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Les forêts tropicales: Sauver ce qui reste

Le Rio Napo au Pérou. (Photo de R. Butler)

Chapitre 10: SOLUTIONS:
Comment sauver les forêts tropicales


Aujourd'hui les forêts tropicales disparaissent de la surface de la terre. Bien qu'elles soient un sujet de préoccupation international croissant, les forêts tropicales continuent a être détruites a une vitesse dépassant les 80.000 acres (32.000 hectares) par jour. La couverture de forêt tropicale mondiale se situe maintenant à environ 2,5 millions de miles carrés (6 millions de kilomètres carrés), une zone d'environ la taille des 48 Etats Unis contigus ou de l'Australie et représentant environ 5% de la surface terrestre du globe. La majorité de cette zone restant a été toouchée par des activités humaines et n'a pas complètement conservé sa biodiversité originale.


5 étapes basiques pour sauver les Forêts Tropicales

"ARBRES" est un concept créé à l'origine pour les jeunes des écoles primaires mais peut aussi servir de jeu de principes pour sauver les forêts tropicales et, à une échelle plus grande, les écosystèmes à travers le monde.
  • Apprendre aux autres l'importance de l'environnement et comment ils peuvent aider à sauver les forêts tropicales.
  • Réparer les écosystèmes endommagés en plantant des arbres là où les forêts ont été coupées.
  • Briefer et encourager les gens a vivre d'une manière qui ne fait pas de mal à l'environnement.
  • Etablir des parcs pour protéger les forêts tropicales et la vie sauvage.
  • Supporter les sociétés qui opèrent de manière à minimiser les dégâts causés à l'environnement.

La déforestation des forêts tropicales a un impact global au travers de l'extinction des espèces, de la perte d'importants services et ressources renouvelables de l'écosystème, et de la diminution de la réduction de carbone. Cependant, cette destruction peut être ralentie, arrêtée, et dans certains cas même inversée. La plupart des gens sont d'accord pour dire que l'on doit remédier au problème, mais ce n'est pas aussi simple que d'ériger des barrières fortifiées autour des forêts restantes ou d'interdire le commerce du bois. Des pressions économiques, politiques, et sociales ne permettront pas aux forêts de survivre si on en interdit complètement l'utilisation.

Que doit il donc être fait? La solution doit être basée sur ce qui est faisable, pas trop idéaliste, et dépend du développement d'une nouvelle politique de conservation construite sur le principe d'utilisation et développement viables des forêts tropicales. Au-delà du développement responsable des forêts tropicales, les efforts de réhabilitation et de restauration des forêts abîmées ainsi que l'établissement de zones protégées sont essentiels pour protéger les forêts tropicales et les bénéfices à long-terme qu'elles peuvent offrir à l'humanité.

Efforts passés

Historiquement les essais de conservation de la forêt tropicale n'ont pas réussi, comme nous pouvons le voir avec l'accélération du taux de déforestation. Dans de nombreuses régions, avoir rendu les forêts interdites d'accès en en faisant des parcs et réserves n'a ni amélioré la qualité de vie ni les opportunités économiques pour les pauvres ruraux ni dissuadé les développeurs et bûcherons illégaux de déboiser la forêt. La corruption n'a fait qu'empirer la situation.

Dans les pays en voie de développement, le problème avec cette méthode traditionnelle de créer des parcs pour préserver les territoires sauvages est que cela empêche de générer suffisamment d'avantages économiques pour le respect et le maintien de la forêt. Les forêts tropicales ne feront que continuer à survivre en tant qu'écosystèmes fonctionnels si on peut prouver qu'elles fournissent des bénéfices économiques tangibles. Les personnes locales et le gouvernement lui-même doit y trouver des intérêts pour justifier les dépenses engagées dans l'entretien des parcs et renoncer aux recettes provenant d'activités économiques au sein de la zone protégée.

Ressources limitées

Les pays ayant une grande couverture forestière sont généralement parmi les plus pauvres au monde. Ainsi, la survie journalière des habitants dépend de l'utilisation de sressources naturelles. La plupart des gens qui vivent dans ou autour des forêts n'ont jamais la possibilité de devenir médecin, personnalité sportive, ouvrier, ou secrétaire; ils doivent vivrent de la terre qui les entoure, utilisant les ressources qu'ils peuvent trouver. Leur pauvreté leur coûte à eux-même, leur pays et au monde au travers de la perte de biodiversité et de dervices rendus par l'écosystème tels que la prévention de l'érosion, le contrôles des inondations, le traitement des eaux et la protections des pêcheries.

