les autres parcs. Par exemple, c’est le seul parc national du pays qui ait des zèbres.



Mongabay: Quelles sont les espèces importantes du parc?



Alan Deverell: Les zèbres, quoique communs en d’autres endroits de l’Est et du Sud de l’Afrique, sont uniques au Congo. Bien que leur nombre se soit réduit à une trentaine d’individus, ces derniers sont en augmentation en raison du succès des récents efforts de conservation. Upemba était connu pour posséder de grands troupeaux d’éléphants tout comme des lions, des rhinocéros, des léopards, des guépards et des lycaons. En fait, c’était autrefois un parc “big 5″*. Alors que l’on croyait que les éléphants avaient disparu de la région, un groupe d’environ 100 individus a récemment été découvert dans une zone marécageuse au nord-ouest du parc et un plus petit groupe d’environ 20 individus dans le parc annexe. Ce sont les derniers éléphants restant de la province dont nous ayons connaissance. Nous aimerions beaucoup qu’ils retournent dans leur habitat naturel dans le parc. Cependant, un village connu pour abriter des braconniers et des groupes armés, se trouve maintenant au milieu du corridor utilisé par les éléphants, le long du fleuve Lufira. L’idéal serait que des négociations soient menées pour que les campements illégaux soient ôtés et que les animaux sauvages puissent traverser de nouveau cette zone du parc.



Heureusement, une grande partie de l’écosystème demeure intact et le parc est reconnu pour sa grande biodiversité et ses espèces endémiques. Il est encore extrêmement riche en termes d’oiseaux, de petits vertébrés, d’insectes et de reptiles. Une antilope, l’Upemba Lechwe, ainsi qu’au moins deux espèces d’oiseaux ne peuvent être trouvées qu’ici.



SAUVER UN PARC



When still a tourist destination, Upemba was known for its marvelous waterfalls. Photo courtesy of the FZS.
Lorsqu’Upemba était encore une destination touristique, il était connu pour ses merveilleuses cascades. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort.



Mongabay: Quel était l’état du parc lorsque vous êtes arrivé?



Alan Deverell: Après des décennies de négligence, de guerre et de braconnage incontrôlé, le parc était dans un état pitoyable. Les infrastructures était dans dans un état avancé de dégradation. Les routes et les chemins étaient envahis par les herbes, les ponts s’étaient effondrés et les bâtiments étaient totalement délabrés. Une turbine hydroélectrique installée en 1948 ne fonctionnait plus depuis des années et le réseau d’alimentation en eau desservant la centrale était en panne. Aucun touriste n’est venu dans le parc depuis les années 90 et très peu d’entre eux ont pris ces dernières années la peine d’entreprendre le pénible voyage sur les routes désastreuses de la région.



Les rangers eux-mêmes vivaient dans des conditions déplorables. Peu payés et en manque de ressources, ils avaient été abandonnés à leur propre sort. Beaucoup d’entre eux s’étaient tournés vers le braconnage et d’autres activités illégales afin de nourrir leurs familles.
Durant les 18 dernières mois, la Société zoologique de Francfort a investi beaucoup d’énergie à restaurer les infrastructures, à payer et à équiper les rangers et à améliorer les conditions de vie des membres de l’équipe du parc et de leurs familles.




Mongabay: Le conflit s’est récemment déplacé de nouveau à Upemba. Quels commentaires pouvez-vous faire sur cet incident — Comment parvenez-vous à contrôler la situation et à ne pas laisser les choses s’envenimer?



Alan Deverell: Le 21 juillet, un groupe d’environ 30 rebelles Mai-Mai lourdement armés ont en effet attaqué le siège d’Upemba à Lusinga. Lorsque les rangers du parc ont battu en retraite, notre équipe est demeurée seule avec quelques femmes et enfants. Heureusement, j’ai pu négocier avec les attaquants qui cherchaient en premier lieu des armes et des provisions. Ce sont essentiellement de jeunes gens désespérés des communautés environnantes qui se retrouvent pris dans une lutte de pouvoir prolongée dans la province. Ils sont impliqués dans une bonne part du braconnage du parc. Nous nous en sommes donc tirés sans trop de mal. Contrairement à l’attaque de 2004, personne n’a été tué ou blessé, très peu de choses ont été détruites et la plupart du matériel qui a été volé peut être remplacé.


Mongabay: Comment empêchez-vous des attaques telles que celle qui a touché le poste de rangers en 2004 et en a tué sept?



