Nouvelles de l'environnement

La diversité aide les écosystèmes à mieux gérer les facteurs de stress


Des prairies très diversifiées au Kenya.

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Ecology Letters, les écosystèmes bénéficiant d’une plus grande biodiversité ont tendance à mieux gérer les stress subis que ceux disposant d’une plus faible biodiversité.



Ces résultats se basent sur l’analyse de 64 espèces de microalgues unicellulaires. Sous la direction de Bastian Steudel de l’université de Zurich, des scientifiques ont étudié la réponse de différents ensembles d’algues à divers facteurs de stress, comme de plus hautes températures ou une forte concentration en sel. Les chercheurs ont utilisé la production de biomasse comme indicateur de performance d’un ensemble en réponse au facteur de stress.



« Plus il existe d’espèces de microalgues présentes dans un système, et plus fort est ce système sous l’influence d’un facteur de stress modéré, comparé à ceux disposant de moins d’espèces de microalgues. », a déclaré Bastian Steudel, de l’université de Zurich.



« L’étude montre qu’un fort taux de biodiversité soumis au stress est extrêmement important pour maintenir une bonne production de biomasse. » a ajouté Michael Kessler, co-auteur de l’étude.



Ces résultats sont cohérents avec d’autres découvertes. Par exemple, dans une étude publiée le mois dernier dans le journal Nature, il a été prouvé que des prairies d’une grande diversité font mieux face aux sécheresses que les ensembles ou monocultures moins diversifiées.



CITATION: Bastian Steudel, Andy Hector, Thomas Friedl, Christian Löfke, Maike Lorenz, Moritz Wesche, Michael Kessler. Biodiversity effects on ecosystem functioning change along environmental stress gradients. Ecology Letters. 5 September, 2012. doi: 10.1111/j.1461-0248.2012.01863.x


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