Les governements de ces pays se trouvent dans la position très peu enviable d'avoir a trouver un équilibre entre le bien-être des ruraux pauvres et les interêts de l'industrie, les demandes des gouvernements étrangers, et les exigences de la communauté d'aide internationale. Dans cette situation, il est plus facile de négliger la destruction et dégradation continue des biens environnementaux plutôt que de trouver un plan a long terme pour s'assurer d'un développement économique qui soit écologiquement viable. Pour réussir à préserver les terres sauvages dans ces pays il va falloir concilier les conflits inévitables entre les besoins à court terme des locaux avec les bénéfices à long terme qui peuvent être générés de manière viable et continuelle par la conservation.

Les raisons derrière la perte de la forêt tropicale

Les forêts tropicales sont coupées principalement pour des raisons économiques, bien qu'il existe aussi des motivations politiques et sociales. Une importante partie de la déforestation est le fait des fermiers pauvres essayant simplement de vivre sur des terres marginales. En plus des conversions pour l'agriculture de subsistance, des activités telles que la coupe du bois, le déboisement pour la création de pâturages et l'agriculture commerciale sont d'autres facteurs importants de la déforestation à grande échelle. Les feux agricoles utilisés pour le déboisement ont de plus en plus tendance à se propager hors des zones cultivées et dans les territoires occupés par la forêt tropicale abimée.

Trouver une solution à la déforestation

Pour trouver une solution à la déforestation il faudra prendre en compte les diverses besoins et intérêts de ces différents groupes.
    Fermiers pauvres:
    Les fermiers pauvres essaient simplement de mettre a manger sur la table pour leurs familles. Une meilleur approche dans la résolution des besoins des ruraux pauvres pourrait être d'améliorer et intensifier les projets agricoles déjà existants et de promouvoir des techniques agricoles différentes—notament la permaculture. La permaculture ajoute un mélange de récoltes à la palette du fermier qui lui permet de diversifier son flot de revenu et régénérer les sols appauvris en y restituant des nutriments. Un des bénéfices supplémentaires de telles techniques est qu'elles maintiennent les systèmes forestiers, les sols, et la diveristé biologique à un niveau beaucoup plus élevé que les qpproches agricoles conventionelles. Tant que de tels champs seront contigus à la forêt secondaire et primaire, de nombreuses espèces continueront à s'épanouir.

    Une des zones de recherche prometteuse s'inspire de la manière dont vivaient les anciennes civilisations dans la forêt tropicale Amazonienne avant l'arrivée des Européens au 15ème siècle. Apparemment ces populations étaient capable d'enrichir le sol de la forêt tropicale, qui est d'habitude assez pauvre, en utilisant du charbon et des os d'animaux. By improving soil quality, large areas of the Amazon that have been deforested could be used to support agriculture. This could help reduce pressure on rainforest areas for agricultural land. Further, the "terra preta" soil could be used to help fight global warming since it absorbs carbon dioxide, an important greenhouse gas.

    Une deuxième partie importante d'aide à apporter aux fermiers pauvres est de les aider à obtenir les titres de propriété de leurs terres. Aujourd'hui, en des endroits où il est difficile d'obtenir des droits de propriété terriennes et où les terres sont relativement ouvertes et abondantes, les gens sont peu motivés pour entretenir ou améliorer le patrimoine. Une fois que les locaux auront un intérêt dans la terre qu'ils cultivent, ils auront plus intérêt à l'utiliser de manière efficace plutôt que de se déplacer vers une nouvelle zone de la forêt une fois que les sols seront prématurément vidés.

    La création de facilités de crédits pour les fermiers pauvres à la fois pour sauvegarder leurs revenus et emprunts en périodes de besoin est aussi importante pour améliorer leur qualité de vie. Micro-credit facilities can provide significant economic benefits to the local economy while bringing dignity to and promoting entrepreneurship among local people.

    Pour finir, il est important d'offrir de meilleurs accès aux marchés afin de permettre aux fermiers d'y apporter leurs produits agricoles. L'amélioration de cet accès peut être une arme a double tranchant si cela signifie augmenter la construction des routes, qui incite souvent à davantage de déforestation. Toute amélioration de l'infrastructure devrait être minutieusement plannifiée afin de minimiser de futurs impacts sur les écosystèmes restant.