Alan Deverell: Les événements du 21 juillet ont montré clairement qu’il y a beaucoup à faire. Bien que l’attaque de juin 2004 se soit avérée de loin la plus destructrice, les problèmes de base restent les mêmes. Ce sont des problèmes générés par la pauvreté et la lutte pour contrôler les ressources du parc. Empêcher de telles attaques à l’avenir dépend de la résolution de certaines des questions politiques et de gestion des ressources qui prédominent encore. Cela implique de s’occuper de la corruption et de l’implication des personnalités locales influentes dans toutes sortes d’activités illégales. Cela requiert de transformer les gardes du parc en une sorte de forces professionnelles constituées de rangers bien équipés tel que ceci existe en d’autres endroits d’Afrique. Certains de ces actions entrent dans le cadre de travail de la Société zoologique de Francfort mais d’autres réclament une solution politique plus large qui peut seulement venir avec du temps et des efforts concertés de la part du pouvoir congolais et de la population locale. Dans le même temps, nous essayons d’encourager un dialogue ouvert avec les communautés locales, de soutenir les initiatives de développement local là où c’est possible, de renforcer les compétences des rangers et d’aider la direction du parc à développer des liens avec d’importants acteurs.



Mongabay: Ce sont les rangers qui se sont rendus coupable d’une grande partie du braconnage pour nourrir leurs familles. Comment travaillez-vous à changer cette pratique de longue date?



Upemba headquarters: Lusinga. Photo courtesy of the FZS.
Siège du parc d’Upemba à Lusinga. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort.



Alan Deverell: Nous avons travaillé de manière très basique à améliorer les conditions de vie et de travail des rangers et à leur fournir un moyen de se nourrir via une cantine afin que ceux-ci ne soient pas obligés de chasser pour subvenir à leurs besoins alimentaires. La tâche essentielle est donc de développer une force constituée de loyaux rangers, bien équipée et professionnalisée. Nous devons instiller chez les rangers un sentiment de fierté afin qu’ils deviennent des défenseurs du parc et non ses adversaires. Au départ, nous avons commencé à payer des compléments de salaire à tous les rangers et à encourager de fréquentes patrouilles pour décourager les braconniers extérieurs. Une partie de ce travail consiste aussi à reconstruire les infrastructures de gestion du parc. Beaucoup des membres de l’équipe tant cadres que confirmés manquent de compétences pour exercer les fonctions pour lesquelles ils ont été nommés. C’est pourquoi l’amélioration des compétences, même basiques, comme utiliser un GPS ou rédiger un rapport de patrouille, est la clé pour garantir le fonctionnement correct du parc.



L’idéal serait que, une fois le parc fonctionnel et capable de générer des droits d’entrée, les rangers et les familles aient une source stable de revenus et n’aient plus à dépendre des ressources du parc pour se nourrir et subvenir à leurs besoins.



Mongabay: Vous avez récemment construit un dispensaire et une cantine pour les rangers et leurs familles, en quoi ceci sera-t-il bénéfique pour le parc?



Alan Deverell: Ces deux initiatives vont probablement à très court terme diminuer l’incidence du braconnage dans le parc, en particulier celui des rangers. Ces derniers ont, suite à l’aide qui leur est à présent offerte, ouvertement admis avoir réduit leurs activités en la matière. Nous voyons en effet les animaux sauvages revenir en cette partie du parc et il est manifeste que le braconnage s’est beaucoup réduit.



Le dispensaire est tout à la fois bénéfique sur le plan physique et émotionnel. Les gens ne peuvent pas travailler s’ils sont malades. Même de simples problèmes comme les parasites intestinaux peuvent obliger les rangers à ne pas travailler pendant quelques jours. Les traitements pour la malaria, les infections et les parasites peuvent grandement contribuer au maintien en service du personnel. La clinique soigne par ailleurs les familles des rangers. Ceux-ci considèrent donc que cet accès aux soins de santé, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes, constitue, dans le cadre de ce projet et de leur travail, un important avantage. Je ne suis pas sûr que nous puissions quantifier son importance au regard de leur implication mais je n’en doute pas.



Mongabay: Quelle a été la réaction des rangers et de leurs familles devant ces nouvelles infrastructures?



Alan Deverell: La première phase de ce travail a permis d’injecter de l’argent dans l’économie locale et d’associer un certain nombre de rangers et de leurs épouses à la reconstruction des routes et des autres infrastructures. Cela s’est traduit par une amélioration directe de leur niveau de vie. Cela s’est aussi traduit par la pleine occupation d’un certain nombre de membres du personnel qui, dans le cas contraire, auraient pu s’adonner à des activités moins salutaires pour le parc. Alors, maintenant qu’ils sont payés et ont accès à l’électricité, quelques-unes de leurs épouses tout comme des femmes locales ont aussi démarré de petites activités telles la couture ou la vente d’articles divers.



Mongabay: Quels sont les grands risques sanitaires pour les familles dans cette région?



Alan Deverell: La malaria est un gros problème et est responsable d’une énorme perte en termes de productivité au sein de la population active. Certaines maladies qui pourraient être considérées comme inoffensives dans des pays plus développés font de grands ravages dans cette région. On peut citer les oreillons et la dysenterie qui sont de manière non négligeable responsable du taux élevé de mortalité infantile. Un grand nombre de maladies cependant sont facilement évitables puisque directement liées au manque d’hygiène et à une alimentation insuffisante. C’est la raison pour laquelle des initiatives telles qu’un magasin alimentaire ont tant d’importance. Nous avons aussi entamé des sessions régulières de formation à destination des épouses des rangers pour les éduquer en matière d’hygiène et leur apprendre comment améliorer leur alimentation familiale.



Mongabay: A quelle sorte de formation les rangers seront-ils soumis?



Alan Deverell: Nous allons apporter une expertise extérieure pour faire suivre aux rangers, après une sévère sélection, un intensif programme de formation. Celui-ci inclura un certain nombre de domaines dont les techniques de surveillance avancées, l’application de la loi et l’utilisation du matériel de servitude.




ETUDES ET NOUVELLES ESPECES A UPEMBA



The dry season brings autumnal colors to Upemba. Photo courtesy of the FZS.
La saison sèche revêt le parc d’Upamba de couleurs automnales. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort.



Mongabay: Quelles études sont actuellement entreprises dans le parc?



Alan Deverell: Deux projets d’étude ont été menées durant la présence de la Société zoologique de Francfort dans le parc. La première concerne le commerce de viande de brousse par un zoologiste congolais pour déterminer les espèces les plus communément braconnées et pour enquêter sur l’attitude des communautés locales vis-à-vis de ce même commerce. Plus récemment, un groupe de biologistes en visite a mené des enquêtes dans les zones marécageuses autour du siège du parc à Lusinga (voir les vidéos ci-dessous). Ils ont identifié des centaines de reptiles, d’amphibiens et d’insectes dont certains n’avaient pas été vus depuis plus de 50 ans. Ils ont découvert cinq espèces qu’ils pensaient être inconnues de la science! Leur étude a révélé que, quoique les grands mammifères soient 9rares, “ de plus petites créatures” existent à Upemba dans une stupéfiante diversité et abondance.



Mongabay: Que se passera-t-il une fois le programme terminé?



Alan Deverell: C’est le problème le plus compliqué qui se pose dans le cadre de tout programme de développement ou de conservation. Nous aidons actuellement l’Institut congolais pour la Conservation de la Nature à élaborer un plan de gestion du parc. Nous voulons essentiellement inclure un plan assurant la durabilité à long-terme. Il est essentiel durant le temps de vie du projet que nous améliorions les compétences des autorités en charge de la vie sauvage congolaises et que nous établissions des fondations solides pour soutenir leur futur travail. Nous cherchons aussi d’autres possibilités de financement de cette région sauvage. L’un de nos objectifs clés est de faire en sorte que l’on s’intéresse tant au niveau local qu’international à Upemba. Si l’on veut que cette extraordinaire région sauvage survive, il est indispensable que les gens visitent de nouveau le parc et redécouvrent ses merveilles naturelles.







Note de la traductrice: (Source Wikipedia) Les Big five ou big 5 sont un ensemble de cinq mammifères africains mis en relief par les autorités touristiques dans le cadre des safaris photographiques ou de chasse. Les cinq animaux choisis sont le lion, le léopard, l’éléphant d’Afrique, le rhinocéros noir et le buffle d’Afrique. Les big 5 ont été « choisis » par Ernest Hemingway dans Les Neiges du Kilimandjaro.


More waterfalls in Upemba. Photo courtesy of the FZS.
Encore des cascades à Upemba. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort.






Upemba's zebras. Photo courtesy of the FZS.
Les zèbres d’Upemba. Photo publiée avec l’aimable autorisation de la Société zoologique de Francfort.

























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