    Développeurs Industriels/commerciaux:
    Pour le moment il a été assez difficile d'appliquer les mêmes techniques agricoles de permaculture mentionnées ci-dessus aux opérations industrielles. Telle qu'el est exercée aujourd'hui, l'agriculture à grande-échelle typiquement assez destructive pour les écosystèmes natifs et ne maintient pas de biodiversité proportionelle au niveau de celle des zones de forêt alentours. Des avancées progressives telles que l'utilisation d'anti parasites et engrais naturels peut aider à réduire la pollution causée par les opérations agricoles, tandis que de laisser des bandes de forêt comme des corridors reliant les sections de forêt aide à limiter les pertes de biodiversité.

    L'abattage durable, bien que possible, a rencontré la résistance de l'industrie du bois pour son manque d'efficacité par rapport aux méthodes traditionnelles de ramassage, et reste controversé parmis les défenseurs de l'environnement. L'abattage illégal et l'étiquetage frauduleux sont d'importants obstacles auxquels fait face la gestion de bois de forêt durable, mais en temps voulu, le développement de plantations de bois à meilleur rendement aidera à soulager la pression pesant sur les forêts naturelles.
Restaurer et réhabiliter les écosystèmes

Il ne sert à rien de déplorer les déforestations passées. Aujourd'hui le principal souci est de savoir comment utiliser au mieux les terres déboisées de manière à ce qu'elles supportent des activités productives,maintenant et pour les générations futures. Sans améliorer le bien-être des gens vivant dans et autour des forêts, on ne peut pas s'attendre à ce que les forêts tropicales continuent sous la forme de systèmes fonctionnant complètement et continue à subvenir à nos besoins.

Lors de la résolution des problèmes environnementaux dans les pays des forêts tropicales, il est important que ceux qui prennent les décisions ne soient pas uniquement précoccupés par la transformation des écosystèmes naturels existants, mais aussi par l'utilisations plus rationnelle de zones déjà abimées et déboisées. Pour diminuer la future perte de forêt, on doit augmenter et supporter la productivité des fermes, pâturages, plantations, et les terrains broussailleux pour rétablir les espèces et écosystèmes dans les habitats abîmés. En réduisant les pratiques gaspilleuses d'utilisation des terres, en consolidant les gains sur les terres déjà déboisées, et en améliorant les etrres déjà développées, on peut diminuer le besoin de déboiser davantage de forêt.

Les recherches et l'expérience ont montré que la restauration d'écosystèmes entiers est davantage possible dans les régions où il reste certaines parties ou au moins certains restes de la forêt d'origine et ou il y a peu de pressions de la population. De petites clairières entourées de forêt récupèrent vite plus vite, et les grandes sections peuvent guérir à terme, surtout si l'on aide le processus de reforestation. Après plusieurs années, un champ autrefois désertique peut à nouveau supporter de la végétation sous la forme d'espèces pionnières et pousse secondaire. Bien que la forêt secondaire ait une plus faible diversité et soit plus pauvrement développée, la couverture forestière sera adéquate pour le retour de certaines espèces (en assumant qu'elles existent toujours). En plus, la zone nouvellement boisée peut être utilisée pour la récolte durable de produits de la forêt etle déboisement et agriculture de faible intensité.


Financement des efforts de conservation des forêts tropicales

Les efforts de conservation et les programmes de développement durable ne vont pas être gratuits. Même les pays qui reçoivent déjà de fortes aides de donneurs étrangers rencontrent des problèmes pour faire fonctionner de telles initiatives à long terme. Du fait que les dons, qui en eux-mêmes ont tendance à apporter une dépendance, ne vont pas durer éternellement, financer ces initiatives pourrait demander des sources de revenus plus créatives pour vraiment réussir. Voici d'autres stratégies à prendre en considération:
  • Ecotourisme—L'écotourisme peut financer les efforts à la fois grâce au prix des entrées et à l'embauche de locaux comme guides et dans les secteurs du service et de l'artisanat (hôtels, restaurants, chauffeurs, conducteurs de bateaux, porteurs, cuisiniers).

  • Les honoraires de prospection Bio—Les pays de forêt tropicale peuvent gagner de l'argent en permettant aux scientifiques de développer des produits à partir d'espèces de plantes et animaux natifs de ces zones. Le pionnier dans ce domaine a été le Costa Rica, qui signa un accord avec la société pharmaceutique Américaine, Merck, pour chercher des plantes ayant de potentielles applications pharmaceutiques. Sous cet accord, une portion des recettes des molécules qui se révèlent avoir une valeur commerciale iront au gouvernement Costa Ricain, qui ont garanti que certaines des royalties seront mises de côté pour les projets de conservation. De manière similaire, Givaudan, une entreprise Suisse de parfums et arômes, envoya, en 2001, une équipe rechercher de nouveaux arômes et odeurs à Madagascar. Suite à leur étude, les chercheurs de Givaudan "reconstituèrent" 40 aromes qui pourraient être utilisés dans des produits commerciaux. L'entreprise a accepté de partager une part des bénéfices dégagés par ces produits avec les communautés locales par le biais d'initiatives de développement et conservation.
  • Crédits de Carbone—Les pays en voie de développement peuvent être payés par les pays industrialisés pour mettre de côté de la forêt pour la réduction du carbone atmosphérique, les pays en voie de développement peuvent recevoir un paiement des pays industrialisés cherchant à compenser leurs émissions de carbone. Les programmes de compensation de carbone sont populaires dans de nombreux cercles, du fait quils peuvent "fournir un mécanisme pour motiver les pays riches afin qu'ils paient au profit de la conservation de forêts qui dépassent les frontières nationales." En effect, de tels programmes promeuvent "Le transfert de fonds des pays industrialisés vers les pays tropicaux comme une transaction commerciale plutôt qu'un acte de charité" (Costa, P.M. "Les pratiques de forestrie tropicale pour la séquestration du carbone: une revue et une étude d'Asie du Sud Est," Ambio Vol. 25 No. 4, June 1996)).
  • Mécénat d'entreprise—Les entreprises ont été un peu lentes à "adopter" les parcs, mais elles ont de l'argent et un intérêt marketing à s'intéresser à de tels projets. Voir ci-dessous pour davantage de détails sur un plan potentiel.
  • Le plan Linden-Lovejoy-Phillips—Une idée intéressante proposée par Eugene Linden, Thomas Lovejoy, et J. Daniel Phillips pour les forêts Tropicales humides consiste à diviser des zones naturelles en blocs et à ensuite soliciter des engagements financiers de groupes environnementaux internationaux, d'institutions de développement, d'entreprises, et d'autres donneurs crédibles. Il y aurait un processus de paris, après lequel une entité pourrait prendre la responsabilité du maintient de la couverture forestière et de la santé de la forêt dans chaque bloc du système de forêt entier. Ce plan pourrait être un moyen pour les entreprises de devenir impliquées dans la conservation comme moyen de relations publiques/marketing. Un certain pourcentage des recettes pourrait être mis dans un fond en fidéicommis dont les gains doivent aller pour les programmes continus de conservation et développement durable.

Etapes supplémentaires une fois que le financement est en place
  • Elargir les zones protégées—On devrait protéger autant de zones aussi tôt que possible. Si les zones protégées peuvent être développées de manière à générer des revenus pour les communautés locales, un nombre croissant de parcs devrait théoriquement créer plus de bénéfices économiques pour une plus grande partie de la population.
  • Augmenter la surveillance et les patrouilles dans les zones protégées—ceci peut être fait a un coût réduit si les communautés locales bénéficient du succès du parc. Si les locaux ont un intérêt acquis (ex: sont payés grâce aux prix des entrées, loués comme guides, font de l'artisanat à vendre aux touristes, et apprennent à acoorder de la valeur à leur écosystème pour les services qu'il rend), ils vont vouloir surveiller le parc afin que la source de leur revenu ne diminue pas. La surveillance par la commaunauté est le moyen le plus efficace de patrouiller une zone protégée, bien qu'il soit sans doute nécessaire d'avoir aussi des membres du personnel du parc pour conduire les patrouilles. Les guides devraient aussi être formés pour garder un oeil sur les activités qui endommagent l'écosystème et signaler les activités suspectes au poste de commandement du parc.
  • Construire des infrastructures de recherche pour former les guides et scientifiques locaux—Le pays de forêt tropicale moyen a besoin de construire son capital intellectuel pour améliorer son économie et utiliser au mieux les ressources du pays. Davantage d'études doivent être menées sur les espèces endémiques (certaines n'ont qu'un nom et un lieu et de nouvelles espèces sont découvertes chaque années) à la fois pour des raisons de pure recherche et pour de potentielles applications commerciales. ILes futures recherches pourraient également permettre de meilleures rendements des cultures et limiter l'érosion.
  • Etablir des programmes qui promeuvent l'utilisation durable—Les programmes qui promeuvent l'utilisation durable sont clef dans l'élévation du niveau de vie des gens vivant autour des zones protégées. Tous les membres d'une communauté ne verront pas les bénéfices direct d'une embauche dans le secteur du service ou de la production, et nombre d'entre eux se reposeront encore sur l'utilisation traditionnel des ressources naturelles les entourant. Ces ressources doivent être utilisées de manière plus efficace afin de maximizer la productivité et minimizer l'impact sur l'environnement.
  • Indemniser les peuples déplacés—Au fur et à mesure que de plus en plus de zones protégées sont mises de côté, il est inévitable que l'on demande à certaines personnes de se déplacer. Il est important qu ces personnes soient indemnisées pour l'abandon de leurs maisons et gagne-pain. Tandis que les paiements en espèce sont une option, une meilleure stratégie serait d'offrir à ces personnes déplacées des possibilités de revenus à long-terme grâce à des formations à de meilleurs techniques agricoles ou des cultures différentes.
  • Impliquer les peuples indigènes, là où ils existent encore, dans la gestion du parc. Les peuples indigènes en savent plus sur la forêt que n'importe qui d'autre et ont un intérêt à la sauvegarder en tant qu'écosystème productif qui leur fournit nourriture, abri, et eau potable. Une recherche a prouvé que dans certains cas, les "réserves indigènes" pourraient en fait protéger la forêt tropicale mieux que les parcs nationaux en Amazonie.
  • Promouvoir l'écotourisme—L'écotourisme est peut-être le meilleurs espoir de développement de l'économie dans certains pays de forêt tropicale. Les urbanistes devraient chercher à minimizer l'impact environnemental et maximizer les bénéfices pour les communautés locales.
  • Assurer le succès économique n'a pas pour résultat une augmentation de la déforestation—Alors que les populations rurales commencent à récolter les bénéfices issus des activitiés liées à la conservation, il est important qu'ils ne réinvestissent par leur argent dans des activités ayant pour résultat davantage de déforestation. De manière traditionnelle, dans de nombreux villages, plus quelqu'un gagnait de l'argent, plus d'argent était réinjecté dans le déboisement. Les banques et institutions d'épargne étaient virtuellement inconnues dans nombre de zones du monde en voie de développement. De tels aménagements, qui faciliteraient à la fois l'emprunt et le prêt, pourrait rapidement changer les vies de milions de personnes grâce à l'augmentation de l'esprit d'entreprise et la capacité de mettre de l'argent de côté pour le futur.
  • Encourager l'esprit d'entreprise—Encourager l'esprit d'entreprise grâce à une micro-stratégie pourrait être très rentable pour l'économie d'un pays dans son entier. Des études dans les pays en voie de développement ont trouvé que les compétences entrepreneuriales parmis les pauvres sont en fait assez élevées lorsque l'on donne aux gens accèss au capital. Les taux par défaut sont également assez bas (les pauvres ont ils un plus grand respect pour l'argent?). En stimulant l'esprit d'entreprise par de petits prêts à faible coût est sûrement une meilleurs approche que la charité, qui ne peut faire autre chose que d'induire une dépendance et abaisser la dignité humaine.

Regarder vers l'avenir, choix difficiles

Ne faire que bannir le commerce du bois ou établir des réserves ne sera pas assez pour sauver les forêts tropicales humides restantes dans le monde. Afin que les forêts soient préservées, les raisons sous-jacentes sociales, économiques, et politiques de la déforestations doivent êtres reconnues et traitées. Une fois que les problèmes sont mis à jour, on peut prendre une décision sur ce qui doit être fait. S'il est décidé que les forêts tropicales doivent êtres sauvées, alors la création de réserves à multi-usages qui promeuvent les développement durable et l'éducation de peuples locaux seraient un bon début. Aujourd'hui environ 6% des forêts restantes dans le monde sont protégées, ce qui signifie que plus de 90% sont toujours ouvertes à ceux qui veulent les prendre. Néanmoins, même ces 6% ne sont pas en séurité si l'on n'avance pas vers le développement durable. Si possible, les projets de reforestation et restauration devraient être encouragés si nous, l'humanité, espérons nous sortir de cette situation sans conséquance sérieuse à long terme.

Questions pour résumer:
  • Comment devrait on protéger les forêts tropicales?
  • Comment peut on sauver les forêts tropicales?
  • Pourquoi le sauvetage des forêts tropicales est il un défi?
  • Pourquoi les parcs nationaux échouent il souvent à protéger les forêts tropicales?
  • POurquoi l'Economie est elle importante dans la conservation?




Suite: Sauver les forêts tropicales grâce au développement durable—Agriculture




À moins qu'où expressément indiqué, tout contenu sur ce site Web ait été écrit par Rhett A. Butler. Ce site Web a été traduit par Doriane A.


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